Lu dans le cadre du challenges 1 pavé par mois :
Irlande, fin des années 1960. Nora, qui élève seule ses quatre enfants depuis la mort de son mari, tente de refaire sa vie sous l’oeil critique des habitants de la petite ville où elle vit depuis toujours. Opiniâtre et indocile, elle s’affranchit peu à peu des cancans et s’autorise de menues libertés : prendre des cours de chant, s’acheter une chaîne stéréo… La profondeur des émotions que soulève en elle la musique s’accorde au réveil de sa sensibilité et de sa personnalité.
Enniscorthy, petite ville au sud-est de l’Irlande, fin des années 60. Maurice Webster, professeur réputé, vient de perdre son combat contre une grave maladie, laissant son épouse Nora particulièrement démunie.
A quarante-six ans, cette mère au foyer au caractère très difficile, se retrouve vite à cours d’argent et va devoir profondément bouleverser son quotidien et celui de ses enfants : tout d’abord en vendant leur maison de vacances puis en acceptant un emploi dans la firme pour laquelle elle travaillait avant son mariage, en se teignant les cheveux, en prenant des cours de chant et en affrontant les problèmes un à un.
Nora est une femme courageuse mais elle doit sans cesse justifier la moindre de ses décisions auprès de ses enfants et de sa famille, elle reconnaît d’ailleurs que celui que tout le monde aimait c’était Maurice et qu’elle entretient avec son entourage, ses enfants compris, des relations particulièrement complexes et difficiles.
J’avais découvert Colm Toibin avec son précèdent opus pour lequel j’avais eu un quasi coup de cœur : Le testament de Marie, j’avais donc l’espoir d’apprécier tout autant son nouveau titre, ce ne fut malheureusement pas le cas.
Pendant plus de 400 pages, Colm Tóibín nous livre pourtant un très beau portrait de femme, celui d’une veuve.
L’auteur nous donne en effet à lire la renaissance de cette femme qui doit faire le deuil de son époux, trouver un travail, continuer d’élever ses deux fils tout en accompagnant ses filles dans l’entrée dans l’âge adulte.
L’émancipation de cette femme au moment où l’Irlande vit aussi de grands bouleversements ne m’a pas vraiment intéressé, je n’ai ressenti aucune empathie ou affinité avec Nora et je déplore de grandes longueurs et surtout un manque de liaison entre les différents chapitres.
L’auteur fait en effet sans cesse des sauts de puce, passant d’un sujet à l’autre, il dresse un portrait sensible de son héroïne qui se révèle très forte et faisant preuve de pugnacité mais trop de passages m’ont ennuyée par leur immobilisme, l’atermoiement de Nora et des digressions à n’en plus finir.
Vous l’aurez compris Nora Webster est un joli roman, tout en pudeur, mais qui n’a pas su totalement séduire malgré le talent indéniable de Colm Tóibín.
Un grand merci à Cécile et aux éditions Robert Laffont pour leur confiance.
Comme toi, j’avais adoré son précédent roman, alors je vais suivre ton avis, et comme il ne t’a pas totalement emballé …
Non je ne suis pas emballée, il m’a même plutôt ennuyée
J’étais partagée en lisant le pitch car j’aurais aimé découvrir cet auteur mais ton avis ne m’aide pas ! 😆 Car finalement ce que tu n’as pas aimé pourrait me plaire mais…dans le doute, je passe pour l’instant ! 😀
Dans ce cas peut-être qu’il te plairait ?
Pourquoi les femmes courageuses doivent-elles toujours se justifier devant les autres ???
Et oui hélas
[…] poursuit avec un roman qui a pour cadre l’Irlande de la fin des années 60 avec Nora Webster de Colm Toibin chez Robert Laffont qui nous dresse le portrait d’une femme qui renaît de ses […]
[…] de Michel Bussi (532 pages) ; Quand soufflera le vent de l’aube de Emma Fraser (544 pages) ; Nora Webster de Colm Tóibín (410 pages) ; Le diable sur les épaules de Christian Carayon (540 […]
[…] par sa trame historique mais dont la trame contemporaine frise pour moi le ridicule. Quant à Nora Webster de Colm Toibin, je déplore trop de longueurs et je n’ai pas réussi à m’intéresser […]
[…] Nora Webster de Colm Tóibín (410 pages) […]