Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
En cette fin du XIXème siècle, on prépare à Paris l’exposition universelle, et l’inauguration de la Tour Eiffel. Violette Baudoyer se réfugie dans la capitale après avoir fui sa famille. Elle est recueillie par Madame Bouteloup, et formée à la voyance au sein de la bonne société. Florimond Valence est quant à lui journaliste aux Nouvelles du matin, et mouchardeur pour le commissaire Aristide Barjoux. Lorsque le corps d’une femme est découvert dans le quartier de Belleville, Florimond doit élucider l’affaire. C’est alors qu’il va croiser la route de Violette… Qu’a-t-elle à voir avec ce meurtre ? Est-elle menacée ? Florimond peut-il l’aider ?
Paris, la Belle Epoque. Violette Baudoyer a fui sa famille et la ville de Troyes depuis un an déjà. Dotée du don de divination, elle voit dans l’eau l’avenir des autres mais pas le sien, elle est recueillie par Madame Bouteloup qui lui façonne sa nouvelle identité de Madame Euryale, toute de rouge vêtue .
Avec l’aide de Ernest Marescot, elle est introduite dans la meilleure société pour des séances de divination et très vite, le Tout-Paris se presse aux soirées où la dame en rouge officie.
Florimond Valence, journaliste aux Nouvelles du matin, sillonne les rues de Paris dès la nuit tombée, pour sa rubrique, la plus lue du journal, qu’il signe du sobriquet de Nocturnos, le journaliste de vos nuits blanches. Lors d’une de ces promenades, il découvre le corps sans vie d’une femme dont on a ôté le cerveau. Ce premier meurtre sera suivi de plusieurs autres et le commissaire Aristide Barjoux, entend bien se servir du talent d’enquêteur amateur de Florimond pour résoudre cette série de crimes sans précédent…
Vous connaissez mon goût pour la Belle Epoque, Le secret de la dame en rouge ne pouvait donc pas m’échapper et sitôt acheté sur la route de mes vacances, aussitôt lu, une fois n’est pas coutume.
Le secret de la dame en rouge est un roman historique comme je les aime, certes destiné avant tout aux adolescents mais l’adulte que je suis a pris beaucoup de plaisir à cette lecture.
Parlons tout d’abord de l’objet livre : la couverture est vraiment très jolie et la mise en page très soignée. Chaque en-tête de chapitre est illustré et les bas de page sont joliment soulignés, bravo à Scrinéo pour ce beau travail d’édition.
L’atmosphère ensuite, j’ai adoré la plume de Béatrice Bottet et la toile de fond qu’elle nous propose mêlant habilement science et voyance, on est plongé au cœur du Paris de la Belle Epoque et j’ai trouvé très agréable de parcourir la ville lumière en compagnie de Violette et Florimond.
Le pitch promettait une enquête palpitante dans les rues de Paris au moment où la Tour Eiffel est achevée et où la science fait des pas de géant. Palpitante je n’irai pas jusque là puisque Béatrice Bottet nous révèle très vite qui est derrière cette série de meurtres, et que ce roman n’est pas à proprement parler un polar mais plutôt un roman historique au cœur duquel la voyance est au centre, comme dans Velvet de Mary Hooper, pour autant on ne s’ennuie pas une seconde.
Au-delà de cet aspect scientifique et policier, le roman s’attarde sur la condition féminine de la fin du 19è, époque où la femme n’avait pas voix au chapitre et passait de l’autorité paternelle à celle de son mari, sans espérer une once de liberté.
Les personnages sont bien décrits et attachants. On découvre au fur et à mesure les personnalités de ces deux héros, leurs parcours respectifs et on a plaisir d’être en leur compagnie pendant plus de 400 pages.
Violette est une jeune femme forte et indépendante, qui a osé fuir un mariage arrangé et la tyrannie d’un père pour vivre son existence comme elle l’entend mais qui se retrouve piégée par Madame Bouteloup qui lui offre sécurité et protection mais qui lui prend tout ce qu’elle gagne.
Florimond est issu d’une famille nombreuse, dernier enfant d’une fratrie composée de six sœurs, piégé par le commissaire Barjoux, contraint d’enquêter et de risquer sa vie pour ne pas finir au bagne.
Vous l’aurez compris, je ne peux que vous recommander cette dame en rouge paassionnante et j’espère que Béatrice Bottet proposera une suite aux aventures de Violette et Florimond, la fin ouverte s’y prête et quant à moi, je retrouverai avec plaisir Madame Euryale et Nocturnos.
Hiiii j »
Hiiii j’ai super envie de le lire celui-là!!
J’ai beaucoup aimé, un bon roman historique !
Il y a de grandes chances pour qu’il me plaise aussi !
J’espère que tu auras l’occasion de le lire alors
[…] 2017 (2) : Avant toi de Jojo Moyes (528 pages) ; Le secret de la dame en rouge de Béatrice Bottet (405 […]
Oui, oui, il y aura bien une suite ! 🙂 J’ai hâte aussi.
L’auteur l’évoque dans une interview par chez moi : https://entrelespages.wordpress.com/2017/04/17/interview-de-beatrice-bottet/ Si cela te dit !
Belle semaine à toi !
Super nouvelle, merci beaucoup !!
[…] commence par la jeunesse avec deux titres ce mois-ci : Le secret de la dame en rouge de Béatrice Bottet, un roman qui m’a beaucoup plu, mêlant science et voyance, avec des […]
[…] Le secret de la dame en rouge de Béatrice Bottet (405 pages) […]
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