Bilan de lecture : mars 2014

Le mois de mars vient de s’achever et il est désormais tant d’en tirer le bilan. Un mois je l’avoue très productif avec bon nombre de belles lectures à la clé mais tout de même deux flops. Un mois riche en lectures avec pas moins 22 livres, un chiffre à relativiser puisqu’il inclut 3 bandes dessinées et 10 livres jeunesse ! Côté Plan Orsec 2014 pour PAL en danger, mon bilan est identique à celui de février : seulement 4 livres sortis de ma PAL au lieu de 5 ! Pour rappel, je compte sortants les livres achetés par soins, mes lectures pour le prix ELLE, mes emprunts à la médiathèque et les SP en sont exclus. Et je sais d’ores et déjà qu’il me sera impossible de faire mieux en avril car j’ai reçu plusieurs SP la semaine dernière, ça se bouscule donc au portillon et ma PAL va en faire les frais !

              

On commence comme toujours par les romans policiers qui sont au nombre de 4. Tout d’abord notre Anne Perry mensuel, le 13è de la série Pitt, Le crucifié de Farrier’s Lane, qui s’est révélé être un très bon cru, l’un des meilleurs de la série, avec un coupable plutôt facile à trouver mais avec une fin très surprenante. J’ai également eu le plaisir de livre le dernier roman de Jean-Christophe Duchon-Doris, La mort s’habille en crinoline, un très bon polar historique qui m’a entrainé au coeur du Second Empire, une époque que je connais mal, dans le sillage de Worth et de la comtesse de Castiglione. Le polar lu pour le prix ELLE, Témoin de la nuit de Kishwar Desai, est une nouvelle fois décevant. Intéressant par son propos, la place de la femme dans la société indienne, mais l’intrigue policière est ici un prétexte. Enfin, le 14è tome de la série Pitt, Le bourreau de Hyde Park d’Anne Perry, une nouvelle bonne pioche que ce tome où Pitt est promis commissaire et Radley, élu député.  

                                          

Côté jeunesse, beaucoup de choses une fois encore. Un conte de fée des frères Grimm brillamment illustré par Benjamin Lacombe, Blanche-Neige, un classique que je n’avais encore jamais lu. J’ai retrouvé avec grand plaisir une sympathique héroïne du siècle de Louis XIV, Eulalie de Potimaron, créée par Anne-Sophie Silvestre, dont j’ai lu le second tome de ses folles aventures, Le serment, j’ai passé un si bon moment en sa compagnie que j’ai déjà réservé le tome 3. Je suis aussi sous le charme de Pico Bogue dont j’ai lu également le second tome, Situations critiques de Roques et Dormal, un mix du Petit Nicolas et de Mafalda qui me plait beaucoup. J’ai lu avec les garçons un magnifique album, Coeur de pierre de Sandrine Gauthier et Jérémie Almanza, une très belle histoire servie par des illustrations à tomber. Nous avons également lu Chien pourri de Colas Gutman qui nous a un peu laissé de marbre je dois dire, une petite déception donc vite oubliée grâce à Splat est amoureux de Rob Scotton. Nous aimons décidément beaucoup de chat si sympathique que nous retrouverons sans doute aussi en avril. Gros coup de coeur pour Les Carnets de Cerise dont nous avons lu les deux tomes Le zoo pétrifié et Le livre d’Hector que je n’ai pas encore eu le temps de vous présenter mais ce sera chose faite en avril. J’ai également découvert le premier tome de Quatre soeurs : Enid de Malika Ferdjoukh et Cati Baur et comme beaucoup de lectrices, j’ai été très séduite par les soeurs Verdelaine, un premier tome qui m’a donné envie de prolonger ma découverte de leur univers avec le second tome Hortense que j’espère avoir l’occasion de lire bientôt. Et pour finir, Quelle épique époque opaque ! d’Anne Pouget, une réjouissante plongée dans le Moyen-Age sur les pas de Merlin et surtout une belle ode à la langue française.

    

Deux romans historiques sont venus ponctués mon mois de mars et, cerise sur le gâteau, deux bonnes pioches : D’un rouge incomparable de Véronique Chouraqui qui m’a emmené à Montpellier en pleine Terreur, un roman très bien documenté que j’ai dévoré. J’ai aussi enfin lu Par un matin d’automne de Robert Goddard, dans ma PAL depuis quelques semaines, mais que j’avais envie de lire depuis sa parution, et je dois dire que je n’ai pas été déçue du tout bien au contraire puisque que j’ai adoré cette histoire et la quête de Leonora.

          

Côté romains contemporains, deux flops et un document très intéressant. On commence par celui qui me faisait saliver depuis sa parution : La singulière tristesse du gâteau au citron d’Aimee Bender. Rowell, et qui s’est révélée une grosse déception. Une histoire très singulière, sans queue ni tête, il faut bien le dire. Autre roman raté selon moi, Les vieilles de Pascale Gautier, un ramassis de clichés, alors que le sujet était là aussi prometteur.  Deux livres à oublier très vite donc. Heureusement, Et tu danses, Lou de Pom Bessot et Philippe Lefait, s’est révélé conforme à mes attentes : intelligent et intéressant, un témoignage plein d’amour et de pudeur sur le handicap de leur fille.

         

Et pour finir, trois bandes dessinées. Tout d’abord Jeune fille en Dior d’Annie Goetzinger, une très belle découverte que je vous recommande si vous aimez la mode, vous serez éblouie par le talent de cette illustratrice. Une déception : Sept détectives d’Erik Hanna dont je n’ai pas aimé les dessins, trop masculins, et l’histoire trop prévisible. Enfin, une histoire tragique sur fond de première guerre mondiale, Mauvais genre de Chloé Cruchaudet dont je vous reparle très vite.

J’espère que le mois d’avril sera tout aussi bon et qu’il me réservera d’aussi belles lectures ! Et vous, comment a été votre mois de mars ?