Jo Marie reprend une charmante maison d’hôtes à Cedar Cove. Avec ses grandes fenêtres dominant la baie de Seattle et sa lumière éclatante, la Villa Rose est l’endroit rêvé pour commencer une nouvelle vie. Le refuge qui lui permettra de se reconstruire après la mort tragique de son mari. Mais Jo Marie n’est pas la seule à traverser des moments difficiles. Ses tous premiers clients semblent eux aussi hantés par le passé. Josh vient s’occuper d’un beau-père mourant qui le hait depuis un sombre malentendu. Et Abby revient dans sa ville natale, rongée de chagrin et de remords après la tragédie qui a brisé sa jeunesse. Dans cette maison qui fleure bon le pain chaud et l’amitié, ces âmes en peine trouveront-elles le pardon, l’amour et le bonheur ?
Jo Marie Rose est une jeune veuve de 35 ans qui a vu son mariage se terminer avant même de fêter son premier anniversaire par le décès brutal de son mari militaire en Afghanistan. Banquière, elle menait jusque là une existence prudente et confortable et son deuil va lui faire faire un 90° plutôt inattendu. Elle plaque sa vie et son métier pour acheter, avec l’argent de l’assurance-vie qu’avait contracté Paul, une maison d’hôtes à Cedar Cove.
Le roman s’ouvre alors qu’elle s’apprête, tout juste installée, à recevoir ses deux premiers clients : Josh et Abby, de retour à Cedar Cove après une longue absence. Nous suivons donc tour à tour, à raison d’un chapitre par personnage et ainsi de suite, non pas une mais trois histoires en parallèle.
Trois destins blessés par la vie qui vont en l’espace d’un week-end voir leur existence bouleversée à jamais. Jo Marie tout d’abord qui reprend vraiment sa vie en mains. Abby, ensuite, de retour à Cedar Cove pour le mariage de son frère, qui porte en elle un lourd sentiment de culpabilité suite à un évènement du passé. Enfin, Josh, lui aussi de retour pour revoir une dernière fois son beau-père mourant avec qui il ne s’est pourtant jamais entendu.
Voilà le premier tome d’une série de romances, qui devrait en comporter six au total, bien agréable à lire mais qui se révèle aussi très convenue. Debbie Maccomber prône des valeurs familiales classiques et parfois désuètes, qui ne me surprennent pas venant d’une américaine. Le roman est marqué par le deuil dont les trois protagonistes ont du mal à se remettre. Pour Jo Marie, il s’agit de celui de son mari encore récent, pour Josh celui de sa mère disparue alors qu’il était adolescent et celui d’Angela pour Abby, morte dans un accident de voiture alors que cette dernière était la conductrice.
Trois décès qui marquent aussi un changement de vie pour chacun d’eux. Josh s’est retrouvé à la rue à la mort de sa mère et mène depuis une existence sans attache. Abby a appuyé sur la touche pause de sa vie depuis la mort d’Angela, s’empêchant de rire, d’être heureuse, de faire sa vie. Et enfin, Jo Marie qui prend un nouveau départ à Cedar Cove.
Bien que cette romance soit très agréable à lire, elle est loin d’être gaie, certains passages sont même particulièrement chargés d’émotion mais ce que je trouve un peu dommage c’est que le personnage de Jo Marie soit finalement plutôt en retrait et surtout que Debbie Maccomber ait choisie une fin sans surprise, comme c’est souvent le cas en matière de romance.
Malgré ces petits bémols, je lirai avec plaisir le tome 2 si la médiathèque l’acquiert, je suis curieuse de voir l’évolution de Jo Marie et de savoir ce que l’auteure lui réserve.
Lu dans le cadre du Mois américain :
Malgré le côté convenu, je me laisserais bien tenter!
C’est une lecture agréable, malgré ce bémol, j’ai passé un bon moment avec ce livre !
Non, je ne pense pas le lire car l’histoire est trop triste et n’en sort pas!
Bises
L’histoire est triste en effet, si tu veux une romance plus joyeuse, tu fais bien de passer ton chemin 😉
Il faudrait un jour que je lise un Chick Lit …
Ce n’est pas vraiment de la chick lit mais vraiment de la romance avec des personnages plus âgés qui ne sont pas en quête du grand amour
La couverture du livre est très belle ! je le lirais plus tard car si il est triste, je vais attendre un peu d’aller mieux ! bises.
La couverture est très réussie en effet mais si tu as un peu le blues, mieux vaut éviter La maison d’hôtes pour le moment
Malgré les quelques réticences que tu soulèves, je me laisserai bien tenter par ce livre. De plus je trouve la couverture très jolie, je m’installerai bien à cette table pour déguster un café ensoleillé.
La couverture reflète bien l’atmosphère du lieu, j’aimerai beaucoup séjourner à La Villa Rose 🙂
Pourquoi pas ? En tout cas, la couverture de ton édition est très belle !
C’est vrai, elle est très réussie !
J’avais beaucoup beaucoup aimé ce roman. J’aime la sensibilité qui y règne et les questions qu’il soulève. J’espère que tu apprécieras davantage le 2nd tome que j’aimerais lire aussi.
J’ai bien aimé Fanny mais j’aurais aimé quelque chose de moins convenu, je n’ai pas été surprise c’est tout
La couverture est mignonne. Pour l’instant je ne note pas… pour être précise, je ne note plus (il me faut un max d’étoiles !). Mais peut-être qu’un jour…
Je te comprends, je note le max d’étoiles aussi 😉
Huuum, non merci! :D-
Je m’en doutais un peu sur ce coup là 😉
Tiens donc… 😀
Je l’ao dans ma PAL (grêc à Fanny) et le second grâce à Charleston. Il faudrait que je me lance!
Mais ce ne sera pas une priorité…
C’est une lecture émouvante mais plaisant aussi bien qu’elle ne sorte pas des sentiers battus !
J’ai beaucoup aimé aussi et je lirais avec plaisir le tome 2 qui a déjà rejoint ma PAL d’ailleurs ;0) Bonnes futures lectures pour ce mois de septembre déjà bien entamé !!
Je lirai avec plaisir le tome 3 aussi !
je te conseille « un printemps à la villa rose » , de la même auteur, mais plus gai… toujours aux éditions Charleston
Si c’est plus gai c’est encore mieux, je compte bien le lire de tout façon 😉
Étrangement, il ne m’attire pas… Je dis « étrangement » car c’est rare qu’une de tes lectures ne me séduisent pas 😉
Ce n’est pas un roman exceptionnel non plus, si le sujet ne te tente pas, tu fais bien de passer ton tour 😉
[…] sont venus ponctués mon mois de septembre, avec des bonheurs très divers. Tout d’abord, La maison d’hôtes de Debbie Macomber une romance agréable à lire mais qui est aussi très triste, ce à quoi je ne […]
[…] voulant pas laisser trainer Une nouvelle chance de Debbie Maccomber, dont j’avais bien aimé La maison d’hôtes, j’ai entamé cette lecture dès le jour de Noël et j’ai bien fait car c’est à cette […]