Les Westin, une famille de Stockholm, ont décidé de s’y installer définitivement. Quelques jours après leur arrivée, Katrine Westin est retrouvée noyée. Son mari s’enfonce dans la dépression. Alors que d’inquiétantes légendes autour de leur vieille demeure refont surface, la jeune policière chargée de l’enquête est vite convaincue que cette mort n’est pas accidentelle…
Les Westin, un couple de trentenaires tous droits venus de Stockholm, viennent d’emménager sur l’île suédoise d’Öland, à Aludden, un endroit sauvage et austère, juste à côté d’un phare, et où ont eu lieu des dizaines de morts tragiques.
Alors que leurs enfants Livia et Gabriel sont à l’école et à la crèche, Joakim en profite pour chercher les derniers meubles dans leur ancienne maison, à quelques 400 kms de là. Katrine, restée seule au domaine, veut en profiter pour continuer la restauration de la maison dans laquelle sa mère et sa grand-mère, deux célèbres artistes, ont elles-mêmes vécues.
Mais en cette journée ordinaire, la jeune femme va trouver la mort par noyade et la police va conclure à un accident. Joakim Westin ne peut se résigner à la disparition tragique de sa femme, d’autant qu’elle intervient quelques mois seulement après celle de sa sœur, une junkie, morte elle aussi noyée près de leur ancienne maison.
Il se met à fouiller les recoins de sa maison et de la grange attenante, entend la nuit des chuchotements, sent des froissements et finit par se faire à la présence des fantômes dont il attend des réponses.
En parallèle à cette histoire, une autre se dessine, plus policière, avec trois cambrioleurs qui délestent les objets précieux des résidences secondaires de l’île : les deux frères Serelius, Freddy et Tommy et Henrik, un ilien.
La possibilité d’un cambriolage lucratif chez les Westin fait converger les frères Serelius dopés aux amphétamines et aux racontars d’une planche ouija, qui décident de braver la tempête pour tenter un dernier coup.
Ma première incursion dans le polar nordique, que je redoutais tant mes lectures venues du froid s’étaient soldées par des déceptions, m’a captivée. Le roman de Johan Theorin, nimbé de légendes suédoises, est lent mais sans longueur, glaçant et laisse insidieusement les revenants peu à peu envahir le récit.
L’histoire baigne dans le fantastique et Joakim, bourré de remords, inconsolable par la perte de sa femme, se raccroche aux fantômes et finit par se persuader que Katrine va revenir. La frontière entre réalité et mystère se fait de plus en plus fragile jusqu’à la dernière page.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance, je me suis laissée portée par elle, et le dénouement m’a surprise, une fois n’est pas coutume.
Un thriller sans effusion de sang que je vous recommande !
Lu dans le cadre des challenges 1 pavé par mois et A tous prix (prix du meilleur polar suédois 2008) :
J’adore cet auteur, j’ai lu deux de la trilogie (le quatrième n’est toujours pas sorti) en une semaine (dont celui-ci) ! La lenteur est un atout qui fait monter la tension ! 😉
Je ne savais pas que ce titre faisait partie d’une trilogie mais comme j’ai envie de lire à nouveau cet auteur, ça tombe bien 😉
Aaaah voilà exactement ce dont j’ai envie l’hiver !! Je le note, merci beaucoup !
J’espère qu’il te plaira !
[…] 2015 (2) : L’écho des morts de Johan Theorin (552 pages) ; La bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina Bivald (480 […]
Ça fait longtemps que je n’ai pas lu polar, celui semble tout à fait plaisant.
Je rebondis sur le commentaire d’Asphodele, ce roman fait parti d’une trilogie ?
J’ai beaucoup aimé, je te le conseille ! Pour la trilogie, je l’apprends comme toi par Aspho
Après recherche c’est une tétralogie, avec dans l’ordre L’heure trouble, L’écho des morts, Le sang de pierre et le quatrième sorti en 2013 n’a toujours pas été traduit en français. Mais visiblement, ils se lisent très bien indépendamment.
Merci pour tes recherches Lydie mais ça se lit sans problème indépendamment, j’ai l’impression que les personnages diffèrent à chaque volume ! En tout cas ça n’a pas gêné ma lecture du tout
Je laisse tomber avec cet auteur 😉 Tu ne m’auras pas cette fois-ci 😛
Tu n’aimes pas Theorin ? En même temps t’as l’air accro au jouissif Jussi 😉
J’ai lu Théorin et j’ai failli piquer du nez… pas mal, mais le départ fut long et long et long… Jussi c’est autre chose, c’est comme Indri (dasson), c’est lent mais profond, j’aime.
Je ne connaisais pas du tout, mais ça m’a l’air très bien et je pense que ça pourrait me plaire! Je me le note 🙂
Je confirme, c’est très bien, c’est un roman envoûtant !
Mon mari l’avait commencé mais ne l’a jamais fini. Je vais peut – être lui dire de réessayer … 😉
Ce n’était peut-être pas le bon moment ? J’ai beaucoup aimé, après ce n’est sans doute pas le cas de tout le monde 😉
Je suis très très tentée !!!
J’en suis très très contente Lili 🙂
J’avais beaucoup aimé L’heure trouble , et celui-ci dont je n’ai toujours pas écrit le billet.
« Lent mais sans longueur », c’est exactement ça, et l’atmosphère est envoûtante Je compte bien lire les deux suivants..
Nous sommes du même avis en effet, envoûtant c’est le mot juste !
C’est noté 🙂
J’espère qu’il te plaira !
Il pourrait bien me plaire également ! Je le note 🙂
Je suis contente de t’avoir tentée 😉
[…] ? Moi qui collectionnais les déceptions en la matière, je suis agréablement surprise par L’écho des morts tout d’abord, puis par ce très joli roman qui parle d’amour, d’amitié et de […]
La couverture me fait penser aux Déferlantes de Claudie Gallay. Je note le titre et le rajouter à ma PAL 🙂
Très contente de te l’avoir fait découvrir !
[…] L’écho des morts de Johan Theorin (552 pages) […]