Alors que la famille royale et toute la cour sont obligées de fuir Versailles pour éviter l’épidémie qui y règne depuis la mort du roi Louis XV, la princesse Elisabeth et son amie Angélique de Mackau sont bien décidées à retrouver le précieux tableau La Dame à la Rose, disparu depuis plus de 30 ans. C’est donc au château de Choisy qu’elles continueront leur enquête, toujours aidées de leur fidèle ami, le page Théo. Mais elles doivent faire face à un autre défi… comment prouver l’innocence du petit valet d’Elisabeth, Colin, accusé à tort de vol au sein du château ?
10 mai 1774, Louis XV, qu’on appelait quelques années encore auparavant Le bien-aimé, vient de s’éteindre à Versailles. Louis XVI monte le jour même sur le trône mais il doit délaisser le château car son grand-père est mort de la variole et les médecins craignent une épidémie.
La famille royale et pas moins de 500 courtisans prennent le chemin du château de Choisy, Elisabeth est bien sûr du nombre, accompagnée de Madame de Marsan, gouvernante des enfants de France et de Madame de Mackau, la sous-gouvernante et mère de sa meilleure amie Angélique.
Les deux enfants sont toujours décidées à venir en aide au vicomte Théo, le page d’Elisabeth, et elles sont en quête des deux autres automates qui les mèneront au tableau La dame à la rose, disparu depuis 30 ans, et propriété de la famille de Théo.
Alors qu’Elisabeth et Angélique font une promenade en calèche avec la toute nouvelle reine de France, Marie-Antoinette, leur calèche manque de renverser une paysanne et son fils Colin.
Emue devant le dénuement dans lequel ils vivent, la reine propose à Colin de devenir valet d’Elisabeth, ce qui lui permettra d’être nourri, logé et blanchi dans les communs du château.
Trop heureux, le garçon accepte et ne sait pas comment faire plaisir à sa nouvelle maîtresse pour la remercier de sa générosité. Lorsqu’il apprend qu’elle cherche Le violoniste, l’un des automates manquants, il se met à fouiller toutes les chambres et se retrouve bientôt accusé de vol… une accusation qui peut lui valoir le gibet.
J’avais découvert avec beaucoup de plaisir le mois dernier le premier tome de cette série consacrée à Elisabeth de France, la plus jeune sœur de Louis XVI, Le secret de l’automate, je me suis donc précipitée sur le second opus Le cadeau de la reine qui fait suite.
Au risque de me répéter, je fonds devant cette série toute mignonne destinée aux petites filles dès 8 ans. Quel plaisir de parcourir ces petits romans joliment illustrés par Ariane Delrieu et si bien écrits par Annie Jay.
Quant aux personnages, ils sont terriblement attachants, surtout lorsqu’ils fuient l’étiquette de la cour qui devait peser bien lourd sur les épaules des enfants et des jeunes gens.
Dans cette suite directe, Annie Jay change de décor et transporte ses personnages du château de Versailles à celui de Choisy. La suite de l’intrigue est bien développée et j’ai bien aimé rencontrer au fil de ma lecture les frères d’Elisabeth, le nouveau monarque Louis XVI, le comte de Provence et le comte d’Anjou, dont l’auteure nous dépeint les traits de caractère assez justement.
Que vous dire de plus que j’ai hâte que le tome 3 arrive à la médiathèque pour découvrir la suite des aventures d’Elisabeth, Angélique, Théo et Colin, rien si ce n’est de vous inviter à découvrir à votre tour cette série fraiche et intelligente, qui donnera le goût de l’histoire à ses jeunes lectrices.
Alors là, génial! J’adore! Je note!
C’est une chouette série, j’espère qu’elle te plaira
Je ne connaissais pas, cela pourrait plaire à ma fille 8 ans !
Elle a l’âge idéal pour cette série !
Décidément, cet album a l’air vraiment super mignon!
Ce n’est pas un album mais un roman avec des illustrations 😉
Ah, au temps pour moi 🙂
Ca fait un moment que j’ai envie de découvrir cette série…
Je n’ai lu que les deux premiers tomes, il faudrait que j’emprunte les autres à la médiathèque, c’est une bonne série pour les 8/10 ans !