Suite au divorce de ses parents et à la maladie de sa mère, Wataru est accueilli par ses grands-parents. Pour le jeune garçon tokyoïte, cette nouvelle vie à la campagne est un bouleversement. Il découvre sa nouvelle école, son nouvel environnement. La forêt en particulier l’impressionne et semble lui communiquer une force presque surnaturelle, venue du fonds des âges.
Wataru, un jeune tokyoïte d’une dizaine d’années, débarque chez ses grands-parents à la campagne. Ses parents ont divorcé il y a quelques mois sans qu’il en sache la raison et depuis, il vivait avec sa mère.
Mais celle-ci étant malade, il découvre la vie à la campagne et l’hostilité de ces camarades de classe qui le méprise pour la seule raison qu’il vient de la capitale.
Lorsqu’il devra faire ses preuves face au groupe d’enfants qui le mettent au défi, c’est de la forêt millénaire que lui viendra un courage intérieur qui lui était inconnu…
Dernière création de Jirô Taniguchi, cette bande dessinée en couleurs occupe une place à part dans l’œuvre du maître japonais. Pensée comme une œuvre d’inspiration européenne quant aux couleurs et au format, voulue en trois volumes, Jirô Taniguchi n’aura pu livrer que le début du premier d’entre eux, La forêt millénaire, avant de succomber à la maladie.
Il est donc difficile d’imaginer ce qu’aurait pu être la suite des aventures de Wataru avec juste le début de la trilogie qui tient en une quarantaine de pages. L’auteur a fait la part belle aux images, toutes en couleurs, magnifiées par le format à l’italienne avec de magnifiques panoramas, qui en fait un très bel objet livre.
L’histoire en elle-même, inachevée, est trop brève pour que je m’y attarde sous peine de vous spoiler, elle tient en effet en 42 pages, d’un rythme très lent, et très contemplatif.
Le reste de l’ouvrage est consacré au making of de l’œuvre, complété d’un entretien poussé avec l’éditeur japonais de Jirô Taniguchi et du matériel inédit provenant des carnets personnels de l’auteur.
Je pense que tous les amateurs de Jirô Taniguchi seront enthousiastes à l’idée de découvrir le projet sur lequel il travaillait d’arrache-pied avant de décéder, ceux qui comme moi, ne le connaissaient pas du tout, seront curieux de découvrir ses autres œuvres et notamment Les gardiens du Louvre, L’homme qui marche ou Le livre du vent.
C’est un bel ouvrage, mais l’histoire qui fait la part belle à l’importance de la nature dans la vie des hommes, est pour ainsi dire inexistante et je suis forcément restée sur ma faim…
Merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette découverte, d’un point de vue graphique j’ai adoré !
[…] et son pré ado qui voient leur quotidien bouleversé par l’arrivée d’un elfe ! Un album : La forêt millénaire de Jirô Taniguchi, une histoire contemplative mais inachevée qui m’a séduite par ses dessins […]
J’aime beaucoup Jirô Taniguchi. Même inachevé, je crois que ce livre devrait m’intéresser. Le making-off est long?
Je ne vais plus tarder à parler de Elle s’appelait Tomoji. Bien aimé ce titre aussi.
Le making off complète bien l’ouvrage car l’histoire est très courte malheureusement !
[…] N’hésitez pas à lire aussi les avis de : Sir this and lady that, Bianca, Fifty shades darker, Entre les pages, Vous […]