Mardi 2 novembre 2015. Lorsque Vasile, psychologue scolaire, se rend au commissariat du Havre pour rencontrer la commandante Marianne Augresse, il sait qu’il doit se montrer convaincant. Très convaincant. Si cette fichue affaire du spectaculaire casse de Deauville, avec ses principaux suspects en cavale et son butin introuvable, ne traînait pas autant, Marianne ne l’aurait peut-être pas écouté. Car ce qu’il raconte est invraisemblable : Malone, trois ans et demi, affirme que sa mère n’est pas sa vraie mère. Sa mémoire, comme celle de tout enfant, est fragile, elle ne tient qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche… Vasile le croit pourtant. Et pressent le danger. Jeudi 4 novembre 2015, tout bascule. Le compte à rebours a commencé. Qui est Malone ?
Le Havre, novembre 2015. La commandante Marianne Augresse est particulièrement occupée, elle cherche les suspects du spectaculaire casse de Deauville qui s’est fini par la mort de deux des braqueurs. Leurs complices, toujours en fuite, sont soupçonnés d’avoir trouvé refuge dans le port normand et Augresse et ses hommes sont sur les dents.
Elle prend néanmoins le temps de recevoir le psychologue scolaire Vasile Dragonman pour deux raison : la première c’est que l’homme est séduisant et que l’horloge biologique de Marianne s’affole à l’approche de la quarantaine. La seconde c’est qu’il est recommandé par son amie Angie.
Le psy lui confie qu’il est tracassé par le cas du petit Malone 3 ans qui affirme que sa mère n’est pas sa mère. On a beau objecter à Vasile, Marianne et l’institutrice les premières, que les enfants n’ont pas leur pareil pour inventer des histoires, Dragonman est persuadé que Malone dit la vérité et il y a urgence, car à cet âge-là, les souvenirs s’effritent de jour en jour et le bambin pourrait bien ne plus rien se rappeler du tout dans très peu de temps.
En attendant, Malone vit avec maman-da, Amanda, douce et aimante, et son père plus brutal, et attend de se retrouver seul chaque soir avec Gouti, son doudou, afin qu’il lui raconte l’histoire de sa vraie maman. Une histoire avec une forêt d’ogres et une fusée…
Marianne Augresse est dubitative et n’écoute que distraitement Vasile Dragonman, trop préoccupée par la traque des braqueurs de Deauville mais l’homme lui plait alors elle envoie un bleu dans le village où habitent le petit Malone et ses parents afin de faire une enquête de routine.
Elle ne songe alors pas un seul instant que les deux affaires puissent se rejoindre, nous on s’en doute un peu, et au fil de la lecture, les deux histoires finissent par s’imbriquer pour n’en faire plus qu’une, tout simplement passionnante et addictive.
Je n’avais pas été spécialement convaincue ni emballée par Michel Bussi et son best-seller Un avion sans elle, que j’avais trouvé trop simple mais, véritablement alléchée par la quatrième de couverture, j’ai accepté la proposition de Babelio et des Presses de la Cité de recevoir Maman a tort et comme j’ai bien fait car j’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman, ce qui m’arrive bien trop rarement.
Michel Bussi nous balade pendant plus 500 pages avec cette histoire pleine de suspens et une tension qui monte crescendo. L’auteur distille révélations et rebondissements d’une main de maitre, le tout dans une atmosphère angoissante et anxiogène à souhait.
Bussi joue constamment avec nos nerfs sans nous laisser le moindre répit et il est bien difficile de ne pas lâcher ce roman une fois qu’on l’a commencé tant on veut savoir le fin mot de l’histoire.
J’adore lorsque l’auteur d’un roman policier multiplie et brouille les pistes, me berne totalement et que la fin me cueille par surprise et me laisse au dépourvu. Il est rare qu’un polar ait tous ses atouts et me mène par le bout du nez à ce point !
Si vous êtes des lecteurs de Bussi, vous ne serez pas déçus par son nouveau roman, si vous ne l’êtes pas, faites comme moi et donnez-lui une chance car cet opus là en vaut largement la peine.
Un grand merci à Babelio et aux Editions Presse de la Cité pour ce coup de cœur, j’en redemande !
Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
L’histoire accroche tout de suite !!
Oui !!
Bon, et bien là je ne peux pas passer à côté : je le note !! Quant au titre, il me fait penser à une chanson de Mylène Farmer…
♫ Un maman a tort
Deux c’est beau l’amour
Trois l’infirmière pleure ♫
Il m’a fait aussi penser au premier tube de Mylène Farmer 😉 je veux absolument ton avis sur ce roman, vraiment j’ai adoré !!
Bon, je ne vais pas trop tarder à le lire… tu penses que je pourrais faire croire à Titine que Bussi est anglais et le passer en juin ?? 😀
Euh… je ne crois pas 😀
Mince alors !! On ne la fait pas, à Titine…
Deuxième billet positif sur ce livre aujourd’hui ! Je le note même si je n’avais pas vraiment apprécié Un avion sans elle pour lequel je trouvais l’histoire banale et les personnages inintéressants.
J’ai le même avis que toi sur Un avion sans elle, mais là on est dans une autre dimension, je t’invite vraiment à le lire !
