Julie, 20 ans, qui élève seule son fils Lulu est caissière dans un supermarché. Elle attire l’attention d’un client, quinquagénaire aisé à nouveau célibataire. Généreux et désintéressé, Paul invite Julie à passer quelques jours dans sa belle villa de bord de mer en Bretagne. Ils y retrouvent Jérôme, le fils de Paul, qui se remet mal du suicide de sa jeune femme. Gaieté et optimisme reviennent grâce à l’attachante présence du petit Lulu. Mais au retour, un nouveau drame survient. Une chaîne de soutien, d’affection et de tendresse se forme autour de Julie. Avec elle, à travers elle, des êtres désemparés tentent de réapprendre à vivre et de saisir une deuxième chance.
Julie occupe un poste de caissière avec des horaires de dingue. Un travail mal considéré qu’elle n’a pas choisi mais qu’elle subit, sous la houlette d’un patron odieux qui voudrait bien la mettre dans son lit, mais elle n’a pas le choix. Julie est jolie et était promise à un bel avenir avec son bac scientifique en poche mais il lui faut bien subvenir aux besoins de son fils adoré Lulu, trois ans, conçu lors d’une soirée bien arrosée. Alors la caissière encaisse. Sans broncher.
Une larme coule pourtant sur sa joue le jour où sa route croise celle de Paul, un sexagénaire qui vient faire ses courses au supermarché. Il n’en a pas l’habitude, sa femme s’occupait de tout, seulement voilà pour son plus grand bonheur, sa femme s’est fait la malle et lui doit apprendre à faire ses courses. Il se montre touché par cette jeune femme de vingt ans toute maigre qui n’a pas l’air d’être tout à fait sortie de l’adolescence. Il lui propose de l’emmener déjeuner, elle se méfie, pense qu’il veut peut-être profiter de la situation mais après avoir pas mal tergiversé, elle accepte. Au cours du déjeuner au restaurant, un luxe dont elle ne peut se permettre, il lui propose de partir en vacances en Bretagne avec son fils médecin, Jérôme.
Méfiante et si souvent déçue par les hommes, Julie finit toutefois par accepter, elle veut voir la mer et la faire découvrir à son Lulu. Tous les quatre embarquent à bord du 4×4 de luxe, direction le Morbihan.
Un roman unanimement salué sur la blogo et qui se passe à quelques kilomètres de chez moi, je ne pouvais qu’avoir envie de le lire, bien que vous ayez été nombreuses à me dire « sors les mouchoirs », ce qui m’avait fait beaucoup hésité à le lire. Et oui j’ai du les sortir les mouchoirs, car cette histoire qui me paraît tout de même tirée par les cheveux et surtout dégoulinante de bien trop de bons sentiments pour moi, est tragique et très émouvante.
Le style d’Agnès Ledig est fluide et efficace, les personnages cabossés par la vie sont bien dessinés et plutôt attachants mais j’avoue que le récit tend trop trop vers le mélo et pour me plaire tout à fait.
Je m’attendais à mieux, au vu des critiques élogieuses ! Même si ce message d’espoir est sans doute réconfortant pour les personnes en deuil, je trouve l’histoire personnellement pas crédible du tout mais peut-être suis-je trop cynique pour apprécier ce roman à sa juste valeur ?
Malgré ce gros bémol, ce roman ne m’a pas ennuyé du tout et j’ai très vite lu Juste avant le bonheur, totalement sous le charme du petit Lulu.
Lu dans le cadre du challenge A tous prix (Prix des maisons de la presse 2013 catégorie roman) :
Voilà donc ayant les mêmes craintes que toi devant non seulement l’éloge de la blogo mais aussi de ma libraire, je préfère t’avoir lue avant de le lire, je serai moins déçue si je me lance !
Tu as un son de cloche différent, ce sera à toi de te faire ta propre opinion en le lisant !
Hello ! il est dans ma PAL et j’ai prévu de le lire pendant l’été… dommage que tu es quand même été un peu déçu 😦 je suis parfois un peu pareil ! il y a tellement de très bonnes critiques sur certains livres que l’on s’attend presque à un chef d’oeuvre et au final, on ressort un peu frustrée 😦
Je te souhaite une bonne lecture malgré tout, il te plaira peut-être davantage qu’à moi même si ça reste une lecture agréable mais je suis de ton avis, lorsque je lis des critiques dithyrambiques, je suis très souvent déçue
Clairement, malgré le retournement tragique de l’histoire, l’issue est trop « happy end » pour moi aussi! cela a été une lecture rapide, agréable, mais avec du recul, sans plus!
