Wendelin, Karola et Clemens : dans le Berlin bohème qui bat au rythme des Années folles malgré le poids de la crise, les destins de trois personnages s’entrelacent. Wendelin, jeune séducteur, rêve de quitter Berlin. Karola, l’épouse de Clemens qui est l’ami de Wendelin, voudrait le suivre, mais l’amour de son fils la retient…
Berlin, 1928. Wessel est un jeune homme qui rêve de quitter Berlin et de courir l’Europe, notamment l’Italie. Il aimerait convaincre Karola de partir avec lui. Seulement Karola est mariée à Clemens, un professeur de philologie de l’université de Berlin plus âgé qu’elle et ami intime de Wessel. Elle est aussi la mère d’un garçon qui la retient à Berlin…
En vingt-quatre heures, Franz Hessel nous conte dans Berlin secret la relation tourmentée de ce trio amoureux, qui est aussi sa propre histoire, celui du triangle amoureux unissant sa femme Helen, Franz et Henri-Pierre Roché. Leur histoire inspira à François Truffaut son film le plus célèbre Jules et Jim.
Le titre, la couverture, la quatrième, l’évocation de Jules et Jim, les années folles m’ont donné envie de lire ce court récit de Franz Hessel, par ailleurs traducteur de Proust, Stendhal et Balzac et père de l’indigné Stéphane Hessel.
Ce roman qui tient à la fois de la tragédie et du marivaudage m’a hélas laissé de marbre. Je n’ai pas réussi à aucun moment à rentrer dedans ni à m’intéresser à cette histoire qui se veut une histoire d’amour mais qui ne l’est au fond pas.
L’évocation du Berlin des années folles par petites touches est intéressante mais trop peu présente puisque l’auteur s’attache surtout à nouer et à dénouer le triangle amoureux qui est la thématique principale du roman.
Franz Hessel nous narre une histoire au fond pathétique de trois êtres, Wenderlin et Karola, des oisifs qui appartiennent à la Bohème, qui s’ennuient et qui ne savent pas quoi faire de leur vie et le besogneux Clemens qui ne veut pas perdre la femme qu’il aime ni l’ami qu’il chérit, le seul personnage que l’on peut prendre en sympathie.
Le roman se résume à des envies de fuites du quotidien et ses responsabilités, de projets de voyages et des errances sentimentales. Il aurait du me passionner mais je suis passée à côté de ces personnages et de ce récit, foisonnant par ailleurs et d’une indéniable qualité littéraire.
Un grand merci aux éditions Albin Michel pour cette découverte.
Voilà un livre que j’ai très envie de découvrir depuis la première fois que j’en ai entendu parler, et que j’aimerais lire pendant que je vis à Berlin. Je vois que tu as été déçue…si je le trouve, je te dirai ce que j’en ai pensé (j’en attends peut-être un peu trop sur la descriptions de Berlin?)
As-tu lu « Promenades dans Berlin » du même auteur, préfacé par Stéphane Hessel, chez l’Herne?
Bises et bonne journée!
Non c’est mon premier livre de cet auteur😉
Je passe sur ce titre. Ce n’est pas une époque que j’affectionne.
Dans ce cas tu fais bien
Vu ce que tu en dis, j’aurais aussi peur de passer à côté! Donc je passe mon tour 🙂
Je crois que mon avis plus que tiède n’incite pas à le découvrir
Je ne connaissais pas ce titre mais je ne pense pas le lire. Même si j’aime Berlin, l’histoire ne m’attire pas plus que ça et ta déception enfonce le clou…
Dans ce cas tu as raison de passer Céline
La couverture et le résumé donnent vraiment envie. Dommage que tu sois passée à côté mais quelque chose me dit qu’il pourrait quand même beaucoup me plaire!
J’espère que tu auras l’occasion de le lire alors