Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
Quand April Vogt, expert en mobilier, apprend qu´un appartement fermé depuis soixante-dix ans vient d´être découvert à Paris, elle est loin de s´imaginer les richesses et les secrets qu´il renferme. Au milieu des nombreux trésors, April trouve le journal de Marthe de Florian, la très séduisante demi-mondaine qui y vécut en multipliant les amants. Comprendre la tumulteuse histoire de cette femme libre conduit April à une véritable plongée au cœur du Paris des artistes et des hommes politiques de la Belle Époque.
April Vogt est commissaire-priseur chez Sotheby, spécialisée dans le mobilier ancien. Elle vit et travaille à New York et traverse une crise conjugale depuis que son mari Troy, un magnat de la finance, lui a avoué l’avoir trompé avec l’une de ses collaboratrices.
Lorsque l’antenne parisienne de Sotheby lui propose de se charger de l’estimation de l’appartement de Marthe de Florian, elle s’empresse d’accepter, fuyant ainsi son mari et lui permettant surtout de retrouver Paris, une ville qu’elle connaît bien puisqu’elle y a habité pendant plusieurs années.
Lorsqu’elle arrive sur place, elle découvre l’étendue du travail gigantesque qui l’attend. L’appartement situé dans le 9è arrondissement de Paris est grand et entièrement rempli de bibelots et meubles en tous genres mais ce qui lui saute immédiatement aux yeux, c’est le portrait de la maitresse de maison peint par Boldini, estimé au bas mot à 1 million d’euros et totalement inconnu jusqu’alors.
Ce premier roman signé Michelle Gable s´appuie sur une histoire vraie résumée à l’intérieur de l’ouvrage, celle de Marthe de Florian, une demi-mondaine qui a connu son heure de gloire dans les années 1890 et de son formidable patrimoine, oublié dans un appartement fermé pendant 70 ans.
L’auteure alterne entre l’année 2010, date de la découverte de l’appartement, celle d’April qui nous permet d’accéder au métier de commissaire-priseur et nous montre les coulisses d’une vente aux enchères, ce que j’ai trouvé absolument passionnant.
Et les années 1890 à 1900, celles de l’ascension de Marthe de Florian, que l’on suit pas à pas grâce à son journal. Petite provinciale sans le sou mais à la beauté certaine, qui, grâce à son métier de serveuse aux Folies Bergères, va accéder à un certain nombre de messieurs riches qui ne resteront pas insensibles à son charme et lui permettront de vivre la vie luxueuse qu’elle désire.
L’époque est favorable aux cocottes et aux horizontales, certaines sont fameuses et sont devenues richissimes comme La belle Otéro, Cléo de Mérode, Liane de Pougy ou Emilienne d’Alençon, la plupart ont fini dans la misère, une fois leur beauté fanée. C’est la grande peur de Marthe de Florian qui mise justement sur son intérieur pour ne pas à son tour sombrer dans le dénuement.
Le pitch de ce roman que j’ai découvert par hasard à la médiathèque m’intriguait : un appartement fermé pendant 70 ans, une femme d’une beauté exceptionnelle, la folie de la Belle Époque et les horizontales.
Tous les ingrédients étaient réunis pour me plaire et ce fut le cas même si l’auteure aurait pu s’abstenir d’y introduire une romance un peu mièvre entre le beau notaire de la famille et la commissaire-priseur mais je pense que ça a du beaucoup plaire aux lectrices américaines et que c’était certainement plus vendeur ainsi, dommage mais ça ne m’a pas vraiment gêné dans ma lecture, donc tout va bien !
Comme je vous le disais, j’ai beaucoup aimé découvrir l’envers du décor de ce métier très particulier de commissaire-priseur et que je trouve tout à fait fascinant. Michelle Gable, dont c’est ici le premier roman, jongle habilement entre les deux époques et j’ai passé un très agréable moment avec April et Marthe !
J’aime beaucoup les romans historiques qui mêlent deux époques…donc celui-ci me fait très envie !
J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi !
Merci pour cette référence. Je n’en avais jamais entendu parler.
Contente de te l’avoir fait découvrir !
Pareil, surtout que celui-ci est inspiré de faits réels !
Je l’ai d’ores et déjà ajouté à ma wishlist. Merci pour cette découverte.
Tout le plaisir est pour moi !!
Ah je l’ai commencé justement car il faisait partie d’une promotion en numérique ! J’espère aimer autant !
Je te souhaite une bonne lecture alors 🙂
ça me donne envie ! Je note ! 🙂
Très contente de t’avoir convaincue !
Je ne connaissais pas mais vu qu’il a tout pour me plaire : je le note !
Il devrait te plaire Céline !
Oh, ça a l’air drôlement chouette !
J’ai beaucoup aimé en tout cas !
Il a l’air vraiment sympa ce roman !
En plus, j’aime assez bien quand c’est inspiré de faits réels.
Je le note ! 🙂
Super !! J’espère que tu auras l’occasion de le lire
Bravo pour le pavé 😉 Je le note, pourquoi pas…
Oui mine de rien j’honore mon challenge en plus d’avoir fait une belle lecture !
[…] 2016 (2) : L’appartement oublié de Michelle Gable (492 pages) ; Vertigo 42 de Martha Grimes (425 pages) […]
J’aime penser que les choses et les lieux ont une histoire. C’est a fortiori le cas d’un tableau.
Cet appartement oublié pourrait me plaire…
Je partage ce point de vue et c’est pour cette raison que je l’ai emprunté !
Mmm cela donne envie ! Merci pour la découverte !
[…] qui m’a passionnée sur l’univers des cocottes et des commissaires priseurs : L’appartement oublié de Michelle Gable que j’ai trouvé réussi même si l’histoire d’amour […]
[…] L’appartement oublié de Michelle Gable (492 pages) […]
je l’ai commencé tout à l’heure, pour l’instant j’aime beaucoup 🙂
je suis tout à fait d’accord avec toi! très bon livre, même si l’histoire privée d’April n’a pas grand intérêt!