Le Chapman’s Paradise est anéanti : le minable directeur artistique a causé l’effondrement de la scène en pleine représentation. Les danseuses sont au chômage, et les frères Chapman, en plein désarroi. Pourtant, la grande rue blanche continue de les hypnotiser. Il faudrait juste trouver une idée de spectacle vraiment nouvelle… et trouver de l’argent. Peut-être en revendant l’usine familiale… ?
Après l’inauguration catastrophique du Chapman’s Paradise qui a vu s’effondrer la scène et avec lui les rêves de ses deux patrons, les danseuses sont au chômage et George Chapman, le doux rêveur, noie son chagrin dans l’alcool.
Il est à deux doigts de tout abandonner car son mariage fait naufrage, en plus du reste. Mais c’est sans compter son frère ainé Lenny, qui bien que contre le projet au départ, veut désormais s’y consacrer à plein temps.
Les deux frères vendent donc l’usine familiale afin d’avoir des capitaux frais et transforment le cabaret du Chapman’s Paradise en nightclub, façon Cotton Club, sous la férule de Billy O’Neill, féru de jazz.
Les voilà donc qui repensent tout le spectacle et ils peuvent compter sur Fanny, la jolie danseuse éprise de George, pour les soutenir dans ce projet car elle croit en eux et au potentiel du lieu.
Deuxième volet de Broadway une rue en Amérique et suite et fin de ce charmant diptyque qui nous plonge au cœur de la scène new-yorkaise au temps de la Prohibition.
J’ai retrouvé avec grand plaisir la belle Fanny au grand cœur et les frères Chapman, je suis sous le charme de ces deux albums dont le scénario n’est certes pas très original, mais dont l’ambiance est très réussie.
Les planches de Djief rendent avec brio l’atmosphère de cette époque trouble de la Prohibition où l’alcool coule à flot et qui vit un grand bouleversement au niveau artistique. Les clubs de jazz font leur apparition et avec eux des musiciens de grand talent comme Louis Armstrong ou Duke Ellington et leurs orchestres nègres comme on les appelait à l’époque.
Broadway Une rue en Amérique tome 2 nous propose, comme dans le tome 1, l’envers du décor : la construction d’une revue ou d’un spectacle, les auditions… même si l’auteur effleure le sujet qui aurait mérité plus de pages mais aussi toute la gestion d’un cabaret à une époque où la concurrence fait rage puisque les établissements sont nombreux mais ils sont nombreux aussi à faire faillite.
Le scénario est comme je le disais un peu trop lisse et prévisible mais graphiquement parlant c’est une vraie réussite, les dessins sont très élégants et la maitrise des couleurs rendent bien l’ambiance festive des nuits new-yorkaises.
Une lecture plaisante avec des personnages touchants, que l’on suit avec plaisir et dont on a envie qu’ils réussissent. Une belle plongée au cœur de ces années folles que j’affectionne tant et dont je vous recommande la lecture, si comme moi, vous vous intéressez à ces années-là.
J’adore la couverture.
Et toute la bd est à l’avenant, graphiquement c’est une très belle bd !
Ce diptyque me fait très envie ! =) Dommage que parfois on reste en surface.
Oui dommage mais j’ai tout de même pris plaisir à cette lecture
Hello! C’est chouette de voir ce que les autres lisent. Jolie couverture ; -)
Très belle en effet !
[…] !! J’ai retrouvé avec plaisir le Chapman’s paradise et les protagonistes de Broadway une rue en Amérique tome 2 de Djief, suite et fin du dyptique, toujours aussi charmant même si c’est un peu lisse, le […]