Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge 2018 – PAL CWC : 13/20
Noël 1930. Alors que Laura Morland, romancière à succès, n’aspirait qu’à quelques semaines de repos loin de l’agitation londonienne, la voilà plongée au coeur des intrigues de la vie de campagne. Son cher ami, le riche George Knox, est la proie d’une sournoise secrétaire, déterminée à s’élever au-dessus de son rang en se faisant épouser. Laura saura-t-elle le tirer de ce mauvais pas ? Et par la même occasion aider la jeune et innocente miss Sibyl Knox à conclure le mariage dont elle rêve depuis toujours ?
Noël 1930. Laura Morland, autrice de romans policiers à succès, assiste à la remise des prix du pensionnat de son dernier fils, grand amateur de trains. Après avoir pris le thé avec Amy, la femme du directeur et amie d’enfance, ils repartent pour leur propriété de vacances nichée à High Rising pour y passer les fêtes.
Là, les attend déjà Stocker, la domestique de la famille, qui a déjà tout prévu pour leur arrivée. Ils vont y retrouver Anne Todd, la secrétaire de Laura, le docteur Ford et leurs vieux amis, les Knox.
Georges, veuf lui aussi et auteur de biographies sur maints rois anglais adore pérorer, vit avec sa fille Sybill et a depuis peu une nouvelle secrétaire, Una Grey, qui veille sur l’écrivain comme le lait sur le feu, bien décidée à se faire épouser par ce veuf de longue date. C’est sans compter Laura qui n’a pas l’intention de la laisser faire et compte bien faire le bonheur de ses amis malgré eux…
Publié en 1931, Bienvenue à High Rising est le premier roman d’Angela Thirkell et fut un grand succès en son temps. Quelle bonne idée ont eu les éditions Charleston de le rééditer avec cette jolie couverture car cette comédie de mœurs au cœur de la gentry anglaise fut un délicieux moment de lecture que j’ai dégusté comme il se doit !
Porté par une héroïne attachante à l’humour ravageur, Laura est une veuve de 45 ans que tous ses amis verraient bien convoler à nouveau, mais elle n’est pas de cet avis, elle préfère trop le célibat et la liberté de son statut veuve pour s’encombrer d’un époux, très peu pour elle.
Ce qui ne l’empêche pas de mettre son grain de sel dans la vie de ses amis, en vue de caser l’une avec l’autre ! C’est ainsi qu’elle voudrait bien que son éditeur convole avec Sybil, ça mettrait du plomb dans la tête de ces deux écervelés et son vieil ami George avec Anne.
Ce roman ne repose pas sur une intrigue de folie mais plutôt sur son atmosphère typique de campagne anglaise et sur sa galerie de personnages assez savoureuse, tous plutôt charmants et sympathiques, que l’on a plaisir à suivre le temps de ce récit.
Je n’ai en tout cas pas boudé mon plaisir en me plongeant dans ce court roman d’atmosphère des années 30 empli de loufoquerie et de légèreté. J’ai beaucoup aimé les conversations entre les différents protagonistes, leur quotidien, les mœurs et les loisirs de cette époque foisonnante.
Angela Thirkell était elle-même une femme plutôt libre et elle se serait apparemment inspiré de sa vie et de sa famille pour écrire ses romans. On pourrait lui reprocher de nous proposer des personnages très stéréotypés et une vision des femmes un peu spéciale (les idiotes et les pauvres doivent trouver un mari tandis que les intelligentes travaillent et sont indépendantes), il n’empêche que ça fonctionne très bien dans cette histoire.
J’espère que Le parfum des fraises sauvages, son second roman déjà dans ma PAL, sera du même acabit car j’ai quitté à regret Laura et High Rising !
Coucou ! Ce roman me pourrait vraiment me plaire ! J’aime bien coupé de « grosses » lectures avec quelque chose de plus léger, et ce roman pourrait vraiment faire l’affaire ! 🙂 Belle chronique en tout cas !
Merci 🙂
Conquise par ton billet, je le note 😊
J’en suis ravie !!
Oh, je ne savais pas que ça datait des années 30! J’aime beaucoup les romans de cette époque!! Je prends bonne note.
Contente qu’il te tente !!
J’ai également envie de lire Le parfum des fraises sauvages cette année. Ça te dirait une lecture commune de ce titre ?
Oui avec plaisir !!
[…] : Bienvenue à High Rising de Angela Thirkell Publiée en 1931, cette comédie de mœurs au cœur de la gentry anglaise fut un […]
[…] Stella Gibbons. Edité en 1932, il a remporté le prix Fémina en 1946, il est donc contemporain de Bienvenue à High Rising de Angela Thirkell que j’avais adoré et il a un peu souffert de la comparaison je dois […]
[…] avoir absolument adoré Bienvenue à High Rising, il me tardait de retrouver Angela Thirkell dans son second roman publié pour la première fois en […]