Le mathématicien James Foster est assassiné à Amsterdam de façon mystérieuse. Chargé de l’enquête, Henri Poincaré, commissaire à Interpol trouve qu’il est trop simple de faire le lien avec un attentat kamikaze à Milan et une mort violente à Barcelone. A contre-courant de son équipe, il s’intéresse plutôt aux théories mathématiques de Foster pour résoudre l’énigme du meurtre.
Retour du prix ELLE des lectrices 2014 avec le roman policier de la sélection de janvier. Après les catastrophiques sélections de novembre et décembre, j’attendais beaucoup de La théorie du chaos de Leonard Rosen qui heureusement se révèle meilleur qu’Absences et Longue Division, en même temps pouvait-on faire pire ? Je ne le pense pas.
Le roman démarre de façon plutôt spectaculaire par l’enquête sur l’assassinat d’un prodige des mathématiques, James Foster, dynamité façon puzzle, par l’explosion d’une bombe.
Le protagoniste principal du roman, Henri Poincaré, travaille pour Interpol et se révèle être le descendant direct d’un génie des mathématiques, Jules-Henri Poincaré, qui bien que mort au début du 20è siècle, continue d’exercer une fascination sur les mathématiciens contemporains.
Pour moi qui suis une allergique aux sciences et aux mathématiques en particulier, ce roman ne fut pas une partie de plaisir, je l’ai trouvé assez plat, lent et ennuyeux mais surtout fourre-tout.
On y croise un homme responsable d’épuration ethnique en ex-Yougoslavie, des kamikazes chrétiens qui se font sauter aux quatre coins de la planète pour l’amour du Christ en attendant la fin du monde (ça change des kamikazes musulmans !), un leader indigène qui a soif de revanche sur les blancs, etc.
Un peu trop de choses à mon goût qui perdent le lecteur, j’ai eu la désagréable impression que Leonard Rosen nous faisait une petite cuisine plutôt indigeste, faute de trop d’ingrédients ! L’inspecteur Poincaré est tout de même un personnage intéressant à suivre, intelligent et minutieux, que son créateur ménage peu il faut bien le dire, mais ça ne suffit pas pour moi à faire un bon thriller, il n’y a aucun suspens, l’intrigue ne décolle pas vraiment et je me suis très vite lassée.
Lu dans le cadre du Grand prix ELLE des lectrices 2014 :
Décidément, ça n’a pas l’air de t’enchanter ces lectures pour le grand prix des lectrices ELLE… Je ne note pas… les polars et moi ça fait deux, et les sciences aussi ! ^^
Oui ce prix ELLE n’est pas forcément une partie de plaisir, je vais recevoir les 7 livres du jury d’avril et cela va être à moi de sélectionner pour les autres, j’espère que mes lectures seront plus plaisantes !
Trois coeurs quand même…
Oui parce que le sujet est intéressant !
Next !
Il y a mieux, tu as raison de passer !
Je suis comme toi je déteste les maths alors je passe !
Tu fais bien car je crois que tu aurais le même ressenti que moi alors !
J’ai eu la même impression de fourre-tout que toi. J’ai trouvé qu’on aurait bien pu se passer de certains détails!
Contente que tu ai le même avis, franchement il y a de meilleurs polars, j’ai du mal à comprendre les choix de ELLE !
Intéressant dans son résumé… je pars en courant avant que je ne l’ajoute une fois de plus 😉
Si tu aimes les sciences et les maths, il te plaira plus que moi, sinon passe ton chemin !
J’aime les sciences et moins les math, mais j’aime les énigmes… alors, qui sait ? 😉 What’else ?
Je ne vais pas le noter car j’ai des piles qui m’attendent. Comme je disais à Alex, j’ai envie d’intrigues palpitantes.
Aucune intrigue palpitante ici, next !!
Ah dommage! J’ai l’impression que les lectures pour le prix Elle ne te plaisent pas trop dans l’ensemble :S
Effectivement, cette sélection ELLE est pour l’instant davantage une source de déceptions que de plaisir mais je ne désespère pas 🙂
[…] exacerbée, bref une belle réussite, qui me change des mauvais polars sélectionnés par ELLE ! La théorie du chaos de Leonard Rosen, justement pour le prix ELLE est ma seconde lecture, et franchement même si […]
je ne garde pas un bon souvenir de la sélection polar de l’année dernière…
Celle de cette année n’est pas excellente non plus, je vais de désillusion en désillusion, mais peut-être suis-je trop difficile ??