Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
Fin des années 1930. Dans son manoir écossais, la petite Callie mène une vie privilégiée aux côtés de sa tante Phoebe, célèbre actrice londonienne. Mais sa rencontre avec le beau et troublant Toby Lloyd Jones vient tout bouleverser. Fascinée par cet homme d’affaires qui la couvre de bijoux, Callie accepte de le suivre au Caire et de l’épouser. Mais, sous le soleil d’Egypte, un drame se prépare : Callie vient de recroiser, par hasard, le chemin de son amour d’enfance…
Quelques mois plus tard, c’est une femme hagarde et enceinte qui rentre en Angleterre, à l’heure même où résonnent les échos de la Seconde Guerre mondiale…
Début 2000, Australie. Melissa Boyd se voit confier une mission par son père mourant : retrouver cette élégante anglaise qui, près de soixante ans plus tôt, l’a abandonné à une famille de fermiers australiens, alors qu’il n’était qu’un petit garçon. Seul indice : une carte postale signée Caroline Boardman, et ces mots : » Maman rentrera bientôt. »
Au fil de son enquête à la recherche de cette mystérieuse grand-mère, Melissa découvre une femme indomptable, partagée entre deux hommes ; mais aussi celui d’une résistante sans concession, déchirée entre sa nation et son fils.
Écosse années 20, la petite Callie, orpheline de guerre, grandit à Dalradnor Lodge, choyée par sa gouvernante belge Marthe, engagée par sa tante Phobe Faye, retenue à Londres par sa carrière d’actrice et de chanteuse.
La petite fille ne souffre pas des absences de sa tante et s’entend plutôt bien avec elle jusqu’au jour où son oncle lui révèle qui elle est vraiment. Dès lors, Callie prend ses distances avec Phoebe.
Adélaïde, 2002. Lew Boyd est sur le point de mourir et il confie à sa fille Melissa sur son lit de mort ses regrets de n’avoir pas été un bon père et lui demande une faveur : retrouver sa vraie famille dont il n’a plus aucun souvenir.
Jim et Jessica Boyd étaient ses parents adoptifs aimants, c’est pour cette raison qu’il n’a pas entrepris ses recherches lui-même. Il lègue à Melissa une médaille de guerre et plusieurs cartes postales. Très fâchée contre son géniteur, la jeune femme par ailleurs étudiante en chant, rejoint son école londonienne et décide dans un premier temps d’ignorer sa promesse avant de finalement l’honorer.
Elle se met alors en quête de Phoebe Faye, une actrice ayant connu son heure de gloire pendant la première guerre mondiale et qui figure sur l’une des cartes postales reçues en héritage…
Ce gros pavé m’attendait depuis plusieurs semaines dans ma PAL spéciale médiathèque lorsque je me suis enfin décidée à l’attaquer et je l’ai dévoré ! Il faut dire que j’avais déjà beaucoup aimé l’un des précédents romans de Leah Fleming, L’enfant du Titanic, et avec La carte postale, le plaisir était à nouveau au rendez-vous.
L’auteure nous régale d’un récit romanesque en diable qui court principalement des années 20 à la fin de la seconde guerre mondiale, retraçant la vie de Caroline Boardmann, dite Callie. De son enfance à son adolescence en pension, de ses amours avec Toby et Louis-Ferrand, de son fils Desmond et de son courage pendant la guerre qui la mènera jusqu’au camp de Ravensbrück où elle faillit périr, on la suite pas à pas dans son apprentissage de la vie.
Ce roman est passionnant de bout en bout, notamment toute la période de la seconde guerre mondiale et le traitement infligé aux résistants de tous pays, torturés et détenus dans les pires conditions, partageant le sort des juifs. Tous les chapitres relatifs à sa détention en prison et au camp sont vraiment prenants et bouleversants.
Un roman qui aborde bon nombre de thèmes comme les deux guerres mondiales et la place des femmes dans ces deux conflits, le stress post-traumatique, l’enfer des camps de concentration, le difficile retour à la vie après l’horreur des camps, l’alcoolisme, l’abandon, etc.
Des sujets forts et bien traités par Leah Fleming, qui ne tombe jamais dans la facilité et nous fait au contraire réfléchir avec Callie sur les choix qu’elle doit faire.
Le personnage de Callie qui sert de colonne vertébrale au roman est un personnage féminin fort comme je les aime, qui ne sera pas épargnée par la vie.
Si vous aimez les romans historiques et les destins de femmes, je ne peux que vous conseiller La carte postale et la plume fluide de Leah Fleming.
[…] 2016 (2) : Olympe de Hubert de Maximy (440 pages) ; La carte postale de Leah Fleming (535 […]
Zut, tu me tentes, là !!! 😀
C’est un roman intéressant à plus d’un titre, j’espère que tu auras l’occasion de le lire
Mais quand aurais-je l’occasion ?? Dans une autre vie ?
J’avais lu l’enfant du titanic du même auteur et je n’en garde pas un grand souvenir. Mais ce que tu dis de celui-ci me tente. Je note 🙂
Je pense qu’il devrait te plaire
C’est tentant, j’aime bien ces fresques ! 😉
Pareil pour moi 🙂
Je suis plus que tentée!
J’en suis ravie !!
Je l’avais repéré à sa sortie… J’aurais dû le lire à ce moment-là !
Il n’est pas trop tard 😉
[…] Retrouvailles également avec Leah Fleming dont j’ai beaucoup aimé le dernier roman : La carte postale, vaste fresque qui court de la première guerre mondiale aux années 60 en passant par les camps de […]
[…] La carte postale de Leah Fleming (535 pages) […]
Je viens de le finir et je me suis régalée