Le petit Paul a découvert son nom gravé sur le monument aux morts du village. Stupéfait, il entreprend des recherches et découvre l’histoire de son arrière arrière-grand-père, parti à la guerre en 1914.
Une classe primaire de Corse prépare la prochaine commémoration du 11 novembre. Les élèves et leur maître sont réunis autour du monument aux morts lorsque Paul Zittu découvre son nom sur la stèle et deux dates 1892-1915. Ce soldat mort si jeune au combat, faisait-il partie de sa famille ?
Ce sera pour Paul le point de départ d’une enquête familiale et la recherche d’indices pour savoir si cet homme dont il porte les nom et prénom est bien l’un de ses aïeux.
Jeanne Taboni Misérazzi construit ici son récit sur deux époques en parallèle. La nôtre avec le petit Paul qui se documente sur la guerre et le quotidien des poilus et 1914 à travers son aïeul tombé au champ d’honneur.
Et pour que l’enfant à qui ce récit est destiné s’y retrouve, le récit contemporain apparaît en noir et intervient dans le récit couleur sépia de 1914.
L’auteure découpe son récit en huit chapitres, six moments clés de la guerre et de la vie du soldat Zittu (1er août 1914, 2 août 1914, la mobilisation le 3 août 1914, le départ pour le front, juillet 1915 et le transfert à l’hôpital où il mourra de ses blessures). Les 1er et 8è chapitres étant consacrés au petit Paul de 2014.
Ces allers et retours dans le passé et le présent rythment bien le récit et inciteront les jeunes lecteurs à se renseigner sur celle que l’on surnommait avec espoir, la Der des der, la guerre la plus meurtrière au monde.
Les illustrations de Virginie Grosos toutes en blanc, gris et sépia, sont d’une grande simplicité et d’une douceur bienvenues dans ce monde de violence même si l’auteure reste dans une grande sobriété car Il s’appelait comme moi est destiné à un jeune lectorat à partir de 9/10 ans.
Jeanne Taboni Misérazzi a eu la bonne idée d’insérer à la fin de l’histoire un arbre généalogique et toutes les informations utiles pour que les enfants fassent aussi leurs propres recherches familiales, une bonne manière d’aborder cette guerre et d’inciter les enfants à questionner leur entourage.
Un roman bref et qui va à l’essentiel, à mettre entre les mains des enfants pour leur fait comprendre ce qu’était cette Grande Guerre.
Lu dans le cadre du challenge Première guerre mondiale :
Je trouve très intéressant de faire découvrir aux enfants l’histoire de façon moins scolaire que ce qu’ils ont l’habitude de voir. Ce livre semble vraiment bien.
Je le trouve bien adapté aux jeunes enfants et moins scolaire en effet !
[…] Il s’appelait comme moi […]
Ce livre me semble très bien et je vais le proposer aux achats dans la bibliothèque où je travaille !
J’en suis très heureuse Céline !
Je ne connaissais pas du tout ce roman. Mais je note la référence. Et je l’intégrerai bien sûr au bilan du challenge (il faudrait que j’en fasse un prochainement)
Contente de te l’avoir fait découvrir Claire, tu peux le rajouter à la bibliographie ?
Je trouve que c’est une bonne idée pour les enfants et pour qu’ils comprennent !
C’est un petit roman bien adapté en effet !
Ce livre semble intéressant pour les enfants.
Il l’est 🙂
Pas le temps de tout lire… 😦 hélas !
Oui hélas !
Allez, je me plonge dans la LC !! Long Spoon Lane, me voici ! 😛
Je ne connais pas mais ce roman pourrait me plaire. Un sujet que les enfants doivent connaitre.
Je suis bien d’accord !
[…] de plus au challenge Premier guerre mondiale avec un court roman historique sur la guerre de 1914, Il s’appelait comme moi de Jeanne Taboni Misérazzi qui permet aux enfants de s’interroger sur le sort de leurs ancêtres […]
[…] Il s’appelait comme moi de Jeanne Taboni Misérazzi (roman) […]
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