Alors que tout le monde ne songe qu’aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné de meurtre. De son côté, Isabel se trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l’OutreMonde et décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais ces deux affaires pourraient bien être liées, et nos deux héros ne tarderont pas à lever le voile sur un secret ancien susceptible d’ébranler le trône d’Ambremer. Un secret que convoite le Reine Noire, jumelle maléfique et ennemie acharnée de la reine des fées.
Paris 1910. Quelques mois après l’épilogue de L’Elixir d’oubli, Louis Denizart Hippolyte Griffont se voit de nouveau confronté à un tourbillon d’événements alors que de nouvelles élections à l’assemblée des fées secouent le tout-Paris des mages.
Troisville, l’élève de Griffont, sur le point d’ouvrir sa propre échoppe de mage, provoque en duel Dalmas, un mage Incarnat, la loge rivale de celle de Griffont, Cyan.
Au matin du duel, Dalmas est introuvable. Les Incarnat sont persuadés que Troisville l’a lâchement assassiné et Griffont, aidé de l’enchanteresse Isabel de Saint-Gil, va tout faire pour découvrir la vérité et pour que l’innocence de son protégé soit reconnue…
Trois mois après ma lecture du premier volume de la trilogie Le Paris des merveilles, Les enchantements d’Ambremer, j’ai retrouvé avec grand plaisir l’univers fantaisy et steampunk de Pierre Pevel ainsi que l’ensemble des protagonistes de cette saga, et en tout premier lieu Griffont et la belle Isabel bien sûr, notre duo de héros sympathique en diable.
Ce troisième tome fut une fois de plus un véritable bonheur de lecture, j’aime décidément beaucoup ce mélange de cape et d’épées car l’escrime y est très présent tout comme dans le précédent opus, le Paris de la Belle Époque mâtiné de magie et de fantaisy avec des personnages issus des bestiaires médiévaux comme les fées, les chats-ailés, les gnomes et les dragons de l’Outremonde.
La plume de Pierre Pevel est vive et savoureuse et l’intrigue, de qualité, est menée tambour battant même si je trouve la fin de la série trop expéditive hélas. L’auteur nous tient en tout cas en haleine jusqu’à la dernière page, multipliant les rebondissements et les révélations tout au long du récit, dosant savamment ses effets.
Les personnages de Griffont et d’Isabel sont en grande forme dans ce dernier opus et les dialogues de la baronne sont une fois de plus savoureux et souvent drôles, j’aime décidément beaucoup cette héroïne que je trouve très attachante et pleine de piquant.
Pour celles et ceux qui comme moi ne sont pas familiers de ce genre fantaisy parfois complexe, ils ne seront pas perdus car Pierre Pevel ne nous assomme pas sous des dizaines de pages d’explications de son monde et tout ceci est amené avec simplicité et légèreté, du grand art !
Comme vous le savez déjà, j’ai un gros faible pour la Belle Époque et j’ai été vraiment séduite par celle que nous propose Pierre Pevel à la fois réelle et fantasmée pour devenir un Paris d’uchronie auquel on croit sans problème.
C’est un roman qui tient à la fois du merveilleux, de la fantaisy, du roman d’aventures et du roman policier avec aussi une pointe d’humour, un récit qui comme je le disais plus haut fut un moment de pur bonheur de lecture pour moi.
Une série que j’ai adoré et que j’aurai sans doute grand plaisir à relire dans quelques années, une très belle découverte pour moi qui ne goûte d’habitude pas les romans fantaisy.
Je quitte en tout cas à regret cet univers enchanteur en espérant que Pierre Pével nous offrira un jour un tome 4, la fin ouverte de celui-ci s’y prête bien.
Mince, pas encore eu le temps de lire cette série !!!
Une fois que tu la commences, difficile d’arrêter !
Aie aie aie
Personnellement, je l’ai repérée depuis un certain temps. Sauf que j’ai, moi aussi, un léger problème de LAL, de PAL, de future PAL…
Mais le vrai désespoir du lecteur, même redoutant l’effondrement de sa PAL, c’est de ne plus rien avoir à lire.
Je suis bien d’accord avec vous, l’horreur absolue serait de ne plus rien à lire du tout !!!
J’ai adoré également cette série, et tout comme toi, j’aime bien la période de la Belle Epoque. Il ya pas tant de romans qui en parle, et avec autant de charme.
Oui c’est une série pleine de charme, d’humour, ce fut un vrai bonheur à chaque tome !
une très belle et juste définition! 🙂
[…] et de trahison, pour passer un bon moment. J’ai retrouvé avec bonheur Griffont et Isabel dans Le Paris des merveilles tome 3 Le royaume immobile de Pierre Pevel of course qui met un point final à cette série que je trouve très réussie et […]