Un jour, la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à guérir sa mère de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d’un chocolat chaud aux épices opère et, une vingtaine d’années plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier de cuisine dans son restaurant.
Aussitôt arrivée en vacances, je me suis empressée de me jeter sur L’école des saveurs d’Erica Bauermeister qui ne sera pas resté longtemps dans ma PAL. Vous connaissez mon appétit pour la lecture, je suis aussi très gourmande et comme toutes les épicuriennes, j’affectionne les romans culinaires. Celui-ci me mettait l’eau à la bouche depuis des mois et lorsque j’ai lu le billet de Laeti, ça n’a pas fait un pli, je l’ai acheté et directement glissé dans ma PAL de vacances, et j’ai bien fait, car ce roman est particulièrement savoureux et qu’il donne envie de se mettre derrière les fourneaux !
L’École des saveurs réunit huit élèves, cinq femmes et trois hommes, d’âges divers et d’horizons différents. Dirigée par Lilian, la propriétaire du restaurant dans lequel se tiennent les cours, cette école des saveurs a lieu chaque premier lundi du mois, du début de l’automne à celui du printemps. Au fil des mois, ils vont partager des expériences culinaires, découvrir des plats et des saveurs, notamment des épices, venus des quatre coins du monde, mettre en alerte leurs sens et éveiller en eux des sentiments nouveaux.
Lilian n’enseigne pas à ses élèves les bases de la cuisine, elle les prévient d’emblée dès le premier cours, pas de recettes, pas d’aliments de bases, mais elle leur fait partager sa passion pour la cuisine, une cuisine simple mais goûteuse, qui fait appel aux sens : on touche, on goûte, on écoute, on savoure.
Découpé en autant de chapitres qu’il y a des personnages, ce roman polyphonique va tour à tour mettre en scène Lilian, qui ouvre le récit, Claire, une mère au foyer qui s’est un peu oubliée en route, trop prise par son quotidien de jeune maman, entre couches, doudous et tétés ; Carl et Helen, un couple qui a traversé bien des épreuves mais qui s’aime comme au premier jour après cinquante années de vie commune ; Isabelle, une octogénaire qui sombre peu à peu dans la maladie d’Alzeimer ; Antonia, une italienne conceptrice de cuisine épicurienne dans l’âme ; Tom, un jeune veuf qui décide de prendre des cours en hommage à sa femme chef, morte un an plus tôt ; Ian, un informaticien en mal d’amour et Chloé, une aide-serveuse de Lilian. Tous ses personnages sont bien dessinés et très attachants, très humains aussi, j’ai aimé les suivre au fil du récit. Le style fluide et poétique d’Erica Bauermeister m’a également beaucoup plu.
Vous l’aurez compris, j’ai été très sensible à ce roman culinaire qui se révèle être une une ode à la gourmandise et aux sens très réussie, où le bonheur de cuisiner et de manger prend tout son sens. Un roman délicieux, à la fois empli d’amour, tendre et sensible qui donne furieusement envie de prendre des cours de cuisine, de déguster des tomates, des spaghettis, de faire un gâteau et que sais-je encore !
L’école des saveurs est un livre gourmand qui réveille les papilles, vous allez vous régaler.
Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire et du challenge La plume au féminin édition 2013 :
Il fait partie de ma wish-list, je sens que je ne vais plus tarder à craquer! Bises
Il faut succomber à la tentation comme disait Oscar Wilde, tu passeras un joli moment de lecture !
Entre ton avis et celui de Claire, je ne peux que le noter ! Je l’ai justement vu en librairie lors de mon dernier passage…
Tant mieux si nous t’avons mis l’eau à la bouche, je pense qu’il te plaira autant qu’à nous 🙂
Tu n’es pas la seule à l’avoir aimé, ce livre, je me souviens d’avoir lu la critique enthousiaste d’une autre blogueuse (mais je ne me souviens plus de qui !).
C’est vrai que c’est tentant, mais je vais résister !! 🙂 Non, n’insiste pas !
C’est un roman très agréable à lire, j’ai beaucoup aimé mais je comprends que tu résistes, tu ne peux pas tout lire 🙂
Il va droit dans mon challenge ! Je note ce titre qui pourrait séduire mes marmitons…
Je pensais que ton challenge gourmandise concernait que les livres de recettes et non pas les romans culinaires ! Je suis sûre qu’il te séduira ainsi que ton équipe de marmitons 🙂
Un livre très intéressant, qui me donne bien envie de le découvrir.
Merci 😉
Il le mérite !
c’était un de mes récents coups de coeur et je suis heureuse de voir que je ne suis pas la seule gourmande convaincue!!! 😉
Lorsque l’on est gourmande, on ne peut qu’aimer ce roman !
Ton article donne envie de le découvrir en tout cas! Merci!
Cela me fait très plaisir, j’espère que tu l’aimeras toi aussi !
ouuuuhhhh ! pas bon pour le régime un roman de ce genre 😉
C’est clair qu’il fait saliver 🙂
Tres beau billet Bianca! C est un livre que j ai vraiment beaucoup aime comme toi: Un tres bel hymne a la gastronomie et a la vie:
Et comme d habitude, j ai beaucoup aime partager cette lecture commune avec toi:
Moi aussi j’ai beaucoup aimé lire ce roman avec toi, ce fut un très beau moment de lecture, une suite va paraitre en fin d’année, nous la lirons peut-être ensemble aussi ?
Oui, il faudra qu’on lise la suite ensemble. J’espère qu’on en apprendra plus sur lilian. Biz
Ce roman semble mignon comme tout 🙂 Je note, je note! Merci pour cette chronique!
Il est doux et tendre, je te le recommande Gwen 🙂
Il a l’air mignon ce roman. Je pense qu’il pourrait me plaire. Je note! 🙂
Il devrait te plaire en effet, surtout si tu es gourmande 🙂
[…] que ça nous arriverait un jour, comme quoi tout est possible. Elle est maintenant plongée dans L’école des saveurs et m’a même acheté un livre hier (je ne sais pas ce qui lui arrive !) bien qu’elle […]
[…] L’école des saveurs d’Erica Bauermeister : Un jour, la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à sortir sa mère, qui vit coupée du monde, de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d’un bon cacao aux épices opère et, une vingtaine d’années plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier de cuisine dans son restaurant. Un roman lu justement l’été dernier et qui m’avait emballé et que vous pouvez retrouver ici. […]