Lu dans le cadre du challenge A tous prix (Grand prix de la critique BD 2012) :
» Il faut être souple si vous voulez espérer un jour devenir danseuse. Si vous n’êtes pas souple à 6 ans, vous le serez encore moins à 16 ans. La souplesse et la grâce ne s’apprennent pas. C’est un don. Suivante… »
Polina est une jeune danseuse russe de six ans qui fait son entrée dans une prestigieuse école de ballet dirigée par le professeur Bojinski qui va devenir son mentor.
L’homme est réputé pour son classicisme, pour sa sévérité et son exigence, son ton cassant a déjà poussé nombre de ses élèves à s’en aller en claquant la porte. Polina, elle, s’accroche à son rêve.
Bastien Vivès retrace librement ici dans cet épais roman graphique le parcours et la trajectoire de la jeune danseuse étoile Polina Semionova. On la voit évoluer de ses débuts, toute petite fille, jusqu’à l’âge adulte, en passant par son premier amour, ses premières scènes et enfin son succès.
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans cette bande dessinée dépouillée et en noir et blanc, deux éléments qui m’ont un peu bloqué mais qui servent pourtant très bien les propos et l’histoire mais une fois passé ce cap, je me suis intéressée à cette jeune fille et au contexte dans lequel elle évolue.
Comme tout le monde le sait, la danse est une discipline particulièrement exigeante tant au niveau du corps que du mental, il faut être très bien armé pour supporter toutes les épreuves par lesquelles passent un danseur ou une danseuse avant d’avoir le droit d’être dans la lumière, sur une scène.
A travers le parcours de son héroïne Polina, Bastien Vivès parle à mon avis très justement des rapports très forts qui peuvent exister entre un professeur et son élève, mais aussi de l’opposition entre tradition et modernité dans la danse alors qu’elles pourraient être complémentaires.
Pour autant on a du mal à comprendre les personnages que l’auteur met sous nos yeux, l’accent est mis sur le dessin, il y a peu de dialogues et l’auteur suggère leurs sentiments plus qu’il ne les expose.
On a aussi du mal à s’attacher à Polina, on ne sait pas pourquoi elle danse mais j’ai aimé son évolution, sa prise d’indépendance.
Vous l’aurez compris, il m’a manqué du texte pour faire du liant entre les différentes scènes, époques et nous mais si le thème de la danse vous passionne, Polina devrait vous intéresser.
Le monde de la danse et de sa rigueur me passionnent… Aussi il faut vraiment que je me procure cette BD ! C’est bête jusqu’à présent je ne l’ai pas trouvée en librairie…
Si cet univers te passionne, Polina ne peut en effet que t’intéresser, j’espère que tu finiras par la trouver !
Je ne pensais pas que cet album allait me plaire, d’autant plus avec ce thème de la danse. Néanmoins, j’ai adhéré au style de Bastien Vivès, et été agréablement surprise par le récit. C’est vrai qu’il arrive à faire passer pas mal de sentiments avec son dessin, sans mettre beaucoup de dialogues. En tout cas, Polina fait partie des albums dont je me rappelle, même plusieurs années après sa lecture.
Je me permets de te laisser le lien vers ma chronique : https://leslecturesdecaro.wordpress.com/2012/04/23/polina/
Je suis contente qu’il t’ait autant plu Caro !
[…] pour finir, trois bandes dessinées. On commence par Polina de Bastien Vivès qui nous retrace le parcours d’une danseuse étoile russe, de sa plus […]