Londres, au petit matin. Sur une table de cuisine, gît un homme vidé de ses organes. L’assassin est une vieille dame à la vie exemplaire. Pourquoi cette femme a-t-elle sacrifié l’homme qu’elle a élevé comme un fils ? Elle est incarcérée. Pourtant, le lendemain, un autre homme est tué de façon similaire. Par la personne qui l’aimait le plus au monde. À chaque fois, les tueurs, qui ne se connaissent pas, laissent derrière eux la même épitaphe écrite dans le sang de leur victime : Puissent ces sacrifices apaiser l’âme de Celui dont le Nom n’est plus… Trois destins vont se lier autour de ces meurtres incompréhensibles : ceux de McKenna, vétéran de Scotland Yard, de Dahlia Rhymes, criminologue américaine et de Nils Blake, l’avocat de ces coupables qui ressemblent tant à des victimes. Trois destins, et trois vies détournées à jamais de leur cours.
Londres, de nos jours. On découvre toutes les 24 heures un cadavre éventré dont tous les organes ont été soigneusement prélevés alors que la victime était encore vivante. Chaque défunt est retrouvé à son domicile et chaque meurtrier est vite identifié : un proche de la victime que l’on retrouve errant, couvert du sang de sa victime et atteint d’amnésie.
Tous agissent selon le même mode opératoire, exercent une profession qui n’a rien à voir avec la chirurgie et ont tous le point commun d’aimer par-dessus tout celui ou celle a qui ils ont ôté la vie.
L’inspecteur Mc Kenna de Scotland Yard, veuf inconsolable depuis plusieurs mois et père de quatre garçons, et son équipe sont chargés de l’enquête mais on leur adjoint le Dr Dahlia Rhymes, toute droit venue des États-Unis où elle est profileuse du FBI. Cette spécialiste des crimes rituels a été imposée par l’ambassade américaine qui n’apprécie pas que la seconde victime soit un de ses ressortissants.
L’enquête s’annonce difficile puisque les tueurs sont visiblement autant des victimes que des bourreaux. Et surtout une question est lancinante : pourquoi prélever les organes sur des victimes vivantes et dans quel but ? L’avocat des assassins, Nils Blake, entre alors en piste pour tenter de trouver le mobile de ses clients. L’homme, qui reprend du service quelques mois après avoir subi une transplantation cardiaque, est persuadé que ses clients ont été manipulés et va se rapprocher de Dahlia.
J’ai déjà eu l’occasion de vous l’avouer, au rayon polar j’ai plus de déceptions que de belles découvertes et bien Celui dont le nom n’est plus fait partie de la seconde catégorie. René Manzor signe ici un thriller ésotérique qui non seulement tient formidablement bien en haleine mais, cerise sur le gâteau, est aussi très convaincant, tout en évitant les longues descriptions sanglantes et sans tomber dans le gore, ce qui est un bel exploit au vu du profil criminel du tueur et du mode opératoire de ceux qui opèrent pour lui.
Vous savez pourtant combien j’adhère peu à l’ésotérisme et bien là j’ai marché à fond. L’écriture de René Manzor est simple, limpide et très efficace, les pages se tournèrent encore et encore tant j’avais hâte de savoir le fin mot de l’histoire, que j’avais trouvé mais très tardivement. Les personnages principaux sont bien campés, ils ont suffisamment d’épaisseur pour qu’on y croit et qu’on s’attache à eux. Quant à l’intrigue, elle est pleine de rebondissements et mélange crime, ésotérisme et histoire des religions, d’une façon très intelligente. Même la fin est à la hauteur du reste du récit !
Une lecture vraiment très agréable et qui fait du bien dans un mois de septembre décevant niveau lecture. Merci à Sonia et aux éditions Kero pour cette lecture captivante !
Je le note!
J’espère qu’il te plaira !
Je suis sûre que ce livre me plaira il me le faut 🙂
Je suis contente de te tenter avec ce bon polar, j’ai vraiment aimé et j’espère qu’il en sera de même pour toi
Je suis vraiment contente que tu aies aimé! J’avais aussi beaucoup apprécié et j’en garde un très bon souvenir 🙂
Je me souviens que tu avais eu un gros coup de coeur et quant à moi il m’a beaucoup plu, j’ai vraiment passé un bon moment avec ce roman !
ça m’a l’air chouette ! 🙂 J’avais déjà repéré ce livre mais là tu m’as tout à fait convaincue qu’il ne faudrait pas que je le laisse passer s’il me tombe entre les mains.
J’espère qu’il passera dans tes mains car c’est un très bon thriller !
Je note également ! Il serait bien dans le mois Halloween ?
Il ne comptera pas pour le mois Halloween je pense car il n’a vraiment rien à voir par contre c’est la bonne période pour lire ce genre de roman
Syl a raison, c’est un livre idéal pour halloween ^^
C’est un bon thriller alors toutes les saisons sont bonnes pour le lire 😉
J’en ai entendu beaucoup de bien ! Ta chronique renforce mon envie pour ce titre !
Je n’ai lu que la chronique de latetedansleslivres mais ça ne m’étonne pas que les avis aillent dans le même sens car il est vraiment bon
Malgré la couverture qui m’épouvante, il me fait diablement envie, je le note ! 😀
La couverture met dans l’ambiance mais c’est un livre qui ne fait pas peur du tout ! j’espère qu’il te plaira en tout cas
Je ne suis pas très polars mais l’intrigue m’intéresse !
Il est intelligent donc même si tu n’es pas très polar, l’intrigue devrait te plaire
Je vais me le trouver et le lire ! 😉
Il va te plaire ma Belette !!
Je m’en doute, je n’en entend que du bien ! 😉 Là, je suis sur « Half Moon Street »…
Je n’avais jamais entendu parler de ce roman. Mais ton avis fait vraiment très envie! Je note la référence et j’espère être aussi captée que toi!!!
Je l’espère aussi Claire, franchement je trouve que c’est un bon polar, pas parfait non plus, mais il tient bien la route !
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[…] lire le second tome. Enfin, un thriller français qui n’a rien à envier aux polars anglais : Celui dont le nom n’est plus de René Manzor, intelligent, prenant et érudit, que demander de plus ? Surtout quand la fin est […]
C’est un peu gore mais l’histoire est pleine de suspense. Ce polar me fait penser à ceux de Patricia Cornwell.
Je ne le trouve pas très gore, vu le sujet, je m’attendais à pire 😉
[…] signe mes retrouvailles avec René Manzor que j’avais découvert avec Celui dont le nom n’est plus que j’avais adoré. Avec ce titre, l’auteur nous propose une fresque épique, violente […]