Faire la connaissance de ses beaux-parents n’est jamais chose facile. Surtout s’ils habitent en Samouse, région que le jeune marié va apprendre à connaître le temps d’un week-end interminable.
Dès le vendredi soir, il lui est évident que cela se passera mal. Mais jusqu’à quel point ?
Et l’impulsivité dont il fera preuve est-elle due à son état psychologique déjà bien dégradé ou à la rencontre de plein fouet avec la diabolique Samouse ?
Son objectif de départ – limiter les dégâts – finira par faire place à une exaltation mystique qui culminera le dimanche, jour du Seigneur.
Mettre près d’une semaine pour venir à bout de seulement cent petites pages est rarement bon signe, en tout cas dans mon cas, preuve en est avec Un week-end en famille, que je n’ai pas aimé du tout et dont j’ai lu les dernières pages en diagonale, pressée d’en finir.
Présenté par l’éditeur comme un « Un roman désopilant, un jeu de massacre permanent où tous les mauvais sentiments sont mis à l’honneur. », ce court roman de François Marchand ne m’a non seulement pas fait rire du tout mais ne m’a même pas fait esquisser un sourire. Il faut dire que le narrateur, véritable caricature du parisien snob par excellence, est tellement antipathique qu’on a envie de lui mettre des baffes tout au long du récit, tant il est de mauvaise foi. De lui on ne connait ni le prénom, ni l’âge, seulement qu’il travaille dans le domaine juridique. Il vient tout juste d’épouser Aurélie, sa compagne, à Las Vegas, et il regrette déjà de s’être fait passé la bague au doigt ou la corde au cou, comme on veut. Il l’a trouve bête à pleurer et dès qu’il débarque chez les parents de son épouse, il se rend compte qu’il a fait une erreur. Erreur d’avoir épousé sa femme, erreur d’être venu passer le week-end en Province car rien ne va se passer comme prévu car bien entendu, notre parisien se trouve chez des ploucs, il ne pouvait en être autrement.
Pour François Marchand, provincial = plouc de la pire espèce, le récit n’est qu’une longue litanie de clichés en tous genres, sans aucune finesse dans ses propos, j’ai même trouvé un certain nombre de passages plutôt vulgaires avec abondance de gros mots, ce qui n’est pas ma tasse de thé je l’avoue.
Ce livre a été beaucoup encensé et j’étais vraiment curieuse de le lire, mais malheureusement pour moi, je suis totalement passée à côté de cette œuvre excessive et déjantée. Ce roman m’a réellement ennuyée, je lisais 2 pages et je m’arrêtais, une horreur ! Je n’ai jamais réussi à rentrer dans ce récit fait de clichés, de préjugés et de surenchères de caricatures et je suis ravie de l’avoir emprunté à la médiathèque, je l’aurais eu mauvaise si je l’avais acheté.
Et vous, l’avez-vous lu ?
Lu dans le cadre du challenge Marry me :
En effet, une semaine, c’est mauvais signe pour cent pages. Ou est donc passé l’humour, l’ironie et le désopilant qui devait se trouver inclus dans le paquet ? Perdu dans un rayon ?
J’avais envie d’en savoir un peu plus sur ce livre, étant une inconditionnelle d’humour noir et d’ironie, mais là, je n’ajoute rien à la wishlist ! Merci.
Moi je n’ai pas trouvé l’humour, c’est déjanté mais pas drôle du tout de mon point de vue. Après, d’autres ont aimé, toi qui aimes l’humour noir et l’ironie, peut-être qu’il te plaira !
Qui sait ? Mais non, je vais pas céder à la tentation !
C’est vrai que je ne lui ai pas fait de pub, du coup ça donne à personne l’envie de le lire 🙂
Trop de pub pour les bons livres nuisent à la santé de mes finances et le patron n’est pas chaud chaud à tripler mon salaire.
Je ne l’ai pas lu mais grâce à toi je n’aurai pas ce malheur ! Merci bien 😉
Connaissant tes lectures, je doute qu’il te plaise en effet, tu fais bien de passer ton tour 😉
jamais lu et apparement je n’aurais pas à le faire !
Je l’ai vraiment pris en grippe ce roman, c’est rare que ça m’arrive à ce point, mais si ce type de livre n’est pas ta tasse de thé, tu fais bien !
