Paris, fin du XIXe siècle, entre la butte Montmartre et les quartiers chics de la capitale, Fanny, jolie fleur ambitieuse et maligne de bientôt seize ans, met tout en œuvre pour s’extraire de sa condition. Elevée par une fille-mère, ancienne prostituée et alcoolique, elle gagne sa vie en posant pour des peintres en mal de gloire en espérant un avenir meilleur. Pour parvenir à ses fins, elle mise sur sa beauté, son culot, et trois hommes : Geoffroy, le bel aristocrate, Nathan, le médecin philanthrope, et Sam, compagnon de route de toujours… Elle parviendra à se hisser à la condition enviée de nourrice dans une belle maison bourgeoise, en sacrifiant sa propre famille, mais Fanny, imprévisible, n’en a jamais assez…
Montmartre, fin du 19è siècle. La jeune et belle Fanny vit sur la Butte avec sa mère Abigaëlle, un modèle qui ne l’a jamais aimé et son beau-père Henri, artiste peintre, qui lui apporte un peu d’affection mais qui n’a pas encore rencontré le succès.
La petite famille vit chichement et Fanny, qui a quitté très tôt les bancs de l’école, pose pour les peintres et se fait courtiser par Sam, l’un de ses voisins. Mais Fanny ne veut pas de cette vie de gagne-petit et a de l’ambition à revendre, elle veit s’élever socialement et rejoindre les belles avenues de la capitale. Sa beauté lui permet de caresser son rêve de très près lorsqu’elle croise le chemin de Geoffroy, un bel aristocrate qui achète quelques toiles d’Henri.
Fanny se met alors en tête de séduire Geoffroy et de s’en faire épouser. Hélas pour elle, l’aristocrate est un coureur et doit faire un beau mariage. Nathan, l’ami de Geoffroy l’avait bien mise en garde mais elle n’a eu cure et la voilà dans de beaux draps…
Ce que Fanny veut… est une romance historique agréable et une belle balade dans le Paris et le Montmartre de cette fin du 19è siècle. Karine Lebert nous conte la trajectoire d’une femme, sans instruction, servie par sa seule beauté, qui refuse sa condition.
L’auteure dresse aussi le portrait social de cette fin de siècle à travers les différents protagonistes du roman : les aristocrates à bout de souffle qui épuisent leurs derniers privilèges, les ouvriers qui rêvent d’une vie meilleure et les bourgeois qui prennent le pouvoir.
D’un point de vue historique, je ne suis pas déçue, je trouve que le roman de Karine Lebert restitue bien cette époque, on a même droit à un chapitre sur l’incendie du Bazar de la Charité (le sujet du roman de Gaëlle Nohant La part des flammes).
D’un point de vue romanesque par contre, rien de bien nouveau sous le soleil. L’intrigue et les personnages sont plutôt attendus, quant à l’héroïne, si on se ressent de la sympathie pour elle au début, elle finit par nous agacer par son entêtement et son égoïsme.
Pour autant, Ce que Fanny veut… ne manque pas de charme si on est à la recherche d’un roman léger (à lire l’été par exemple) ou un amateur de romance historique.
Merci à Laëtitia et aux Editions Presse de la Cité pour cette promenade montmartroise !
C’est un livre qui a l’air sympathique, mais je ne pense pas qu’il arriverait à me passionner. Je passe mon tour ^^
Tant pis pour Fanny 😉 !
Mauvais point si l’héroïne peut vite devenir agaçante. Je tenterai quand même peut-être, j’aime beaucoup le romanesque et les romans historiques!
J’ai trouvé qu’elle l’était mais sinon c’est un romance historique sympathique !
dommage si l’intrigue n’a pas su te captiver! Les romans historiques ont beau être très bien renseignés, si la plume de l’auteur n’est pas au rendez-vous, toutes ces recherches sont un peu gâchées. Je garde tout de même le titre en mémoire si jamais je le croise et que j’ai envie de quelque chose de léger. Et puis une petite balade dans Montmartre, je ne refuse jamais…
L’intrigue est assez convenue mais ce roman se lit très bien, la plume de l’auteur est loin d’être désagréable !
J’espère qu’elle s’améliore au fil des pages car je n’aime pas trop ce caractère.
Pour l’instant, je passe mon chemin mais je retiens ce titre et cette belle couverture.
Elle ne s’améliore pas trop non
Je l’ai surtout aimé moi aussi pour le contexte historique que j’ai trouvé très très bien restitué ! L’épisode du Bazar de la Charité m’a même donné envie de me procurer le roman de Gaëlle Nohant, La part des flammes ! Après, c’est vrai qu’il arrive beaucoup, beaucoup de choses à cette Fanny… Mais j’ai sans doute dû lire le roman au bon moment car l’égoïsme du personnage ne m’a pas vraiment dérangée…
Le contexte historique est très bien reconstitué je suis d’accord, après l’égoïsme de l’héroïne m’a un peu dérangée mais cela reste une lecture agréable
Je lis peu de romans historiques, mais celui-là a l’air plutôt sympa ! J’aime beaucoup l’histoire de Paris, de la deuxième moitié du XIXème à nos jours…
Et ma maman s’appelle Fanny, alors ce serait sans doute un joli clin d’oeil !
J’espère qu’il te plaira alors et qu’il plaira à ta maman !
Un roman qui pourrait me plaire 😉 mais bon, j’ai juste peur que l’héroïne m’agace un peu…
C’est le gros reproche que je lui fais, elle m’a vraiment agacée cette Fanny 😉
Rien que pour la partie historique, je lirais bien ce livre 🙂 Merci pour la découverte!
Tout le plaisir est pour moi 🙂
Un roman qui a l’air vraiment sympa. Et tu sais à quel point j’aime cette période historique (si, en plus, il est fait référence à l’épisode du Bazar de la Charité…). Je pense que si je croise la route de ce roman, je me laisserai tenter. Cela a tout l’air d’une lecture idéale pour l’été.
Je te le prêterai quand tu viendras 😉
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