Lu dans le cadre du challenges 1 pavé par mois et Les 10 pavés que j’aimerai sortir de ma PAL cet été (3/10) :
Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…
Polly Waterford est une trentenaire qui a tout perdu. Depuis plusieurs années, elle filait le parfait amour avec son petit ami Chris avec lequel elle avait créé une entreprise de graphisme.
Pendant une décennie, leur petite entreprise était florissante mais hélas pour eux, la crise passant par là, les clients se sont faits de plus en plus rares et leurs dettes sont allées croissant.
Mis en faillite, le couple a du vendre leur appartement et presque l’intégralité de leurs biens et se sépare. Polly trouve refuge chez sa meilleure amie Kerenza le temps de trouver un job et un appartement mais ses candidatures sont toutes refusées.
C’est alors qu’elle tombe sur une petite annonce et quitte Plymouth pour s’installer dans une ancienne boulangerie d’une île des Cornouailles, Mount Polbearne, seulement reliée à la terre ferme par une chaussée submersible.
Pour, elle qui vaut un véritable culte au pain sous toutes ses formes, c’est l’aubaine même si le lieu est d’une saleté repoussante et que sa logeuse, particulièrement acrimonieuse, ne l’accueille pas à bras ouverts….
Voilà un joli roman feel-good, à la fois gourmand et rafraichissant, idéal à lire l’été, sur la plage. Avec Polly, nous faisons la connaissance d’une galerie de personnages hauts en couleur et au grand coeur : Tarnie et son équipage de pêcheurs, Reuben l’excentrique millionnaire de la Silicon Valley, Kerenza, Huckle l’apiculteur américain, Patrick le vétérinaire…
A travers le quotidien de l’ex-citadine, on prend conscience de la dure vie sur une île presque coupée du monde, le difficile travail des pêcheurs et on assiste à la reconstruction de l’héroïne à coups de foccacia et autres pains qui nous font saliver tout au long du récit.
Si l’histoire ne sort pas des sentiers battus et qu’elle est plutôt conforme aux romans feel-good particulièrement en vogue cette année à savoir que l’héroïne qui a tout perdu décide de changer de vie et, cerise sur le gâteau, trouve l’amour, ce qui change ici c’est le décor rude mais magnifique de cette île de Cornouailles et l’aspect gourmand du récit.
L’écriture de Jenny Colgan est simple et efficace et elle se lit facilement, on tourne les pages sans s’en rendre compte et j’ai finalement lu cette brique en trois jours.
La petite boulangerie du bout du monde est un roman doudou, réconfortant et savoureux qui pêche cependant par son manque d’originalité et sa fin très lente avec d’inutiles péripéties. J’ai néanmoins passé un très bon moment en compagnie de Polly & Co et je pense lire la suite dès qu’elle sera disponible en poche.
Il me tente vraiment ! 🙂
Un roman feel good sympa et idéal pour un moment de détente
Je l’avais beaucoup aimé et oui, tu as raison en disant que c’est un roman doudou. J’attends le tome 2 dans sa version poche avec impatience 🙂
Je le lirai sans doute également lorsqu’il sortira en poche
[…] 2016 (3) : A l’intérieur de Jodi Picoult (605 pages) ; La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan (510 pages) ; L’île aux papillons de Corina Bomann (558 […]
« leurs dettes sont allées croissant » mouhahahahahaha !
Blague à part tu donnes bien envie de le lire !
Tu es la seule à avoir remarqué mon trait d’humour 😉
Un roman coup de coeur pour moi 🙂 Comme tu le dis, « doux » et « rafraichissant » 🙂
Contente qu’il t’ai plu aussi
un de mes livres-bonbons du début de mes vacances, un joli souvenir ! et oui, je lirais la suite avec plaisir moi aussi!
L’été prochain qui sait ?
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