Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d’enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un oeil tourné vers un passé qui fout le camp, l’autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le coeur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu’il n’y a pas d’âge pour commettre un crime passionnel.
Il y a Pierrot, l’anarchiste qui, à la tête d’un mouvement regroupant des vieux aveugles, Ni yeux ni maître, fout le boxon, comme il dit, dans les réceptions huppées parisiennes ou glisse des allumettes dans les serrures des agences bancaires pour empêcher leur ouverture.
Il y a le gros Mimile qui moisit dans sa maison de retraite de Meuricy, mais qui a fait trois fois le tour du monde en bateau et dont le corps est entièrement couvert de tatouages.
Et enfin, il y a Antoine qui a fait le syndicaliste pendant 40 ans chez Garan-Servier et qui vient de perdre son épouse adorée Lucette. Lucette, qui a fait tourner bien des têtes pendant sa jeunesse et qui faisait rire les enfants avec son théâtre de marionnettes, Le loup en slip.
C’est à l’occasion de ses obsèques que les trois amis d’enfance se retrouvent et se remémorent leurs plus beaux souvenirs. Mais voilà, que le lendemain, Antoine est attendu chez le notaire pour lui remettre une lettre de Lucette qui met le feu aux poudres. Antoine part en effet tambour battant pour la Toscane afin de régler son compte à son vieil ennemi Garan-Servier.
Les deux compères, aidés de Sophie, la petite-fille d’Antoine et Lucette, se retrouvent embarqués dans un road-movie pas piqué des vers afin d’empêcher Antoine de commettre un crime passionnel à rebours, cinquante ans après les faits.
C’est chez ma copinaute Céline, que j’ai découvert Les vieux fourneaux et une fois de plus fait une belle trouvaille. Totalement sous le charme de cette bd, elle m’avait convaincue de l’emprunter à la médiathèque et je l’en remercie car j’ai passé un très moment avec ce trio toujours en lutte contre les injustices sociales.
Ces trois vieux indignes et particulièrement déjantés font le sel de cette bande dessinée écrite par Wilfrid Lupano et mise en dessins par Paul Cauuet.
Dans ce premier volume Ceux qui restent, il y a une bonne dose de critique sociale, des personnages truculents et hauts en couleur, des dialogues hilarants, de l’amitié qui fait chaud au cœur, des situations bien cocasses et de la nostalgie qui fait du bien.
La gouaille de ces héros, Pierrot en tête, est un vrai bonheur et cela touche toutes les générations car mon Sami-Chameau qui n’a que 8 ans et ne comprend pas toutes les subtilités des dialogues et des situations, a aimé aussi.
Un coup de coeur que je vous recommande très chaudement, vivement le tome 2 !
L’histoire a l’air vraiment drôle, ça me fait bien envie !
Ces papys valent le détour, si tu as l’occasion n’hésite pas !
Comme je suis contente de voir que tu partages mon enthousiasme pour cette BD ! (et même Sami-Chameau)
J’espère que tu apprécieras aussi le tome 2. Pour ma part, j’attends avec impatience un troisième tome !
Même Sami-Chameau en effet, il aime de Cape et de crocs aussi, il se met à la bd comme tu vois !
Nous avons acheté les 2 tomes pendant les vacances. Ceux qui ont peu les lire à la maison ont un verdict unanime « c’est génial ! ». J’ai hâte de les lire à mon tour.
Je viens d’emprunter le tome 2 et je confirme le tome 1 est génial !
Noté plusieurs fois ! et je vais l’offrir à Mister B. Il est sur sa liste.
Comme ça tu auras l’occasion de le lire 🙂
Déjà Céline m’avait donné envie. Mais, alors là, ton billet enfonce le clou! Il me le faut!!!!Je pense que je vais essayer de le trouver demain à la médiathèque! (j’ai commandé les deux volumes sans jamais m’être plongée encore dedans)
Ah oui il te le faut, tu verras ces petits vieux sont détonnants !
J’adore ces p’tits vieux !
Moi aussi !
J’ai lu les deux premiers tomes et je n’avais pas autant rit avec une BD depuis des lutres! Comme toi j’ai adoré et c’est un coup de coeur!
On ne peut qu’avoir un coup de coeur pour ces petits vieux !!
[…] et Paul Cauuet. Vous vous doutez bien qu’après un tel coup de coeur pour le premier opus, Ceux qui restent, j’allais me précipiter le second, qui, heureusement pour moi, était disponible […]
Je l’avais déjà repéré sur un autre blog, et là, ton billet me convainc définitivement ! Merci 🙂
J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi !!
[…] pour finir, deux bandes dessinées. Mon troisième coup de coeur du mois : Les vieux fourneaux tome 1 : Ceux qui restent de Wilfrid Lupano & Cauuet, une histoire totalement déjantée avec trois pépés qui sont […]
[…] directe du premier volume Ceux qui restent, ce second opus confirme les qualités du premier, notamment au niveau des dialogues toujours aussi […]
[…] roman humaniste comme l’est aussi sa série Les vieux fourneaux Ceux qui restent et Bonnie and Pierrot et qui confirme mon intérêt pour ce scénariste de talent qui insuffle […]
[…] l’année, je l’ai découvert et depuis je ne le quitte plus ! J’ai lu les tomes 1 et 2, lecture partagée avec Sami-Chameau qui adore lui aussi ces petits vieux à l’esprit […]
[…] de bloggeuses je suis une grande fan de cette série dont j’ai adoré les deux premiers opus Ceux qui restent et Bonny and Pierrot, je ne vais donc pas bouder mon plaisir et sans doute lire Celui qui part ce […]
[…] directe des deux premiers volumes Ceux qui restent et Bonny and Pierrot, ce troisième opus confirme tout le bien que je pense de cette série, […]
[…] directe des trois précédents opus Ceux qui restent, Bonny and Pierrot et Celui qui part, ce quatrième volume confirme tout le bien que je pense de […]
[…] directe des quatre précédents opus Ceux qui restent, Bonny and Pierrot, Celui qui part et La magicienne, ce cinquième volume prénommé Bons pour […]