Dans la turbulente Barcelone des années 1920, David, un jeune écrivain, reçoit d’un mystérieux éditeur une offre inespérée: écrire « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de tuer et d’être tués », de surcroît en échange d’une fortune. Mais du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique de destruction se met en place autour de lui. En monnayant son talent d’écrivain, David aurait-il vendu son âme au diable ?
Dans les années 20, le jeune David Martin dont l’enfance est digne de Dickens, son livre de prédilection est d’ailleurs Les grandes espérances, travaille comme pigiste pour, « La voz de la Industria », un journal de Barcelone, mais son rêve est de devenir écrivain. Grâce au soutien du propriétaire du journal, le riche et influent Pedro Vidal, il se voit confier l’écriture d’un feuilleton hebdomadaire dans le style Grand Guignol, genre fort en verve à l’époque. Condition sine qua none : signer sous le pseudonyme d’Ignatius B. Samon. La ville des maudits connaît un grand succès chaque dimanche jusqu’au jour où Monsieur Basilio, le rédacteur en chef du journal, est contraint de licencier David, ses collègues prenant ombrage de son succès.
Heureusement, Pedro Vidal a d’autres projets pour lui et David signe enfin un contrat avec un duo d’éditeurs, achète la maison de la tour, une grande demeure mystérieuse qui le fascine depuis toujours et rêve de séduire et d’épouser la jolie Cristina, secrétaire de Pedro Vidal, qu’il aime en secret depuis des années.
Mais le rêve tourne vite au cauchemar, ses éditeurs lui imposant un rythme infernal, il est contraint à écrire presque nuit et jour, ce qui l’amène au bord de l’épuisement. A bout de forces et malade, il consulte un médecin qui lui annonce qu’il n’a plus que quelques mois à vivre. Il décide alors de lâcher ses esclavagistes d’éditeurs et d’accepter la proposition mystérieuse d’un éditeur parisien, Andreas Corelli qui lui offre une petite fortune (cent mille francs) pour écrire les bases d’une nouvelle religion.
Ce qui démarre comme un roman d’apprentissage prend alors des accents fantastiques et un suspens plutôt prenant. Les péripéties et les drames s’enchainent sans que David ait la moindre prise sur sa vie et les évènements qui la traverse. On tourne vite les pages pour connaître la suite jusqu’au dénouement final, surprenant mais décevant. La fin m’est apparue comme bâclée par son auteur et on referme le livre en se disant « tout ça pour ça ! », dommage ce roman méritait mieux comme point final. Je dois dire aussi que ce roman, même s’il est prenant, est aussi très sombre, un peu trop pour moi, plusieurs passages m’ont mis aussi très mal à l’aise.
Si vous aimez les romans fantastiques, le jeu de l’ange ne pourra que vous plaire. Il est paraît-il, tout du moins ce que j’ai pu en lire ici ou là, moins bon que L’ombre du vent du même auteur qui est dans ma PAL mais que je n’ai pas encore lu.
J’ai adoré L’ombre du vent alors que j’ai eu du mal à accrocher à celui-ci.
J’ai eu un peu de mal au début mais après j’ai été happée par l’histoire et je l’ai littéralement dévoré
Toi aussi tu es sur WordPress ! Bon, je me suis abonnée… et j’ai mis « j’aime ». Je découvre Bianca !
Un livre que je n’ai pas lu, seulement « L’ombre du vent ». Je l’avais déjà noté ce titre.
oui moi aussi je suis sur wordpress, merci pour ton abonnement Syl ! Si tu as aimé l’ombre du vent, celui-ci devrait te plaire, apparemment ils sont dans la même verve, moi je ne l’ai pas encore lu
coucou !
Je viens de finir le livre (que j’ai adoréé !!) mais je reste perplexe sur certains points que je n’ai pas compris … ai-je lu trop vite je l’ignore mais seriez-vous capable ‘éclairer ma lanterne ?
Coucou Nathan,
C’est un roman fantastique, donc tout n’est pas forcément crédible, mais que n’avez-vous pas compris ? La fin ?
La fin entres autres qui est assez étrange !
Mais aussi le patron il existe bien ? Je ne comprends pas son but puisqu’à la fin il dit … ah non attends oublies ça je viens de comprendre en relisant la phrase que j’allais vous citée (que j’avais déjà relue !)
Par contre je n’ai pas bien compris les intentions de Marlasca qui réapparait ) la fin envoulant l’enfermer dans la pièce derrière le placard …
et Corelli alors, le mystère reste à planer autour de lui non on n’apprend pas pourquoi l’édition n’existe plus et pourquoi il voulait ce livre n’est-ce pas ?
Vous pouvez si vous voulez me répondre par mail et ne pas publier ceci qui contient beaucoup de spoilers
[…] découvert Carlos Ruiz Zafon l’été dernier, lorsque j’ai lu Le jeu de l’ange. J’ignorais alors que ce roman faisait partie de la trilogie du Cimetière des livres oubliés, […]