Ça ne va pas arranger ma PAL # 9

Et oui ma PAL ne connait pas la crise, ni les régimes, elle a même bien grossi ce mois-ci, et oui mon défi palesque 3 jours, 1 livre ne m’empêche pas d’acheter des livres ! Au menu de cette moisson du mois d’avril, des romans 100% bristish, en prévision du mois anglais et une thématique, celle du temps, avec des livres notés depuis longtemps et beaucoup de couvertures ornées de montres (forcément !).

Tout d’abord, deux Agatha Christie. La reine du crime me manquait et j’ai jeté mon dévolu sur deux romans, jamais lus et moins connus que d’autres, sans ses deux plus célèbres détectives, Miss Marple et Hercule Poirot : cinq heures vingt-cinq, où il est question de spiritisme et de tables tournantes et Les 7 cadrans, Q.G d’une société secrète, ça promet ! Toujours au rayon policier, Léviatemps de Maxime Chattam, un auteur qui vend des livres comme des petits pains mais que je n’ai pour ma part jamais lu, la vente de livres n’est pas mon critère de lecture. Ce qui me séduit en ce qui concerne celui-ci, c’est l’époque à laquelle il se déroule, 1900, la Belle-Epoque, une période que j’affectionne tout particulièrement.

Je continue toujours mes bonnes résolutions jeunesse avec l’un des romans les plus lus de Jules Verne (auteur que je n’ai jamais lu, shame on me !) : Le tour du monde en 80 jours que je compte lire à haute voix pour les garçons, c’est d’ailleurs pour cela que je l’ai acheté dans son édition jeunesse. Toujours autour de la notion de temps, j’ai choisi un gros pavé de Félix Palma, un auteur espagol, totalement inconnu à mon bataillon : La carte du temps qui nous plonge dans le Londres Victorien, avec pour toile de fond la machine à remonter le temps de H.G Wells et les meurtres de Jack L’éventreur, séduisant non ?

Ensuite, un roman anglais noté après avoir lu le billet d’Eliza : Au temps du roi Edouard de Vita Sackville-West, elle a eu un coup de cœur et j’espère que moi aussi. Autre roman acheté à cause grâce aux copines, celui d’Elisabeth Gaskell, Les confessions de Mr Harrisson. Toutes ont vanté son charme british et son humour, il ne peut que me plaire, en tout cas sur le papier.

J’ai également craqué sur un best-seller paru en 1936 et écrit par Marjorie Hills, Les hommes peuvent attendre. Plaidoyer pour le célibat des femmes, qui n’a pas dû passer inaperçu en pleines années 30, il est censé décrire, précise l’éditeur, « avec finesse et humour ce que peut être la vie des femmes célibataires ». Autre curiosité qui m’a été vantée maintes et maintes fois Où on va papa ? de Jean-Louis Fournier. Le personnage m’a l’air fort antipathique (il a tout de même interdit à son ex-femme de répondre à ce livre et elle a du censurer son blog, menacée d’un procès par son ex-mari, charmant !),  je pense même que ce livre va m’énerver, au vu des quelques passages lus, je vous en dirais plus bientôt. Le handicap des enfants est un sujet qui me touche personnellement et si on peut en rire, il faut aussi et surtout s’en émouvoir.

J’avais lu il y a quelques années Les chroniques de San Francisco, une lecture plutôt plaisante même si tous les tomes ne se valent pas, puis récemment Ralph’s party, je continue dans le registre des romans d’immeubles avec 44 Scotland Street d’Alexander McCall Smith, premier volume des Chroniques d’Edimbourg, il y en a apparemment trois autres.

Enfin, deux romans américains. Le premier, Quitter le monde est signé Douglas Kennedy, un portrait de femme de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte. Il va falloir que j’arrête d’en acheter et en lire, mais je suis souvent tentée car je les trouve en occasion dans ma petite boutique qui me réserve de jolies surprises. Le second, Les enfants de l’empereur de Claire Messud a beaucoup fait parler de lui à sa sortie, il se passe juste après le 11 septembre 2001, je n’en sais pas plus.

Beaucoup de pavés, d’autres heureusement très courts. De bons moments de lecture en perspective… en avez-vous lu certains ?