À soixante-treize ans, Jacqueline découvre que son cœur en a dix-sept et abandonne tout, décidée à remonter le temps vers les promesses de sa jeunesse. Marcel, son époux délaissé, affronte la descente de la Loire et toutes les rivières de l’enfer pour partir à sa recherche. Leurs chemins croisent ceux de Paul, ancien prêtre et amateur astronome, fasciné par une étoile morte à l’aube du monde, et de Nane, aristocrate gouailleuse et rebelle, qui panse les plaies des âmes en peine avec les douceurs de l’Île-D’yeu. C’est auprès d’elle que Jacqueline fera le plus beau des apprentissages : celui de la liberté. Ils ont trois cents ans à eux quatre, et leur aventure commence tout juste.
Eté, Erquy en Bretagne. Jacqueline Le Gall, soixante-treize ans, et son époux marcel, près de quatre-vingt, reçoivent à dîner leurs amis Paul, ex-prêtre passionné d’astronomie et sa femme Renée.
Les invités sitôt partis, Jacqueline fait le bilan de sa vie, une existence bourgeoise et étriquée où elle s’ennuie ferme. Mariée depuis cinquante ans à son mari, elle regrette de ne pas avoir eu d’enfant ni d’avoir pu épouser l’homme qu’elle aimait passionnément.
Sans nouvelle de sa cousine depuis son mariage, elle décide d’aller rendre visite à Nane, résidente sur l’Île-D’yeu. La vieille aristocrate excentrique est surprise de sa visite mais l’accueille tout de même à bras ouverts.
Avec Nane et sa dame de compagnie Arminda, Jacqueline va enfin découvrir ce qu’est la liberté et peut-être oser prendre son envol après une existence bien rangée.
Marcel, après quelques jours d’incompréhension face à ce départ, décide de réaliser son rêve : descendre la Loire depuis sa source au Mont Gerbier des Joncs jusqu’à l’Île-D’yeu…
L’île des beaux lendemains était dans ma PAL depuis trois ans tout pile, acheté à l’occasion de mes vacances 2015 et un peu oublié depuis je dois le dire, la faute à un autre roman de Caroline Vermalle, Les amis du Paradis, qui m’avait bien déçue.
Pas de déception ici mais une belle surprise au contraire que ce récit qui met en scène des héros septuagénaires passés à côté de leurs vies et qui découvrent enfin ce qu’est la liberté après une existence passée à respecter les règles et à faire ce qu’on attendait d’eux.
Une belle histoire sur la vieillesse et les recommencements, agréable à lire et bien servie par la plume poétique de l’auteur, qui a la bonne idée de prendre pour narrateurs un cortège de papillons, qui tour à tour, nous rapportent les faits et gestes de Jacqueline, Marcel et Paul.
Le récit bien mené par l’auteure qui vient nous rappeler qu’il n’y a pas d’âge pour être heureux, amoureux et recommencer sa vie si celle que l’on mène ne nous plaît pas ou ne nous convient plus. Caroline Vermalle nous livre un message simple : chacun est responsable de sa vie et personne ne doit décider à notre place de ce qui est bon ou pas pour nous.
Les personnages que croque l’auteure sont attachants et se sont laissés prendre au piège des conventions, Jacqueline en tête, qui a laissé ses parents prendre les rênes de son existence, sans jamais oser se rebeller, au point d’épouser Marcel qu’elle n’a jamais aimé.
C’est un roman charmant, touchant, tendre et plein d’espoir. Une histoire en apparence bien ordinaire mais un véritable hymne à la vie qui fait un bien fou et que je vous recommande vivement.
Oh il a l’air vraiment sympa. 🙂
Un joli roman, j’ai passé un agréable moment en sa compagnie !
Un beau souvenir de lecture pour moi aussi, mais j’avais préféré « Une collection de trésors minuscules ».
Je note ton titre, merci !
J’ai trouvé que c’était une belle histoire, à lire de préférence pendant les vacances !
Oui, c’est une lecture estivale par excellence !
Le pitch m’a accroché d’emblée et ta chronique a enfoncé le clou.
J’en suis ravie Amandine, j’espère qu’il te plaira !
[…] dernier j’avais lu et beaucoup apprécié L’île des beaux lendemains pour son histoire et pour la jolie plume de Caroline Vermalle et plusieurs d’entre vous […]