Voltaire a enfin trouvé un adversaire à sa mesure : le diable en personne ! Belzébuth sème des cadavres dans la capitale, au point que l’Église, soucieuse d’éviter tout scandale, fait appel au célèbre philosophe pour mener une enquête discrète. Dans un Paris des Lumières encore très empreint de croyances irrationnelles où vampires, démons et morts vivants semblent se promener à leur gré, qui d’autre envoyer sur leurs traces qu’un écrivain connu pour ne croire en rien ?
Paris, 1733, Voltaire vient tout juste d’achever sa nouvelle tragédie, censée réformer le théâtre français, Adélaïde du Guéclin, lorsque le père Firmin Pollet, confesseur du cardinal de Fleury, premier ministre de Louis XV, le fait mander au séminaire Saint-Nicolas.
On vient en effet de retrouver le père Lestards, maître de scolastique, assassiné alors qu’il examinait, sur demande du père Pollet, Les lettres philosophiques d’Angleterre.
Le coupable a laissé derrière lui une odeur de chèvre et des marques faites par le sabot d’un bouc. Les saints hommes sont dans tous leurs états et le père Pollet décide de confier à Voltaire le soin de découvrir le fin mot de tout cela.
Voilà donc notre Voltaire embarqué dans une enquête sulfureuse avec toujours à ses trousses le chef de la police, René Hérault, qui le surveille comme le lait sur le feu.
Heureusement le philosophe sachant philosopher peut compter sur sa maîtresse Émilie du Châtelet et son secrétaire L’abbé Linant pour courir après Belzébuth…
J’ai retrouvé avec un réel bonheur ce sacré Voltaire et la plume délicieuse de Frédéric Lenormand dans le troisième volume de la série Voltaire enquête qui continue de mettre en scène le philosophe des lumières François-Marie Arouet dit Voltaire, cette fois-ci aux prises avec le diable en personne, diantre !
Quel bonheur disais-je donc de retrouver cette série découverte il y a quelques mois avec La baronne meurt à cinq heures et Meurtre dans le boudoir tant elle me plait car elle est à la fois brillante et dôle.
Elle me permet aussi de me replonger dans la période historique que je préfère, le 18è siècle, de cheminer avec Voltaire, l’une des figures phares de cette époque, vous l’aurez compris, pour moi cette série est un petit bonbon que je déguste à chaque fois de la première à la dernière ligne.
Dans ce troisième tome tout aussi drôle et bien écrit que les précédents, l’enquête policière n’est qu’un prétexte comme toujours, ici l’important est ailleurs !
Frédéric Lenormand redonne vie à Voltaire à la perfection, j’adore le voir affronter la censure, malmené, se battre avec les comédiens du Français pour qu’ils jouent sa pièce comme il le souhaite, le confronter à sa pingrerie et sa couardise, obligé de prêter main forte à l’Eglise, qui pourtant, ne veut que sa perte et qu’il passe son temps à combattre.
C’est très drôle en conséquence de le voir se démener afin de mettre la main sur le meurtrier et de mener à bien la première représentation de son Adélaïde du Géclin à laquelle il croit beaucoup et qui va lui permettre à lui tout seul, d’imposer un nouveau genre, la tragédie médiévale, et de réformer le théâtre des lumières et avec lui le jeu des comédiens, rien que ça !
Frédéric Lenormand connaît décidément fort bien Voltaire mais aussi le théâtre de cette époque. On apprend ainsi comment se monte une pièce, dans quelle circonstance elle est produite, jouée, etc, et c’est bien évidemment passionnant.
Et l’intrigue policière dans tout ça ? Elle sert surtout de prétexte comme je le disais plus haut, il ne faut pas vous attendre à une suspens haletant ou une atmophère tendue, rien de tout cela ici mais je ne peux que vous recommander chaudement Le diable s’habille en Voltaire et toute la série Voltaire enquête, très bien écrite et documentée que je compte poursuivre tant elle m’amuse et me distrait !
J’ai le premier tome de cette saga dans ma PAL…elle commence à dater un peu, je crois, du moins pour ce qui est des premiers tomes mais a l’air d’avoir toujours beaucoup de succès ! ! 😀 Le contexte historique est tellement génial…je suis une amoureuse du XVIIIème siècle, je suis donc persuadée de passer un bon moment ! ! Je note le titre de ce tome-ci pour m’en souvenir… Ta chronique me donne tellement envie de me jeter sur cette saga ! 😉
Pour une amoureuse du 18e comme toi et moi, cette série est un vrai régal, tu vas adorer
Tu m’intéresses, toi !! Je note, je note !
Très contente de te tenter, ce Voltaire devrait te plaire !
J’aime déjà les fauteuils voltaire ! 😆
Ça a l’air sympathique même si je ne suis pas trop fan en général de personnes célèbres qui se trouvent mêler à des enquêteurs! 🙂
Oui c’est une série brillant,bien écrite et drôle, vraiment je te la conseille
Encore jamais lu ! Un avis un peu mitigé sur cette série avait refroidi mon élan. Je passerai outre et lirai au moins le premier volume de la série.
Je suis ravie de t’avoir convaincue Syl car cette série te plaira je pense
[…] excepte le volet ésotérique, pas ma tasse de thé non plus. En revanche, j’ai adoré Le diable s’habille en Voltaire de Frédéric Lenormand, comme toujours brillant et drôle, j’en redemande […]
[…] série découverte l’an dernier avec La baronne meurt à cinq heures, Meurtre dans le boudoir et Le diable s’habille en Voltaire tant elle me plait car elle est à la fois brillante et dôle. J’adore voir Voltaire, toujours […]
[…] déjà lus les cinq premiers opus : La baronne meurt à cinq heures, Meurtre dans le boudoir, Le diable s’habille en Voltaire et Crimes et condiments tant elle me plait car elle est à la fois brillante et dôle. J’adore […]
[…] déjà lus les cinq premiers opus : La baronne meurt à cinq heures, Meurtre dans le boudoir, Le diable s’habille en Voltaire, Crimes et condiments et docteur Voltaire et mister […]