Elle a tout : l’argent, la célébrité, le glamour… et une condamnation pour meurtre ! Après un procès qui a passionné l’Amérique, la jeune Janie Jenkins est reconnue coupable de l’assassinat de sa mère, la très fortunée et très mystérieuse Marion Dressner. Dix ans plus tard, le procès est révisé en appel, la libération de Janie scandalise le pays, convaincu de la culpabilité de la riche héritière. Janie est-elle coupable ou innocente ? Elle-même n’en a pas la moindre idée. Trop ivre la nuit du meurtre, elle n’a plus aucun souvenir de ses faits et gestes. Ne lui reste en mémoire que les deux derniers mots prononcés par sa mère, deux mots mystérieux qui vont la conduire à aller chercher les réponses à toutes les questions qu’elle se pose dans une petite ville du Middle West.
Jane Jenkins sort tout juste de prison. Voilà dix ans qu’elle est à l’isolement, depuis qu’elle a été reconnue coupable du meurtre de sa mère, la socialite Marion Jenkins. C’est elle qui a retrouvé sa mère, le corps criblé de balles. Plus tôt dans la soirée, elle avait eu ses mots terribles : « je voudrais que tu sois morte », prononcés sous le coup de la colère, les relations mère/fille n’ont jamais été au beau fixe, et de l’alcool, Jane est ivre morte et ne se souvient de rien.
Sans preuve et sur la seule foi de ces paroles et des témoignages des personnes de son entourage qui ne la porte visiblement pas dans leur coeur, elle est condamnée. Mais si les jurés l’ont déclaré coupables, elle ne sait pas ce qui c’est passé.
Dix ans plus tard, une enquête révèle que des éléments à charge ont été falsifiés dans le labo du LADP, elle est donc remise en liberté. L’occasion pour elle d’enquêter sur le passé de sa mère et d’avoir des réponses, notamment celle qui est la plus importante : est-elle réellement coupable du meurtre de sa mère ?
Mais avant de partir pour Ardelle, autrefois cité de la ruée vers l’or, d’où sa mère est originaire, elle doit se fondre dans l’anonymat le plus total car un bloggeur, Trace, la poursuit de sa haine depuis sa condamnation et la veut de nouveau derrière les barreaux. S’ensuit alors une course contre la montre pour Jane traquée par les internautes du monde entier, alléchés par la récompense de 50 000$ promise pour retrouver sa trace.
Ce roman a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie aux éditions Sonatine, une maison d’édition que j’aime beaucoup, leur catalogue est pointu et intéressant. D’aucuns affirmaient que Les réponses était le digne héritier de Les apparences de Gillian Flynn, de mon point de vue il n’en est rien même si ce polar signé Elizabeth Little se lit bien et qu’il est de bonne facture, il est loin d’entrer pour moi dans la catégorie polar magistral comme son prédécesseur.
Le construction du récit d’Elizabeth Little est très moderne, avec des incursions de mails, textos, captures d’écrans de Smartphones, extraits de blogs, d’articles de presse ou de livres, il est de ce point de vue très contemporain et cet aspect m’a beaucoup plu.
Le style en revanche est pour moi trop cru et familier, parfois limite vulgaire, ça colle bien à l’héroïne rien à redire c’est juste que moi je n’apprécie pas ce genre de ton mais c’est très personnel.
Autre bémol : les fameuses réponses tardent à venir, il y a beaucoup de longueurs et vous savez que je n’aime pas ça, j’ai même parfois lu certaines pages en diagonale tant il ne se passe rien à se mettre sous la dent. Quant au final, il est très abrupt mais j’étais contente d’en avoir fini avec ma lecture.
En bref, pas vraiment une déception car lorsqu’il y a un tel buzz, je me méfie, mais pas un super moment de lecture non plus. Un avis bien mitigé en ce qui me concerne, à vous de vous faire le vôtre…
Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
Bon, ben, je dois le lire, je me ferai mon petit avis… en espérant m’éclater plus que toi 😉
Je l’espère pour toi ! c’est pas la cata non plus mais pas l’éclate…
Aie, aie, aie…
Ce n’est pas la première chronique mitigée que je lis sur ce livre et c’est vrai qu’il avait bien fait parler de lui à sa sortie donc tu as eu raison de te méfier! Pas sûre que je le lirais!
Je l’ai emprunté donc je ne le regrette pas mais si je l’avais acheté je l’aurai un peu mauvaise je t’avoue !
je suis d’accord avec toi, je l’ai lu récemment (billet pas encore écrit) et j’ai été déçue par ce roman. D’habitude j’apprécie les romans Sonatine, et j’étais très curieuse de lire celui-ci, qui a été accompagné d’une campagne de pub assez agressive (si vous ne deviez lire qu’un thriller…) et de comparaisons flatteuses (Gillian Flynn, comme tu le soulignes), et je me suis retrouvée avec un roman au style très relâché et à l’histoire pas hyper bien ficelée, bref du très moyen.
Grosse déception de ma part. Du coup j’hésite à lire « La fille du train » qui fait vraiment le buzz en ce moment.
Nous sommes totalement du même avis sur le livre et sur le buzz autour ! Comme toi du coup je me méfie de La fille du train que l’on encense beaucoup et qui est accompagné lui aussi d’une campagne de pub plutôt agressive !
[…] 2015 (1) : Les réponses d’Elizabeth Little (431 pages) ; Pressentiments de Katherine Webb (410 […]
Je ne pense pas le tenter, car les longueurs je n’aime pas et le pitch de départ ne m’intrigue pas plus que cela. Merci pour ton avis ! =)
Dans ce cas, tu as bien raison de passer ton tour 🙂
Chronique intéressante… mitigée… mais l’histoire et l’intrigue me tentent beaucoup. Je pense que j’essaierai de le lire…
Pour la fille du train (Pour Eva), j’ai émis un avis sur mon blog (alapagedeslivres.wordpress.com).
Merci pour vos avis. A bientôt.
Je vais aller te lire de ce pas alors !
Je verrai l’avis de Belette. Pour l’instant, pas envie…
Son avis sera plus pointue que moi, la Belette est experte en matière de polar 😉
A voir. Mais j’ai surtout envie de sortir Les apparences de ma PAL cet été.
Très bon roman même si la fin n’est pas pour moi à la hauteur du reste, je ne peux que t’encourager à le lire cet été !
[…] me concerne. J’ai également lu un roman qui a fait le buzz sur la blogo et dans la presse : Les réponses d’Elizabeth Little, un policier qui ne m’a pas tout à fait convaincu et dont je ne […]
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