Ce livre a l’air vraiment chouette. Je ne connais pas trop les auteurs récents de polar, à part les gros succès, cela me donne bien envie d’essayer !
Il est très bon Adeline, c’est même l’un des meilleurs que j’ai lu depuis longtemps !
Ohhh il me donne bien envie, je vois beaucoup de bonnes critiques! D’autant plus que c’est un auteur que j’ai envie de découvrir depuis un bon moment 🙂
Alors, c’est l’occasion où jamais de découvrir Michel Bussi avec ce très bon roman !
Tu me donnes envie là !! Tu vas participer à la rencontre lundi ? 🙂
Non je n’ai pas participé à la rencontre, je travaillais malheureusement !
J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman! Très réussi j’ai trouvé!
Nous sommes du même avis 🙂
J’ai également été déçue par un avion sans elle et par ne lache pas ma main. Parcontre j’ai adoré » n’oublier jamais »… je vais peut être me laisser tenter par celui ci !
Celui-ci est excellent, à mon avis tu devrais aimer !
je verrais si je le trouve d’occas ou à la médiathèque…
L’intrigue semble passionnante. Je ne peux que le noter, d’autant plus que tu as eu un coup de coeur !
Elle est passionnante Céline, oui il faut le lire absolument 🙂 !
Tu me donnes envie de le lire .
J’en suis très contente Mia !
[…] 2015 (2) : Maman a tort de Michel Bussi (512 pages) ; Broadway Limited tome 1 Un dîner avec Cary Grant de Malika Ferdjoukh […]
[…] . D’autres billets chez Albertine, Sharon, Bianca, […]
La couverture est superbe.
Il est dans ma liste, j’ai vraiment hâte de le commencer 🙂
Je te souhaite de l’apprécier autant que moi !
Il faut vraiment que je me décide enfin à découvrir cet auteur ! Vu le nombre d’avis enthousiastes croisés, dont le tien, je n’ai plus aucune excuse ^^ Merci 🙂
Celui-ci est vraiment excellent et une bonne occasion de découvrir l’auteur en effet !
Je n’ai jamais été trop tentée par Michel Bussi mais celui ci me fait de l’oeil depuis quelques jours déjà !
Alors n’hésite plus car tu vas te régaler avec ce titre !
Belle chronique ! J’ai très envie de découvrir l’auteur !
Merci Sybille ! je te conseille de le découvrir avec ce titre, j’ai adoré !
Depuis le temps que je le vois à mon France Loisir, il va vraiment falloir que je me le prenne !
J’ai vraiment adoré et j’espère qu’il en sera de même pour toi
[…] Maman a tort de Michel Bussi (512 pages) […]
Bien, je crois que j’ai trouvé mon prochain achat… Comme quoi, tu sais donner envie !
Je viens de découvrir ton blog mais as-tu lu Les visages de Kellerman ?
J’en suis ravie, j’ai adoré ce roman, j’espère qu’il en sera de même pour toi ! Je n’ai pas lu Les visages de Kellerman mais il est dans ma pal et toi ?
[…] pas ma main de Michel Bussi. Vous vous souvenez sans doute que j’avais eu le coup de cœur pour Maman a tort, j’espère que celui-ci m’emballera tout […]
[…] Maman a tort de Michel Bussi, un polar grand public certes mais rudement bien ficelé. Bussi nous balade pendant plus de 500 pages, multiplie les fausses pistes, je me suis laissée prendre au piège et c’est assez rare en matière de polar en ce qui me concerne. […]
[…] attendu Michel Bussi, qui fait toujours un carton, et qui m’avait épaté avec son dernier titre Maman a tort , j’espère que Le temps est assassin sera tout aussi […]
[…] Maman a tort, le précédent opus de Michel Bussi avait été l’un de mes coups de cœur de 2015, j’ai donc […]
[…] famille est ma quatrième incursion dans l’univers de Michel Bussi, après Un avion sans elle, Maman a tort et Le temps est assassin. Après le Jura, Le Havre et la Corse, place à Mornesey, une île […]
[…] ma main est ma cinquième incursion dans l’univers de Michel Bussi, après Un avion sans elle, Maman a tort et Le temps est assassin et la deuxième de l’été, après Sang famille. Après le Jura, Le […]
[…] trop fort est ma sixième incursion dans l’univers de Michel Bussi, après Un avion sans elle, Maman a tort, Le temps est assassin, Sang famille et Ne lâche pas ma main. Après le Jura, Le Havre, la Corse, […]
[…] noirs est ma septième incursion dans l’univers de Michel Bussi, après Un avion sans elle, Maman a tort, Le temps est assassin, Sang famille,Ne lâche pas ma main et J’ai dû rêver trop fort. Après […]
[…] redouté est ma huitième incursion dans l’univers de Michel Bussi, après Un avion sans elle, Maman a tort, Le temps est assassin, Sang famille, Ne lâche pas ma main, J’ai dû rêver trop fort et […]
[…] le thème puissant de la maternité déjà présent dans Maman à tort ou J’ai du rêver trop fort, Michel Bussi nous propose un thriller comme il sait si bien les […]