Adam Snow, un libraire de livres anciens se perd dans la campagne anglaise et se retrouve dans le jardin d’une propriété qui semble abandonnée. Là, il ressent cette présence, menaçante… Roman fantastique, histoire de fantômes…
Sur la route qui le ramène à Londres, Adam Snow fait une halte pour demander son chemin et se retrouve sur un sentier qui débouche non loin d’une maison.
Il décide d’en franchir le portail et se retrouve, dans l’obscurité, au milieu d’un jardin laissé à l’abandon, envahi d’herbes hautes, de lierre grimpant, de broussailles et de ronces.
Adam est irrémédiablement attiré par cette maison blanche, propriété de Denisa Parsons qui semble être à l’abandon depuis plusieurs décennies, d’autant qu’un étrange phénomène se produit, Adam sent une main d’enfant au creux de la sienne…
Grâce à ses clients Lord et Lady Merriman qui l’ont engagé pour acheter un folio de William Shakespear, il découvre que cette bâtisse et ce jardin ont une histoire.
Adam tente alors de reconstituer à travers des témoignages et des coupures de presse, l’histoire de cette maison et de ses habitants et veut coûte que coûte percer le mystère de cette apparition bien étrange qui ne cesse de le hanter.
J’avais découvert Susan Hill à la lecture de son premier roman, La dame en noir, qui m’avait plu dans l’ensemble mais qui ne m’avait pas glacée d’effroi, j’espérais donc que La main dans la nuit se révèlerait plus angoissante, il n’en fut rien.
Ce roman, plus court que le précédent, se lit bien, la plume de Susan Hill est fluide et les phénomènes étranges, crises d’angoisse, cauchemars récurrents, visions qui hantent Adam nous laisse peu de temps mort.
Pour autant, ce roman gothique, certes captivant, n’est pour autant pas angoissant, on est bien loin de Rebecca de Daphne du Maurier, un modèle du genre !
La montée du suspens est assez lente et attendue, quant à la fin elle est un peu trop prévisible à mon goût.
Si vous êtes à la recherche d’un petit roman gothique qui ne vous infligera pas de terreurs nocturnes, La main de la nuit est pour vous, sinon passez votre chemin car ce titre est aussi vite lu et qu’oublié.
Ha, Rebecca. Ca me rappelle ma jeunesse et je n’ai plus rien lu de ce genre depuis. Je voudrais me mettre à Frankenstein et je cherche le bouquin qu’on va peut-être retrouver dans les caisses abandonnées du garage où se terrent les bouquins perdus de la maison de ma belle-mère décédée. Mystère…
J’ai aimé Frankenstein, j’espère qu’il vous plaira, mais rien n’égale Rebecca 😉
Non rien ne peut se mesurer a Rebecca! Mais Susan Hill a une bonne plume et ses petites histoires de fantomes se lisent bien. Certaines sont meilleures que d’autres et celle ci avait ete « pas mal » lorsque je l’avais lue. Il y en a d’autres mieux qui j’espere vont paraitre en France parce que celle ci n’est pas la mieux effectivement.
Je suis d’accord Catherine, on ne peut pas comparer Daphne du Maurier et Susan Hill, mais c’est vrai que les romans de cette dernière se lisent très bien, ils ne me font pas frissonner c’est tout !
Hummm vite lu et vite oublié, je vais passer mon chemin!
Je comprends, je pense que je ne vous ai pas donné envie sur ce coup là 😉
Vite lu et vite… pfff, dommage !… je le note quand même !
Si tu as l’occasion de l’emprunter, tu pourras te faire ta propre opinion
Ah mince, il m’intriguait vraiment pourtant !
Il te plaira peut-être davantage ?
Je l’espère ! Je pense que je tenterai quand même, on pourra comparer nos avis 😉
[…] menu de ce mois d’avril trois policiers. Commençons par celui qui m’a le moins plu : La main de la nuit de Susan Hill, un roman gothique qui s’est révélé n’être ni très palpitant ni très […]
[…] La main de la nuit de Susan Hill […]
J’avais oublié que je l’avais vu chez toi ! J’ai lu ce livre la nuit et j’ai quand même frissonné avec cette main d’enfant. Par contre, c’est plat… Puis Adam n’a pas de charisme.
Je vois que tu as plus aimé « La dame en noir ».