Je l’ai lu cet été d’une traite (piscine et transat, ça aide 😉 ! ) C’est vrai que c’est totalement déjanté, mais ça m’a fait rire notamment le passage sur IKEA. Le peu de pages était suffisant. La chute est pas mal quand même et permet de remettre tout le roman en perceptive.
(j’accepte ton livre dans le challenge, grâce à la couverture car les mots du titre ne renvoient pas exactement au mariage, mais on ne va pas se prendre la tête.)
C’est déjanté certes mais moi je ne l’ai pas trouvé drôle du tout, il m’a tellement gonflé que j’ai littéralement sauté un bon tiers du roman, lisant par-ci, par-là pressée d’en finir. Pour le challenge, je pensais de toute bonne fois que le titre ne comptait pas seulement mais que le sujet aussi, ici il s’agit d’un couple de jeunes mariés et avec la couv’, je pensais vraiment être dans le sujet, je te demanderais la prochaine fois si je ne suis pas sûre 😉
[…] Un week-end en famille de François […]
Je ne l’ai jamais lu et il ne me tente pas vu ton billet ! bisous bisous.
C’est sûr que je ne vais pas lui faire une bonne pub vu comment il m’a ennuyée ! bisous Bea
Le pitch ne me tentait déjà pas du tout mais alors ta chronique achève de ne pas me donner envie ! Je vais me concentrer sur autre chose.
D’autant que, comme toi, je supporte assez mal les romans hype parisiens où il est de bon ton de considérer que la province est un désert. Hmm.
Là c’est tout à fait ça, le parisien est très antipathique et une caricature aussi, mais là les provinciaux sont clairement montrés comme des incultes et des alcooliques, franchement c’est vole pas haut !
J’ai horreur des livres bourrés de clichés… Surtout ceux du parisien qui découvre la « province » (d’ailleurs je déteste ce terme aussi). Bref, merci, car grâce à toi, je ne me lancerais certainement pas dans cette lecture !
Je pense qu’il ne te plairait pas non plus, nous avons des goûts assez similaires et franchement tu t’y ennuierais autant que moi je crois !
Aie, aie, aie… Je suis déçue pour toi ma petite Bianca…
Ton expérience avec ce roman me rappelle ma lecture récente de « Vous prendrez bien une tasse de thé », que j’ai trouvé vulgaire, bourré de clichés et que j’ai terminé en diagonale, alors que la quatrième de couverture le présentait comme un roman poétique et fin… Une horreur !
Nous ne sommes pas faites pour l’humour noir (et le mauvais goût).
J’espère que les lectures qui ont suivi ont su compenser cette mini-cata !
Bon lundi férié 🙂
Et moi donc ! Heureusement j’ai retrouvé Nicolas le Floch juste après et maintenant je suis plongée dans Les carnets de Victorien Mars, que je déguste, c’est un très bon roman ! Je crois en effet que je ne suis pas faite pour l’humour noir et le mauvais goût, je laisserais désormais ce genre à d’autres 🙂 Bon lundi à toi aussi ma petite Emma !
ooouuuhhhh les histories où être provincial = plouc m’exaspèrent, dommage le sujet m’aurait bien plu sinon… mais les idées bien pensantes des citadins sur al campagne m’énervent énormément !
Le parisien est aussi une caricature de parisien à mon sens, peut-être qu’il te plairait qui sait ?
Bon ton article m’arrange, j’ai suffisamment à lire comme tu le sais, c’est pas nouveau 🙂
bisous Bianca et belle soirée 😀
Tu peux passer ton chemin en effet, je ne pense pas qu’il te plairait ! Bonne soirée à toi aussi ma Laure bisous 🙂
Je n’avais pas entendu parler de ce livre et tu ne me donnes pas du tout envie de le découvrir!
Je déteste les bouquins qui accumulent les clichés!
Biz Bianca
PS: Je viens de finir Sashenka se Simon Montefiore. Et j’ai passé un très bon moment grâce à toi! Merci!
J’ai hâte de lire ton billet sur Sashenka, je suis contente qu’il t’ait plu, il est passionnant à lire et quel destin que celui de cette femme !! Bonne soirée Claire, je suis contente de te lire, bises !
heu, non, je ne l’ai pas lu, et je t’avoue que ton commentaire ne m’a guère donné envie 😉
Je me doute, je n’ai vraiment pas aimé 😉
Eh bah ça donne pas envie !
Non c’est clair !!