Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge 2018 – PAL CWC : 8/20 et du challenge 1 pavé par mois :
En cette veille de Noël 2008, une étrange fièvre d’amour se répand à Edenfield, un village du sud de l’Angleterre.
Belinda, 50 ans, tourmentée par les années qui passent, envisage de tromper son mari, un chirurgien plastique reconnu. Jusqu’au moment où elle découvre qu’il a une liaison avec un de ses collègues.
Sa fille, Chloe, 19 ans, décide de mettre en couple ses amis Jack et Alice. Mais Jack rêve de Chloe, qui lui préfère un homme mûr.
2008, quelques jours avant Noël à Edenfield, un village du sud de l’Angleterre. Belinda, 50 ans, aimerait bien tromper son mari Tom, un chirurgien esthétique. Sa fille Chloé joue les entremetteuses pour Jack alors que ce dernier aimerait bien qu’elle le regarde mais elle est folle amoureuse d’un quadragénaire.
Anthony Armitage, un peintre de 80 ans, maudit le temps qui passe et ceux qui ne voient pas son talent tandis que son ancien disciple Joe Nola connaît la gloire sous l’œil énamouré de Christina.
Matt, le plombier, restaurateur amateur de violons, se morfond à cause de sa mère qui joue les invalides et refuse qu’il vive sa vie. Il est amoureux de Meg qui ne voit que Tom…
Quand vient le temps d’aimer met en scène une dizaine de personnes très diverses que l’on va suivre pendant la semaine précédant Noël. Leurs profils, leurs âges et leurs milieux sociaux différents permettent à William Nicholson de mettre en lumière de nombreuses facettes de l’amour, allant de la simple histoire de fesses à la routine du mariage, du tendre au sexe, avec toutes les nuances et combinaisons possibles intermédiaires.
Une même situation est éclairée sous deux aspects profondément différents, en fonction des perceptions individuelles des protagonistes, de leur sexe, de leur histoire, de leur éducation, de leurs fêlures intimes, et c’est aspect est véritablement intéressant et pertinent.
L’auteur décortique les sentiments de ses personnages et leurs relations amoureuses mais aussi les liens familiaux parents / enfants, frères / sœurs, beaux-frères / belles-sœurs… et leurs places au sein de la société.
Ce roman se lit formidablement bien mais il faut tout de même s’accrocher car William Nicholson jongle avec les personnages et c’est très déroutant au départ car il faut se rappeler en permanence qui est qui, avec qui il ou elle est en couple… mais si on est attentif, on suit avec beaucoup d’intérêt les personnages dans leurs quotidiens et leurs histoires d’amour.
Bien que les protagonistes soient nombreux, ils sont assez bien dessinés, l’auteur prend le temps de nous les présenter, d’exposer leurs élans, leurs motivations, leurs contradictions, leurs difficultés, sans jamais tomber dans le jugement.
Ce difficile exercice de faire coexister plusieurs récits fait indéniablement penser à des films chorales tels que Valentine’s day, Love actually ou Happy New York qui entremêlent une foule de personnages que l’on voit évoluer chacun dans leurs histoires.
Une lecture qui m’a bien embarqué et que j’ai dévoré, je me suis finalement attachée à ces personnages et j’ai beaucoup apprécié cette immersion dans ces familles anglaises à la veille de Noël. Un roman que je vous invite à découvrir à votre tour si vous affectionnez les atmosphères britishs.
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