Je suis tout à fait d’accord avec toi Laeti, ça se lit bien mais il n’en reste rien ensuite
C’est bien ce que j’avais lu sur la blog 😉 trop triste à sortir les mouchoirs 😦 et j’avais pas envie de lire du triste 😉
Il y a des passages très durs mais je te rassure, l’histoire ne fait pas pleurer de la première à la dernière page heureusement, mais tu sais à quoi t’en tenir 😉
Mouais ,po envie de larmes 😉
Tu m’as presque convaincue mais le côté « trop plein de bons sentiments » me fait un peur …. c’est ce qui m’a gêné dans Et puis, Paulette… de Barbara Constantine.
Ici, ça dégouline carrément ! J’avais beaucoup aimé A Mélie sans mélo de Barbara Constantine, un roman doudou certes, mais nettement moins mélo
Vu que je suis une cynique aussi, je crois que je ne vais pas être facilement attendri par cet ouvrage, à voir alors !
A toi de voir Alison, personnellement j’ai trouvé ce petit Lulu et sa maman très touchants mais l’histoire est too much pour moi, pas crédible du tout
C’est vrai que j’ai vu pas mal de très bonnes critiques sur ce livre, je le tenterais bien mais j’ai un peu peur de ne pas trouver ça très crédible non plus…
Je suis contente de l’avoir emprunté car je ne l’achèterai pas au final alors si tu peux faire comme moi, je te le conseille, tu seras moins déçue
J’ai été plus enthousiaste que toi sur ce roman. C’est vrai qu’il est sans doute trop plein de bons sentiments et que la fin semble un peu tirée par les cheveux mais je me souviens avoir passé un bon moment en sa compagnie.
Comme quoi, nos avis ne se rejoignent pas toujours (comme pour la Blancheur…) 😉
J’ai passé un bon moment en sa compagnie sinon je l’aurai plus mal noté que ça mais c’est franchement moins bien que je ne pensais
J’adore les histoires qui mettent en place des gens ordinaires. Dans ce sens, je pense que ce roman pourrait me plaire mais je viens de finir Marie d’en haut du même auteur et je comprends très bien ‘le trop de bons sentiments et peu crédible ». Pour varier les plaisirs, j’apprécie de temps à autre ce genre de roman.
Moi aussi et encore une fois c’est une lecture agréable mais je m’attendais vraiment à mieux, c’est trop mélo pour moi
Je vais l’éviter si ça manque trop de finesse pour être crédible…
Il faut le voir comme un conte de fées et un conte de fées ce n’est pas crédible 😉
Comme toi, je l’avais lu suite aux critiques élogieuses glanées ici et là et j’avais été déçue
Je vois que je ne suis pas la seule à ne pas comprendre l’engouement autour de ce roman
ça y est j’ai lu ton billet, je viens de finir d’écrire le mien ! J’ai d’ailleurs mis aussi l’expression « tirée par les cheveux » mais pas pour l’histoire entière, juste pour la fin. Moi, c’est la fin qui m’a déçue. Sinon, j’ai aimé le reste. Je ne savais pas que tu étais bretonne, enfin si je l’avais peut-être vu je sais plus (nous on vient de quitter le Morbihan pour le 35 …). Sinon, j’ai l’impression que comme pour les films, quand on entend trop de bonnes critiques, finalement on est déçus après …
Je viens d’ailler lire le tien et nous sommes du même avis : un roman agréable mais une fin tirée par les cheveux, il ne restera pas dans mes annales.
Je suis dans le Morbihan à Vannes
[…] ce qui ne l’empêche pas de tomber dans certaines facilités, tout comme Agnès Ledig dans Juste avant le bonheur, notamment le meilleur ami gay (ça sent le réchauffé) et en faisant vivre une histoire d’amour […]
[…] On regrettera plus tard d’Agnès Ledig chez Albin Michel dont j’avais lu le premier roman, Juste avant le bonheur, coup de cœur pour beaucoup mais pas pour moi car je l’avais trouvé trop lacrymal, j’espère […]
[…] tout le monde, j’ai découvert Agnès Ledig avec son plus grand succès à ce jour Juste avant le bonheur mais contrairement à beaucoup de lectrices, ce fut loin d’un être coup de cœur pour moi, […]