Juriste dans une grande entreprise new-yorkaise, Clementine a tout sacrifié à sa carrière. A trente-quatre ans, c’est seule qu’elle se rend à la fête d’anniversaire organisée pour les quatre-vingt-dix-neuf ans de sa grand-mère, Addie. Pendant les festivités, Clementine découvre un secret de famille enfoui depuis des années. Lorsqu’elle arrive à Ashford Park, en 1905, Addie a à peine cinq ans et est orpheline. Bien que son oncle et sa tante lui fassent comprendre qu’elle n’a été recueillie que par charité, elle passe une enfance et une adolescence heureuses auprès de sa cousine, la belle et audacieuse Bea. Quand la guerre éclate, leurs chemins se séparent. Addie s’engage comme infirmière tandis que Bea fait un mariage de convenance. Après un scandaleux divorce, cette dernière quitte Londres pour épouser le petit ami d’Addie, et s’enfuir avec lui au Kenya.
Vous connaissez mon intérêt pour les romans qui alternent époques et lieux, aussi lorsque Les presses de la cité m’ont envoyé Ashford Park, je n’ai pas boudé mon plaisir même si j’ai mis quelques semaines pour l’extirper de ma PAL.
Ici, nous suivons en parallèle Clemmie, juriste chez CPM, un gros cabinet d’avocats new-yorkais. La jeune femme se trouve à un tournant de sa vie puisqu’à 34 ans, elle vient de rompre ses fiançailles avec Dan, un homme gentil et terne avec lequel elle ne se voyait pas passer le reste de sa vie même si son horloge biologique commence à la travailler. Elle ne vit que pour son job, travaille 7 jours sur 7, ne prend jamais de vacances, car elle espère bien être promue associée incessamment sous peu. Et surtout, elle est amoureuse de Jon, le beau-fils de sa tante Anna, un homme inaccessible car marié et avec qui les relations sont plutôt tendues depuis leur séjour à Rome.
En parallèle, nous découvrons le passé d’Addie, sa grand-mère, qui fête au début du roman ses 99 ans. Veuve de Frederick, elle est en train de s’éteindre doucement et va léguer à sa petite-fille des documents qui lui permettront de découvrir la vérité sur sa famille. Une famille qui recèle bien des secrets et des non-dits.
Le récit navigue donc entre plusieurs époques dans le passé d’Addie et dans différents lieux : Londres, le château d’Ashford Park dans la campagne anglaise, le Kenya et bien sûr New-York. Lorsqu’Addie meurt, Clemmie va s’attacher à dénouer les nœuds patiemment tissés par sa grand-mère et sa mère, pour découvrir toute la vérité sur ses origines. Elle y sera aidée par Jon, spécialiste de l’histoire anglaise moderne.
C’est une jolie histoire de femmes avec une intrigue bien construite même si les mystères sont finalement assez simples à percer mais Lauren Willig sait très bien nous plonger dans les différentes atmosphères et époques, ce qui rend la lecture de ce roman très agréable et dépaysante. J’ai notamment beaucoup apprécié toutes les scènes qui ont lieu à Ashford Park et au Kenya.
Les personnages sont touchants et bien construits, avec leurs forces et leurs failles. Une belle romance au style fluide qui se lit très rapidement, on tourne les pages inlassablement tant on a envie de savoir si les secrets tus sont bien ceux que l’on croie.
Une romance que j’ai donc beaucoup apprécié et qui m’a rappelé Le jardin des secrets de Kate Morton qui alterne lui aussi différents lieux et époques et que je vous conseille au passage.
Merci à Anne et aux Presses de la Cité pour cette très agréable lecture, idéale pour les vacances.
Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire et Céline et du challenge 1 pavé par mois :
« Ashford », c’est un peu « Ashworth » quand on a un rhube ! 😀 Non, je passerai mon tour… je n’ai pas une petite PAL de 167 titres, moi ! Ma PAL urgente en fait déjà plus de 200 !! ^_^
Et oui tu as raison, je n’arrêtais pas de confondre les titres d’ailleurs 😉
M’étonnes pas, tiens 😀
Très alléchant comme roman ! Il me rappelle un peu The Vanishing Act of Esme Lennox de Maggie O’Farrell, que j’avais beaucoup aimé. Je note Ashford Park : un peu d’histoire ne fait jamais de mal !
Ah oui je n’y avais pas pensé mais les histoires sont très différentes, j’avais eu le coup de coeur pour Esme Lennox !
Cette histoire me tente bien 🙂
Elle est très agréable à lire
Pour l’été. Un roman parfait pour les vacances ! je note et j’attendrai le poche.
Oui, idéal pour les vacances, je comprends que tu attendes la sortie en poche, c’est ce que je fais aussi 😉
C’est un roman que j’ai également apprécié 🙂 Idéal pour les vacances !
Oui ! On l’a lu au bon moment 🙂
[…] en lecture commune avec Bianca et […]
Voilà un roman qui m’a l’air sympathique. Je le note pour plus tard.
J’espère qu’il te plaira lorsque tu le liras !
J’avais adoré le jardin des secrets de Kate Morton, alors je pense que je serai conquise par celui-ci 🙂
J’ai adoré le jardin des secrets aussi, je trouve celui-ci un peu moins bon mais très agréable tout de même
Un roman sympathique pour l’été!
C’est exactement ça les filles !
J’aime bien les secrets dans les livres. Je me le note 🙂
J’espère qu’il te plaira !
Un joli résumé, une jolie chronique et en plus, tu cites Kate Morton que j’aime beaucoup, alors je suis OBLIGÉE de noter ce titre !
Merci Gwen, ça me fait très plaisir !
[…] : Ashford Park de Lauren Willig (463 pages) – Les liens du mariage de J. Courtney Sullivan (477 pages) […]
Cette lecture ne me tente pas, ça m’a l’air trop romancé. En tout cas, en ce moment je n’ai pas envie de ça
C’est un vrai roman historique mais c’est sûr qu’il y a de l’amour mais ce n’est pas une romance pour autant (je ne sais pas si c’est bien clair ce que je dis) mais si ça ne te tente pas, ça ne tente pas 😉
[…] de juillet, trois livres que j’ai beaucoup aimés. Tout d’abord, un roman historique, Ashford Park de Lauren Willig qui retrace la vie de deux femmes et nous emmène en Angleterre, aux États-Unis […]
[…] Ashford Park de Lauren Willig (467 pages) l’avis de Bianca […]