Faire feu de toute femme. Le Crémateur. C’est ainsi que les médias surnomment le tueur en série qui terrorise Londres. Sa particularité ? Rouer de coups des femmes avant de brûler leur corps dans des parcs de la ville. Il compte déjà quatre victimes à son actif. Alors que la police croit avoir mis la main sur le coupable, un cinquième cadavre est découvert. Le meurtrier court-il toujours ? Pour le lieutenant Maeve Kerrigan, jeune recrue de la police londonienne chargée d’enquêter sur Rebecca Haworth, la dernière victime, la tâche s’annonce des plus ardues : pas de témoin, des indices partis en fumée, une équipe misogyne qui ne la soutient pas… Tandis qu’une véritable psychose s’empare de la ville, elle décide de fouiller dans le passé de la défunte, espérant trouver des pistes susceptibles de la mener au coupable. Rapidement, elle comprend que Rebecca n’était pas la femme que l’on croyait…
On continue avec le prix ELLE et le premier polar de la sélection d’avril : Par le feu de l’irlandaise Jane Casey, un roman policier honnête mais pas enthousiasmant, à l’image de ceux reçus pour ce prix jusqu’à présent.
Londres est sous le choc : un tueur en série, surnommé le crémateur par la presse en raison de ses agissements, a déjà assassiné quatre jeunes femmes. Sa signature : rouer de coups les femmes qu’ils enlève avant de brûler leur corps dans les parcs où il les laisse se consumer.
Scotland Yard est mobilisé et avec lui tout un département, du simple flic au profiler, est chargé de mettre la main sur ce criminel avant qu’il ne fasse une nouvelle victime. Hélas, l’enquête piétine, la police est à cran et la presse fait ses choux gras de son absence de résultats.
Maeve Kerrigan est lieutenant de police et fait partie de l’unité spéciale chargée de l’enquête et le roman commence alors qu’un cinquième corps est trouvé à moitié calciné dans un parc. Rebecca Haworth semble être une victime de plus, bien que le mode opératoire ne soit pas tout à fait le même que celui du crémateur. Elle va donc s’intéresser de plus près à la vie de la jeune femme et va découvrir bien des mensonges et dissimulations. Qui est vraiment Rebecca ? Que cachait-t-elle ? Et surtout qui l’a tuée ?
La quatrième de couverture laissait entendre la traque trépidante d’un tueur en série, il n’en est rien car le crémateur va être appréhendé assez rapidement et ne sert que de toile de fond. Jane Casey nous propose ici une enquête policière très classique, pas inintéressante d’ailleurs et qui se lit vite et bien, mais qui n’offre pas de suspens haletant comme on peut s’y attendre à la lecture d’un thriller.
Roman à deux voix où alternent successivement le point de vue de Maeve Kerrigan et l’avancement de son enquête d’un côté et le quotidien de Louise, la meilleure amie de la victime depuis l’université, de l’autre. Peu à peu, on entre dans la vie de Rebecca, on met à jour ses faux-semblants, ses secrets et son passé. Outre l’enquête policière, ce sont ici ces deux personnages qui sont le plus intéressants.
D’un côté, Maeve Kerrigan, qui est en butte aux remarques machistes et désobligeantes, parce qu’elle est une femme et de par ses origines irlandaises. Elle doit sans cesse prouver ses compétences et gagner l’estime de son chef, qu’elle vénère. Et de l’autre, Louise, une jeune femme qui à force de travail est arrivé à grimper les barreaux de l’échelle sociale mais que l’on sent très seule et pas épanouie du tout.
J’ai trouvé ce roman bien rythmé, on ne s’ennuie pas une seconde en compagnie de Maeve et Louise, en revanche on devine trop facilement le coupable pour le classer dans la catégorie bons polars. Autre bémol, le serial killer ne sert ici que de simple prétexte à l’enquête sur le meurtre de Rebecca, l’auteure n’a, à mon sens, pas réussi à lier les deux histoires de façon satisfaisante.
Par le feu est un bon roman mais n’est pas un thriller, contrairement à ce qui nous était promis, dommage !
Lu dans le cadre du Grand prix ELLE des lectrices 2014 :
Ça a l’air tout à fait traditionnel comme polar, Londres est un avantage, mais je préfère les romans plus prenants et surprenants…
Moi aussi, celui-ci est trop prévisible, dommage !
Décidément, ces sélections ELLE ne sont pas brillantes. Je ne note pas ce titre car je préfère noté des policiers pour lesquels tu as plus d’enthousiasme ! Bises
Écoute cette sélection d’avril l’est davantage que les autres car j’ai vraiment aimé Je suis interdite, Le parfum de ces livres… et le second polar, c’est déjà ça. Bises
Si déjà le livre est bine rythmé, c’est pas si mal, non ?
J’en demande plus en matière de polar mais comme je l’ai noté, je ne me suis pas ennuyée du tout mais c’est trop évident !
Oh dommage! Décidément, ces lectures ne sont pas un très bon cru!
Je suis difficile aussi d’où mes déceptions, heureusement le second polar de la sélection est excellent, je vous en reparle très vite !
Pourquoi pas, mais j’ai d’autres polars mieux notés à lire avant !
Je ne me suis pas ennuyée mais il y a des polars bien meilleurs, tu as raison de t’y consacrer !
Je l’ai plutôt aimé mais n’étant pas experte en thrillers, je n’ai pas un sens critique aussi développé que le tien.
Je suis difficile en la matière je le concède volontiers, j’ai trouvé que Yeruldelgger est un vrai polar, celui-ci m’a paru trop évident même si je ne me suis pas ennuyée