1954, Pénélope et Charlotte, de jeunes anglaises issues de familles aristocratiques mais désargentées, sont folles du chanteur Johnnie Ray, qui fait fureur des deux côtés de L’Atlantique. Harry, le cousin de Charlotte, essaie de conquérir une extravagante actrice américaine qui s’est fiancée avec un autre. Pénélope, elle, est subjuguée par l’irrésistible Rocky Dakota, un imprésario hollywoodien de vingt-cinq ans son aîné. Mais Rocky s’intéresse-t-il à elle ou à sa mère, une veuve éblouissante qui ne s’est jamais remise de la mort de son mari bien-aimé au champ d’honneur ?
Aujourd’hui on fait une petite pause dans les lectures de Noël pour se plonger au coeur des années 50 et du rock’n roll avec ce très chouette roman d’Eva Rice, L’amour comme par hasard. Si vous cherchez un roman distrayant, pétillant et frais comme du champagne, ne cherchez plus, celui-ci est le livre de la situation !
Angleterre, 1954. La perfide Albion panse encore ses blessures de la Seconde Guerre mondiale et les anglais doivent toujours compter avec le rationnement. Tout commence par une rencontre fortuite à un arrêt de bus entre deux jeunes filles de 18 ans, passionnées toutes les deux par le chanteur américain Johnnie Ray, qui est alors le chanteur pour midinettes par excellence, plus pour longtemps puisque les demoiselles vont bientôt lui préférer le King. La pétulante Charlotte et la sage et réservée Pénélope vont vite devenir inséparables.
Pénélope s’étiole un peu à Milton Magna Hall, un grand manoir délabré et très célèbre de la campagne anglaise, coincée entre sa mère, une très belle veuve de guerre âgée seulement de 37 ans, et son frère cadet Inigo, fou de rock et fan d’Elvis Presley. Charlotte vit à Londres et est la dactylo attitrée de sa tante qui peine à terminer ses mémoires. Les deux jeunes filles appartiennent à la bonne société mais sont aussi passablement désargentées, et bien contentes de pouvoir profiter des largesses d’amies plus fortunées qui leur permettent de faire bonne chair au restaurant.
Eva Rice nous invite ici aux jeux de l’amour et du hasard, entre thés copieux chez l’irrésistible tante Clare, soirées arrosées de la gentry, amours contrariées, émancipation de la jeunesse qui souhaite s’amuser et oublier la guerre, fossé qui sépare les adolescents de l’après-guerre et leurs parents, la rivalité entre l’Angleterre et l’Amérique qui vit alors son âge d’or, et l’évolution de la société des années 50. L’auteure parsème son récit de quelques secrets de famille, imprime une ambiance très musicale et rythmée, et met en scène une galerie de personnages savoureux et très intéressants.
J’ai beaucoup aimé ce roman so british, plein de charme, savamment dosé entre histoires d’amour, humour, folie douce amère, emprunt d’une joyeuse insouciance mais aussi de beaucoup de nostalgie. L’amour comme par hasard est une immersion réussie au coeur des années 50 qui nous entraine dans un fol tourbillon. Un roman que je vous conseille vivement et que j’ai été bien triste de quitter, j’aurais aimé rester encore avec Pénélope, Charlotte, Inigo et tous leurs amis.
Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Natiora et Fanny des challenges La plume au féminin édition 2013 et God save the livre édition 2013 :
J’ai aussi beaucoup aimé ce roman frais et léger ! Merci de l’avoir fait sortir de ma PAL, moi qui pensais ne jamais le lire 🙂 Comme quoi, les à priori… 😉
Je suis ravie de l’avoir sorti de ma PAL aussi et de l’avoir lu avec toi !
Ma foi je le note ! Vu le contexte, je crois que ça pourrait me plaire…
Si cette période t’intéresse, il devrait te plaire !
Je viens de chez Natiora qui m’a quasiment convaincue, tu enfonces le clou ^^
J’en suis ravie Adalana, vraiment j’ai beaucoup aimé !
Oh oui comme il est bien ce petit roman, léger et fondant comme un macaron !
Bien d’accord avec toi Eliza, ce roman est un régal !
coucou. Comment le qualifies-tu par rapport à rien n’est trop beau ? (la couverture m’y fait beaucoup penser d’ailleurs). J’ai bien aimé ce livre globalement mais j’ai trouvé la réaction des personnages parfois très superficielle et légèrement creusée par l’auteur.
Coucou, les deux romans sont très différents même s’il y a des points communs, j’ai préféré celui-ci à Rien n’est trop beau, les personnages sont plus attachants, et j’ai aimé les références musicales
Ta chronique donne vraiment envie de se plonger dans ce livre 🙂
J’en suis ravie 🙂
Il me tente énormément et ton avis me donne encore plus envie de le découvrir ! Je le note 🙂
Je suis certaine qu’il te plaira Céline 🙂
[…] Lu en lecture commune avec Natiora et Bianca. […]
Ah ça me donne envie !
C’est un vrai plaisir de lecture ce roman, je suis contente de t’avoir donné envie !
Je suis bien d’accord avec toi. Ce roman est une petite perle. Mais pourquoi a-t-il dormi si longtemps dans ma PAL? 😉 Tu devrais lire la « suite » Londres par hasard qui est excellent!
Bonne soirée!
Je lirai la suite lorsqu’il sortira en poche parce que celui-ci m’a tellement plu que le suivant devrait me plaire tout autant !
Je note aussi, le contexte année 50 + Rock n roll m’inspire tout de suite ! Et j’aime beaucoup la couverture ^^
La couverture est très chouette et l’histoire est très sympa, vraiment je te le conseille !
[…] Lu en lecture commune avec Natiora et Bianca. […]
Lu en début d’année, exactement le même ressenti que le tien 🙂
Bisous.
Je crois qu’il fait l’unanimité et il le mérite ! Bonnes fêtes Cla 🙂
[…] quatre romans, un qui a frisé le coup de coeur et que j’ai vraiment beaucoup aimé, L’amour comme par hasard d’Eva Rice. L’auteur fait revivre les années 50 anglaises avec ce roman rock’n […]
J’ai également beaucoup aimé ce roman !
Je ne sais pas si tu t’es déjà penchée sur le second « Londres par hasard » mais je l’ai trouvé encore meilleur ! On retrouve Inigo en plus 😉
Je n’ai pas Londres par hasard, j’attendrai qu’il sorte en poche mais tu n’es pas la seule à me dire qu’il est encore meilleur, tant mieux d’ailleurs, les suites sont souvent décevantes
[…] pour finir deux SP : Londres par hasard, la suite de L’amour comme hasard lu en décembre et qui m’avait emballé. Il faut croire que ma chronique a plu aux Editions […]
[…] y a sept ans déjà, j’avais beaucoup aimé L’amour comme hasard d’Eva Rice, Londres par hasard, qui n’est en aucun cas une suite mais dont on retrouve […]