À la veille de son mariage, Rachel Wiezman est sans nouvelles de son fiancé Jack qui s’est envolé de Santiago malgré le mauvais temps. Jack Rouault, pionnier de l’Aéropostale, a déjà fait ce trajet des dizaines de fois et ce n’est pas un coup de vent qui va l’empêcher d’être à l’heure à l’église ! Mais au coeur des Andes, c’est une véritable tempête qui se déchaîne et l’avion, pris dans la tourmente, se crashe. Blessé et transi de froid, Jack tente désespérément de se sortir de cet enfer blanc, tandis que Rachel, ne supportant plus cette insoutenable attente, s’envole à son secours.
Vous connaissez mon intérêt pour les années 20 et 30, ce que vous ne savez sans doute pas c’est que j’ai une véritable fascination pour les premiers aviateurs et pour les pionniers de l’aéropostale, aussi lorsque j’ai vu ce roman graphique à la médiathèque, je n’ai pas pu résister à l’envie de le lire.
Crashé dans les Andes avec son avion, Jack Rouault, un pilote français de l’Aéropostale tente de rejoindre alors la vallée à pieds. Il est à la veille de son mariage et il a bien l’intention de retrouver Rachel Wiezman, la femme qu’il aime tendrement. Il va devoir lutter contre le froid, la faim, le désespoir aussi lorsqu’il se rend compte qu’il reste invisible pour les pilotes partis à sa rencontre, qui connaissent alors de très mauvaises conditions climatiques, notamment un épais brouillard qui empêche toute visibilité.
Sa future épouse, elle-même voltigeuse, vole à son secours, hantée par des rêves prémonitoires, elle est persuadée qu’elle seule saura le retrouver, et c’est aidée par leur ami Antoine qui ne sait rien refuser à la belle fiancée, qu’elle vole à son secours.
Pour imaginer cette histoire, Christian Perrissin s’est inspiré de la terrible expérience du pilote Henri Guillaumet qui s’écrasa dans les Andes en 1930 et fut secouru par son ami Saint-Exupéry. Pendant près de 200 pages, l’auteur, Christian Perrissin et le dessinateur, Eric Buche, dont le talent (la colorisation est de toute beauté) et le trait fin m’ont particulièrement séduite, nous font vivre une aventure palpitante, sans aucun temps mort, doublée d’une belle histoire d’amour très émouvante.
On pressent le drame mais la fin est malgré tout surprenante car je ne m’y attendais pas. Un beau roman graphique qui m’a fait voyager jusqu’en Amérique du Sud et un hommage réussi à ces pionniers dont le courage m’épate toujours, près de 80 ans après leurs exploits.
Je ne l’aurais pas choisi de moi même mais tu me tentes…
J’en suis ravie alors, les dessins sont superbes ! L’histoire est un peu mélo, je ne sais pas si tu aimes…
Argh ! Comment ça « On pressent le drame mais la fin est malgré tout surprenante car je ne m’y attendais pas » ??? Cela sous-entendrait-il que cela ne se termine pas par « ils se marièrent, vécurent heureux et s’envoyèrent en l’air » ? (rien de grivois, ils sont aviateurs… 🙄 ).
Bianca, tu me stresse avec ta chronique ! Je veux du happy end moi, je suis sur « Purgatoire des innocents » et je veux ensuite de la guimauve lovely !!! 😀
Je ne m’attendais pas à cette fin mais je ne spoile pas plus ! Purgatoire des innocents me fait peur, je comprends que tu veuilles de la guimauve. Je suis plongée dans Yeruldelgger et j’aime pour le moment 🙂
J’ai fini le purgatoire, terminé en enfer, les larmes aux yeux et la mâchoire qui faisait mal… mais j’ai pleuré aussi sur Legardinier…. 🙄 Petite nature que je suis !
Tu es maman, je pense que tu n’aimeras pas le purgatoire, j’ai eu du mal aussi, mon imagination me faisait frissonner d’horreur !
Bonne lecture, j’ai adoré 😉
Bigre c’est sûrement pas pour moi alors ! Enfin, je verrais les romans de Karine Giebel sont à la médiathèque 😉
Ils sont super, mais assez dur à lire, pour un lecteur qui n’a pas l’habitude… mais j’ai passé un super moment de lecture, moi ! 😉
Egalement très tenté suite à cet article.
Petite remarque en passant, Guillaumet s’est plus sorti seul de l’enfer qu’il n’a été sauvé par Saint-Ex. Cela lui vaudra d’ailleurs le mot célèbre : « Ce que j’ai fait, jamais aucune bête ne l’aurait fait » ; je crois même me souvenir que Saint-Ex évoque cet épisode dans « Vol de nuit ».
Merci pour cette précision, je n’ai jamais lu st Ex à part le petit prince et je ne connaissais pas cette anecdote !
Noté. La fin t’a surprise ? je vais me faire tout un cinéma !
Va t’inscrire chez Mango !!!
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Oui, je ne m’y attendais pas, j’ai versé ma petite larme madame !
vous me faîtes toutes regretter d’être hermétique à la BD….
Je m’y mets doucement depuis le début de l’année et franchement je fais de belles découvertes !
Je l’ai lu la semaine dernière et j’ai beaucoup aimé ce roman graphique ! Et quelle fin ! 😉
La fin est trop triste, j’ai versé ma petite larme ! Tu vas le présenter sur ton blog ?
Au début de ta chronique, je me disais que l’histoire m’était familière alors que je suis sûre ne ne jamais l’avoir lue! Mais quand apparaît le nom de Guillaumet, je me dis « mais oui!! ».
Donc je note ce roman dont tu fais une très belle critique 🙂
Merci Gwen 🙂 Si le sujet t’intéresse, tu devrais aimer ce beau roman graphique !
Je note le titre, j’aime bien les histoires d’aviateurs !
Alors ça devrait te plaire en effet !
Je l’adore déjà avant même de l’avoir lu !
J’espère qu’il sera à la hauteur de tes attentes alors !
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