Les fables de sang – Arnaud Delalande

Un tueur en série dans les jardins de Versailles. Une jeune reine menacée. Un agent secret vénitien. Des fables au goût de sang. Des espions anglais, des inventions diaboliques, des secrets d’alcôve, des crimes énigmatiques, des fables que vous n’oublierez jamais.

Pour son second roman, Les fables de sang, Arnaud Delalande choisit délibérément la forme d’un récit épique, où les rebondissements s’enchaînent sans répit, comme dans un film de James Bond ou une bande dessinée d’aventures. Rien d’étonnant lorsqu’on sait que le jeune auteur est scénariste pour ces deux genres artistiques…

Son héros vénitien Virevolta est un agent secret au service du roi Louis XV, alors agonisant, flanqué d’un valet, qui met son intelligence au service de la future reine de France, Marie-Antoinette, pour déjouer les pièges et mettre sur la touche un tueur en séries, qui convertit les fables de La Fontaine en scènes de crimes.

Le décor d’époque est remarquablement planté et l’intrigue servie par une plume ciselée. Arnaud Delalande nous mène à un rythme enlevé jusqu’au bout d’une intrigue où la poésie se mêle au rocambolesque.

Il vaut mieux cependant être amateur de La Fontaine et de ses fables pour apprécier à sa juste valeur ce roman policier lettré, tant il est truffé de références au génial fabuliste.

Une belle lecture que je vous recommande assurément, surtout si vous êtes comme moi une grande lectrice de romans policiers historiques ou déjà accro à la série Nicolas Le Floch de Jean-François Parot,  et qui m’a redonné le sourire après la déception d’Arlington Park. Ces fables de sang m’ont donné envie de découvrir les autres romans d’Arnaud Delalande, en espérant qu’ils soient de la même qualité.

Lu dans le cadre des challenges Polars Historiques