Dans Arlington Park, une banlieue résidentielle en Angleterre, vingt-quatre heures dans la vie de quatre femmes au bord de la crise de nerfs. Il y a un peu de Desperate Housewives, version classe moyenne, dans ce roman écrit par une héritière lucide du féminisme. Si la vitrine semble presque idéale, l’ambiance est en réalité sombre et pluvieuse comme le temps. Derrière les rideaux de cuisine se joue le drame de la petite bourgeoisie, généré par les frustrations, les jalousies et les déceptions.
Les romans anglais se suivent mais ne se ressemblent pas ! J’ai adoré Rebecca et lorsque l’on sort d’une lecture qui nous a enthousiasmé, le livre suivant souffre souvent de la comparaison. Cela a été le cas pour Arlington Park.
Il pleut sur Arlington Park, un quartier huppé de la banlieue de Londres. Il pleut sur des Desperates Housewives qui s’ennuient ferme. Pour tout vous dire, cette pluie abondante est déprimante et je me suis ennuyée ferme à lire le quotidien de ces femmes fades.
C’est bien écrit, soit. Mais ce livre sur l’ennui, le sentiment d’échec, leur déception d’être passées à côté de leur vie, à jouer les parfaites femmes au foyer, d’être inutile, et tout ceci tourne vite en rond. L’auteur ressasse à plaisir le récit de ces femmes terriblement narcissiques et égocentriques, qui se désespèrent de leurs petites et grandes misères quotidiennes. Elles mènent une vie monotone et sans but et l’auteure livre ici une sorte de complainte de la femme au foyer qui déprime.
J’ai regretté, outre la noirceur du récit, l’absence de trame dans ce livre. On suit les pensées de quatre ou cinq femmes successivement, sans véritable lien entre les chapitres. Il manque un fil conducteur, une trame, quelque chose qui relie tous ces bouts de vie entre eux.
Vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé Arlington Park, non pas qu’il manque de qualités littéraires, mais il est ennuyeux à mourir. Un roman noir qui n’apporte rien de neuf et dont je ne vous conseille pas du tout la lecture.
Lu dans le cadre des challenges La plume au féminin, God save the livre
et d’une LCA avec L’Or, George et Mrs Pépys qui en parlent bien mieux que moi !
Je vais laisser on dirait ! Biz
Pour ma première LCA, le plaisir n’a pas été au rendez-vous, je ne te le conseille pas en effet et je ne comprends pas l’engouement à propos de ce livre
Je trouve aussi qu’il manque une construction efficace, certains personnages disparaissent d’autres prennent une importance inattendue, et puis comme toi ambiance trop pessimiste à tel point que ça fait trop.
Trop de noirceur, à force c’est très lassant et déprimant !