Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
Paris à la Toussaint. Le capitaine Mehrlicht, les lieutenants Dossantos et Latour sont appelés à l’hôpital Saint-Antoine : un patient vient d’y être empoisonné.
Le lendemain, c’est une famille entière qui est retrouvée sans vie dans un appartement des Champs-Élysées. Puis un couple de retraités à Courbevoie… Tandis que les cadavres bleutés s’empilent, la France prend peur : celle qu’on surnomme bientôt l’Empoisonneuse est à l’oeuvre et semble au hasard décimer des familles aux quatre coins de France depuis plus de quarante ans. Les médias s’enflamment alors que la police tarde à arrêter la coupable et à fournir des réponses : qui est cette jeune femme d’une trentaine d’années que de nombreux témoins ont croisée ? Comment peut-elle tuer depuis quarante ans et en paraître trente ? Surtout, qui parmi nous sera sa prochaine victime ? Dans la tornade médiatique et la vindicte populaire, chacun reconnaît la tueuse : elle est une voisine, une soeur, une ex, et la chasse aux sorcières s’organise. Mais derrière l’Empoisonneuse, c’est la Mort elle-même qui est à l’oeuvre, patiente et inexorable : nul ne lui échappera.
28 octobre, à l’approche de la Toussaint et de la fête des morts, les cadavres pleuvent. En quelques jours, une dizaine de personnes passent de vie à trépas. La faute à une empoisonneuse, décidée à éradiquer certaines familles de la surface de la terre.
Pour quelle raison agit-elle ? Est-ce son galop d’essai ou a-t-elle semé des cadavres un peu partout sur le territoire ?
Au 36 quai des Orfèvres, le capitaine Mehrlicht, ses adjoints les lieutenants Dossantos qui passe son temps à réciter le code pénal qu’il connait pas coeur et Latour, embourbée dans une histoire d’amour avec un sans-papier, affublés d’un inspecteur stagiaire particulièrement horripilant vont devoir faire face à l’appétit des médias et rondement mener l’enquête car la France a peur comme le disait si bien Roger Gicquel !
A lui seul le capitaine Mehrlicht vaut le détour. Une cigarette toujours au bec, toujours bougon, ce parisien dans l’âme qui imagine que la Province est restée au Moyen-Age, a un mauvais esprit de tous les diables, des sautes d’humeur en pagaille, une tabagie à donner le cancer rien qu’en le regardant, et il a pris comme souffre-douleur, le jeune stagiaire que le commissaire Matiblout lui a mis dans les jambes, et qui le mérite bien d’ailleurs.
Après L’heure des fous (que je n’ai pas lu), Nicolas Lebel et ses personnages reprennent du service dans Le jour des morts, un polar bien écrit et bien ficelé qui m’a emballée.
Vous le savez, le roman policier est un genre que j’aime beaucoup, qu’il soit classique, historique ou très contemporain, je suis cliente mais une cliente difficile et si ce roman sort pour moi du lot c’est que son intrigue est originale, ses personnages mémorables avec une réelle épaisseur et que le style de l’auteur est juste très bon.
La plume de l’auteur est riche, avec des expressions et des jeux de mots hauts en couleur et des dialogues percutants. Il y a aussi une vraie atmosphère que Nicolas Lebel prend le temps d’installer, juste ce qu’il faut, sans longueurs.
Quant à l’intrigue, elle est bien ficelée comme je le disais plus haut, maîtrisée, intense, sans violence ni surenchère d’aucune sorte, bref j’ai adoré.
Outre l’aspect policier et traque de la tueuse en série qui m’a le plus intéressé, Nicolas Lebel aborde aussi la question du pouvoir conféré par l’argent ou son statut social, la toute-puissance de certaines familles qui s’approprient les postes clés de l’Etat, la culture…
En bref, n’attendez pas la Toussaint pour vous précipiter sur Le jour des morts, quant à moi il me tarde de lire L’heure des fous.
Je dois lire le premier en décembre ! 😀 Ou en janvier, je ne connais pas mes dates de LC par coeur 😉
Je vais sans doute acheter L’heure des fous sous peu tellement j’ai aimé celui-ci !!
Je les ai tous les trois, mais pas encore eu le temps de les commencer !
Je ne connaissais ni le livre ni l’auteur, mais tu m’intrigues 🙂
Tant mieux car il mérite d’être lu, Nicolas Lebel a beaucoup de talent !
Oh je suis intriguée également ! =)
Je suis ravie de faire connaître ce titre !!
aiii le genre de livre que j’affectionne 😉
J’espère que tu auras l’occasion de le lire alors !
Vais me l’acheter 😉
Après un tel avis, je ne peux que noter ce titre, d’autant plus que je suis en plein dans une période policier en ce moment ^^
Vu que tu es dans une veine polars, moi aussi d’ailleurs, il faut que tu le lises absolument !!
Je vais faire le chemin inverse : j’ai déjà lu « L’heure des fous » que j’avais bien apprécié. Et j’ai déjà « Le jour des morts » dans ma PAL. Il n’y trainera pas trop longtemps j’espère.
Et moi je vais acheter L’heure des fous 😉
[…] de Robert Goddard (715 pages) ; Etrange printemps aux Glénan de Jean-Luc Bannalec (428 pages) ; Le jour des morts de Nicolas Lebel (416 […]
[…] lente et morose m’a un peu gênée. Enfin, je ne suis passée pas loin du coup de cœur avec Le jour des morts de Nicolas Lebel que j’ai adoré, une histoire de vengeance qui prend racine à l’épuration […]
C’est noté! Merci pour ce billet qui donne furieusement envie de se plonger dans cette série policière. J’espère être aussi conquise que toi.
Je l’espère aussi Claire d’autant que tu vas avoir la chance de le rencontrer bientôt !
[…] Le jour des morts de Nicolas Lebel (416 pages) […]
[…] il y a quelques semaines seulement j’étais épatée par Le jour des morts de Nicolas Lebel, je suis donc ravie de pouvoir retrouver la formidable plume de l’auteur dans […]