Dans l’ombre de Sherlock Holmes, Wiggins rêve de devenir un grand détective. Quand sa mère est accusée à tort d’avoir dérobé des objets de valeur chez le comte et la comtesse Brazenduke, Wiggins court à son secours. Ses soupçons se portent bien vite sur Marjorie, la fille des Brazenduke, qui semble avoir de drôles de fréquentations… C’est le début d’une filature mouvementée.
Wiggins est un jeune garçon vivant dans le misérable quartier londonien de sinistre réputation, Whitechapel. Il gagne sa croute en vendant des journaux dans les rues de Londres.
Sa mère vient d’intégrer la cuisine d’une grande demeure, celle du duc et de la duchesse de Braznduke mais depuis son arrivée des objets de valeur disparaissent. Les maîtres de maison et les domestiques ont tôt fait de l’accuser de ces vols et la malheureuse demande l’aide de Wiggins pour l’innocenter.
Elle confie ses soupçons à son fils : Marjorie Brazenduke semble avoir de drôles de fréquentations, et si c’était elle la coupable ? Wiggins va alors la prendre en filature avant de demander de l’aide à son maître dont il rêve de prendre la succession, le fameux détective consultant, Sherlock Holmes.
Nous avions découvert mon fils aîné et moi-même il y a quelques semaines Wiggins dans sa première enquête Wiggins et le perroquet muet. Suite directe de ce premier opus, Wiggins et la ligne chocolat confirme tout le bien que nous pensions de cette série policière à mettre entre les mains des apprentis détectives dès 10 ans.
Ce jeune Wiggins est décidément bien attachant et Béatrice Nicodème nous montre un héros une fois encore bien courageux et très attaché à sa maman. Il fera preuve de courage disais-je et de ténacité pour découvrir le fin mot de l’histoire et innocenter sa mère des accusations dont elle la victime.
Mais au-delà des vols commis chez les Brazenduke, Wiggins et Holmes vont découvrir une toute autre affaire, bien plus dangereuse celle-ci, qui les mènera sur les pas des anarchistes.
Béatrice Nicodème sait faire revivre à merveille la capitale anglaise de cette époque et fait découvrir à ses jeunes lecteurs la vie quotidienne d’un enfant pauvre de l’ère victorienne, un sort loin d’être enviable même si Wiggins n’est pas le plus mal loti.
Elle aborde ici aussi le mouvement anarchiste qui veut changer la société de la fin du 19è à coups de vols, bombes, de meurtres et d’attentats, un sujet survolé bien sûr, mais qui reste un sujet d’actualité hélas.
Un roman que je conseille à tous les apprentis détectives et à ceux qui souhaitent faire découvrir l’Angleterre victorienne et Arthur Conan Doyle à leurs enfants. Quant à nous, nous poursuivrons notre découverte de cette série qui nous plaît beaucoup.
J’adore cette collection aussi ! Il ne m’en manque qu’un seul, mais je ne désespère pas de mettre la main dessus ! 😉
Bonnes lectures holmésiennes avec les garçons !
Merci ! Mon grand est vraiment fasciné par sherlock et cette série lui plaît vraiment beaucoup
Tant mieux, une vocation d’holmésien est en train de naître !!
J’ai lu 2 aventures de Wiggins, il me semble, et j’ai bien aimé à chaque fois !
Pareil pour nous !
[…] ouvre mon mois anglais, stay tuned comme on dit. Enfin, deux lectures communes avec mon grand fils Wiggins et la ligne chocolat de Béatrice Nicodème qui nous a permis de retrouver notre jeune enquêteur en herbe et son patron […]
[…] de Béatrice Nicodème dont nous avions lus les deux premiers opus Wiggins et le perroquet muet et Wiggins et la ligne chocolat. Mon empereur de fils avait lu dans la foulée Wiggins chez les Johnnies, il était donc temps que […]
[…] de Béatrice Nicodème dont nous avions lus les deux premiers opus Wiggins et le perroquet muet et Wiggins et la ligne chocolat. Nous avons poursuivi il y a peu avec Wiggins chez les Johnnies et j’ai profité du mois anglais […]