Alors que la bataille fait rage entre les tenants de l’évolution des espèces de Darwin et l’Église anglicane, une jeune femme, Unity Bellwood, est engagée par un pasteur, le révérend Ramsay Parmenter, afin de l’aider à traduire des textes anciens.
Cette jeune femme, féministe convaincue, prêche également pour la théorie de Darwin. Or, après une âpre dispute avec le pasteur, elle tombe dans l’escalier et se brise la nuque…
Après le décevant Ashworth Hall, j’avais hâte de retrouver mon couple d’enquêteurs victoriens préféré dans le tome 18 de la série Thomas et Charlotte Pitt, d’autant que comme toujours, les copinautes étaient de la partie.
Le roman s’ouvre sur la mort d’Unity Bellwood, une féministe et une athée convaincue, retrouvée au bas du grand escalier des Parmenter. La jeune femme était employée depuis plusieurs mois comme assistante du pasteur Ramsay Parmenter, chargée de traduire des textes bibliques en araméen. Le meurtre ne fait aucun doute et tout semble accabler le pasteur.
La victime, une femme libre et grande admiratrice des théories de Darwin, ne se lassait pas de tourner en ridicule le pasteur, son fils promis à la prêtrise et Dominic Corde, nouvellement vicaire.
L’affaire promet d’être délicate et c’est une nouvelle fois Pitt qui est appelé sur les lieux pour découvrir le fin mot de l’histoire car l’évêque, particulièrement abject et peu compatissant, craint par-dessus le scandale qui pourrait rejaillir sur l’église.
Si le tome précédent ne m’avait pas intéressé, trop politique à mon goût, celui-ci m’a carrément ennuyée par moments. De toute la série des Charlotte et Thomas Pitt, c’est sans doute le moins réussi. J’ai eu du mal à rentrer dans l’intrigue en raison du contexte religieux et les différents protagonistes ne m’ont pas convaincus et m’ont semblé trop caricaturaux.
Quant à l’enquête policière, je l’ai trouvé très facile à dénouer. Peut-être qu’à force de lire Anne Perry, plus rien ne me surprend, je ne saurai le dire, mais cela a ajouté à ma déception.
Heureusement j’ai eu le plaisir de retrouver dans ce 18è tome Dominic Corde, le beau-frère de Charlotte et Emilie, veuf de leur sœur Sarah que l’on avait découvert dans le tout premier tome de la série, L’étrangleur de Cater Street. Un personnage que j’aime beaucoup et dont on découvre le parcours depuis son veuvage. Un parcours chaotique qui l’a mis sur le chemin de la rédemption et qui va retrouver l’amour. En revanche, Charlotte est une fois de plus très effacée même si ses petites cellules grises, comme dirait Hercule Poirot, sont bien aiguisées et elle aide une fois de plus son mari à mettre un point final à son enquête.
Ce dix-huitième opus est une déception mais Anne Perry n’a pas son pareil pour bien faire évoluer ses personnages, ce que j’apprécie beaucoup. Je retrouverai avec bonheur les Pitt dans le tome 19, Bedford Square !
Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Sybille, Belette, Lara et Céline et des challenges Anne Perry, Challenge Victorien 2013 et British mysteries :
Je n’ai pas trop aimé ce livre. Le mois prochain, je vais choisir une autre de tes lectures communes.
Lara
Je viens d’aller te lire et je suis tout à fait d’accord avec toi, dommage que tu nous ai rejoints sur deux tomes vraiment pas excellents mais je lirai autre chose avec toi avec grand plaisir Lara !
Merci, c’est gentille 🙂
Je ne connaissais pas cette saga ^^. Vu ta chronique sur le premier tome et celle-ci, je compte bien commencer cette saga. Surtout que j’aime bien l’époque Victorienne .
Si tu aimes l’époque victorienne, cette série va te plaire ! Commence bien par le tome 1 et lis-les dans l’ordre, l’évolution des personnages est l’un des points forts d’Anne Perry !
Oui, j’ai eu un peu de mal aussi à quelques moments, surtout le début !
Après, ça va mieux. Ce tome m’a permis de trouver le coupable bien avant la fin, et pour une fois, je ne me suis pas plantée ! 😆
Moi aussi, j’ai trouvé le coupable bien avant la fin. Ce volume est une vraie déception pour moi, j’espère que le prochain sera meilleur !
Mais je pensais avoir le mobile, je m’étais plantée. J’ai été surprise de la manière d’avoir fait… si tu vois ce que je veux dire !
Pour l’agression du mari sur sa femme, je me suis pas laissée prendre, je savais que simulation !
Je crois que tu as raison, c’est sûrement le moins bon qu’on est lu… Je regrette vraiment que Thomas, Charlotte, Gracie et même Tellman (c’est dire) aient été autant en retrait. J’ai apprécié de suivre Dominic mais les autres m’ont manqué.
J’espère que le suivant sera meilleur !
Ce tome est décevant, je me suis bien ennuyée par moment et c’est bien la première fois !
Je dois avoir des contes de Noël signés de cette auteure dans ma PAL.
Bon weekend.
Je ne les ai pas encore lus ceux-là ! Bon week-end
[…] dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Sybille, Belette, Lara et Céline […]
En effet, il n’est pas terrible mais vivement le prochain car je veux retrouver les personnages absents dans celui-ci…
Et c’est un euphémisme mais comme toujours je retrouverai les Pitt avec plaisir !
Il me semble que c’est le tome où tu te montres le plus déçue. Fallait bien que ça arrive !
Oui je suis vraiment déçue par ce tome, il fallait s’y attendre un moment donné en effet !
[…] Série Charlotte et Thomas Pitt Tome I – L’Étrangleur de Cater Street Tome II – Le Mystère de Callander Square Tome III – Le Crime de Paragon Walk Tome IV – Resurrection Row Tome V – Rutland Place Tome VI – Le cadavre de Bluegate Fields Tome VII – Mort à Devil’s Acre Tome VIII – Silence à Hanover Close Tome IX – Silence à Hanover Close Tome X – L’égorgeur de Westminster Bridge Tome XI – L’incendiaire de Highgate Tome XII – Belgrave square Tome XIII – Le crucifié de Farriers Lane Tome XIV – Le bourreau de Hyde Park Tome XV – Traitors Gate Tome XVI – Pentecost Alley Tome XVII – Asworth Hall Tome XVIII – Brunswick Gardens […]
[…] les décevants Ashworth Hall et Brunswick Gardens j’avais hâte de retrouver mon couple d’enquêteurs victoriens préféré dans le tome 19 de la […]
[…] Dans ce volume, on retrouve aussi de manière assez effacée Emily et Jack Radley, candidat à la députation, Lady Vespasia qui jouera comme souvent un rôle décisif, l’évêque Underhill et son épouse Isadora que l’on avait découvert dans Brunswick Gardens. […]