Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
1933. Comment Theo Edevane, adorable poupon de onze mois, a-t-il pu disparaître durant la nuit de la Saint-Jean ? Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l’enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour les filles Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l’abandon.
Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune détective londonienne en vacances dans les Cornouailles, curieuse et momentanément désœuvrée, s’intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l’enquête, au grand dam de l’une des sœurs aînées de Theo, Alice, devenue écrivain à succès.
Lors de la traditionnelle fête de la Saint-Jean des Edevane en Cornouailles en 1933, le jeune Théo, tout juste âgé de 11 mois s‘est volatilisé. La famille et la police pensent au départ à un accident mais ils ont beau fouiller les bois environnants et draguer le lac, Théo est introuvable.
2003, Sallie est inspectrice de police à Londres, en congés forcés après qu’elle ait parlé d’une affaire en cours à la presse, elle décide de rejoindre son grand-père qui vient de s’installer en Cornouailles, et au détour d’une promenade, elle découvre la maison du Lac, propriété des Endevane, désertée depuis près de 70 ans.
Intriguée par cette demeure à l’abandon et le drame qui s’est noué autour du petit Théo, Sallie décide d’enquêter sur ce fait divers. Elle fait des recherches, va à la rencontre de l’inspecteur en charge de l’affaire à l’époque et demande à rencontrer Alice, la sœur aînée de Théo, devenue auteure de romans policiers à succès.
Mais la vieille dame oppose un refus catégorique à ce qu’on vienne fouiller dans le passé de sa famille et semble craindre la vérité. Aurait-elle quelque chose à se reprocher ?
Lorsque j’ai reçu L’enfant du lac, ma copinaute Claire m’a ausitôt proposé une lecture commune. Il faut dire qu’elle est une inconditionnelle de Kate Morton, contrairement à moi. J’avais découvert la jeune romancière australienne avec Le jardin des secrets que j’avais adoré mais j’étais passée totalement à côté de son autre titre Les brumes de Riverton, ce qui m’avait refroidi.
Quelques 640 pages plus tard, je suis réconciliée avec Kate Morton. Certes, pour moi L’enfant du lac est moins bon que Le jardin des secrets, mais l’auteure nous livre ici une histoire très intéressante même si j’ai quelques bémols !
Tout d’abord, le récit a du mal à démarrer : pendant près de 150 pages, Kate Morton pose le décor et les personnages et on se demande franchement quand on va vraiment rentrer dans le vif du sujet.
Ensuite, c’est un pur régal ! Des allers-retours entre 1933 et 2003 mais en plus de ces deux dates charnières, Kate Morton nous emmène aussi juste avant et pendant la première guerre mondiale puis pendant la seconde guerre mondiale, ce ne sont que quelques scènes mais elles sont très importantes et l’auteure nous montre ainsi qu’elle excelle toujours à multiplier les époques.
Autour de la disparition du jeune Théo, l’auteure aborde ce qu’on appelle le stress post-traumatique des soldats et en particulier celui d’Anthony le père de Théo, détruit par l’horreur des tranchées et que sa femme bien-aimée Eléanor protège jusqu’au bout.
Il est aussi beaucoup question d’enfance à travers « Eleanor sur le seuil magique » le roman de Daffyd Llewellyn qui a abandonné la médecine pour se consacrer à la littérature et qui a fait de Eleanor, une héroïne à la Alice au pays des merveilles.
J’ai adoré toute cette partie qui couvre la quasi-intégralité du roman, le récit est foisonnant, bien documenté, bien construit, les personnages féminins intéressants, les propos sur les conséquences du premier conflit mondial, aboutis, rien à redire.
Mais ça se gâte dans les cent dernières pages, le dénouement est facile et prévisible et j’avoue que ça m’a déçue, j’aurai préféré que Kate Morton cède moins à la facilité et nous offre un final à la hauteur du reste du roman.
Ceci mis à part, L’enfant du lac est un très bon roman historique qui m’a passionnée et tenue en haleine pendant la grande majorité du récit.
Un grand merci à Anne et aux éditions Presses de la cité pour cette belle lecture !
L’avis de Claire
J’aime beaucoup l’auteure et notamment « les heures lointaines ». Tu me donnes très envie de me replonger dans son univers avec celui-ci !
Si tu aimes Kate Morton, celui-ci va beaucoup te plaire
[…] 2016 (2) : La maison du Cap de Françoise Bourdon (490 pages) ; L’enfant du lac de Kate Morton (635 […]
J’avais beaucoup aimé Le jardin des secrets et La scène des souvenirs de cette auteure, je lirais bien celui – ci également 🙂
Je suis très tentée par La scène des souvenirs
J’ai hate de le lire celui là j’aime Beaucoup Kate Morton!
Il va te plaire Catherine !
Il me fait un peu penser à la série Cold Case, dans le genre retour dans de vieilles affaires non résolues ^^ En tout cas il me tente bien !
Il y a un petit côté cold case en effet !
Je ne connais pas encore les romans de cette auteur pourtant ce n’est pas faute d’en avoir envie.
Il faut absolument que tu les découvre, je te conseille Le jardin des secrets, le meilleur pour moi
Nos avis, une fois encore, se rejoignent ma chère Bianca. J’ai trouvé dommage de connaître cent pages avant la fin le dénouement.
En te relisant, un autre regret a surgi: celui que le conte inspiré d’Eleanor ne soit pas plus développé. Comme dans le Jardin des secrets, j’aurais aimé le voir plus développé…Surtout que les quelques extraits mettaient l’eau à la bouche.
Je suis ravie en tout cas d’avoir fait cette LC avec toi.
Contente de l’avoir lu avec toi et d’avoir échangé pendant notre lecture !
Ce livre a l’air très bien. Il n’a que des bonnes critiques.
C’est un bon roman, qu’on a du mal à lâcher quand il démarre vraiment
Huum, 150 pages pour démarrer, c’est pire que du diesel, ça ! 😆 Tu m’excuseras, mais je passe ! 😛
Le début et la fin pêchent mais entre les feux quel régal !
Oui, mais faut attendre longtemps de serveur pour qu’il te serve le régal ! 😆
Un nouveau roman de Kate Morton pour la collection 🙂 Merci pour ton avis !
Tout le plaisir est pour moi
[…] mois de mai m’a également permis de retrouver Kate Morton grâce à son dernier titre paru L’enfant du lac, une très belle lecture avec un schéma narratif propre à l’auteur fait d’allers et […]
[…] Kate Morton que j’avais découvert avec Le jardin des secrets, Les brumes de Riverton et L’enfant du lac. La prisonnière du temps nous propose une atmosphère que ne renierait pas l’immense Daphne du […]