Comme je vous l’annonçais dans mon bilan de lecture annuel, j’ai envie de revenir sur quelques-unes des très belles lectures faites tout au long de l’année 2018. J’ai mis de côté les bandes dessinées et romans graphiques, pour me concentrer sur les romans.
Pour dresser ce palmarès ou best of comme vous préférez, je n’ai pas choisi mes 12 plus belles lectures de 2018, j’ai préféré élire un roman par mois de l’année. Ce pêle-mêle est représentatif de mes habitudes de lecture puisque vous y retrouverez principalement des romans historiques (mon péché mignon !!) mais je suis sûre que vous le saviez déjà.
Janvier : La part de l’aube d’Eric Marchal.
Le siècle des Lumières, l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Voltaire… il ne m’en fallait pas plus pour aimer cette belle brique de plus de 900 pages ! Très bon roman historique, bien documenté, qui nous entraine avec grande facilité dans la capitale des Gaules du 18è siècle. Eric Marchal nous livre une intrigue pleine de rebondissements et d’aventures, se basant sur des personnages fictifs mais aussi ayant réellement existé.
Février : Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows
Je goûte peu le genre épistolaire, j’ai pourtant beaucoup aimé ce roman qui a pour cadre l’île de Guernesey pendant la seconde guerre mondiale. Les personnages sont attachants et l’histoire pleine d’émotions, de secrets bien enfouis et de rebondissements.
Mars : Sauveur et fils saison 4 de Marie-Aude Murail
Chaque lecture d’un roman de Marie-Aude Murail est un vrai délice, tout particulièrement la saga autour de Sauveur Saint-Yves, ses patients et ses proches. Ce quatrième tome ne fait pas exception et comme les trois précédents, fut un joli coup de coeur.
Avril : La colline aux esclaves de Kathleen Grissom
Quel roman addictif et plein d’émotions, j’en ai versé des larmes de rage, de colère et de peine en lisant le quotidien de Lavinia, Belle, papa Georges, mama Mae, Suckey et tous les autres, touchée par leur condition d’esclaves mais aussi la petite Sally, le capitaine et sa femme, émue par leur destin tragique ! Un roman marquant sur un sujet important.
Mai : Les amants de l’été 44 de Karine Lebert
Deux femmes, deux destins, deux continents, deux époques. L’une est en quête, la seconde se raconte. J’ai beaucoup aimé ce roman dont le récit m’a passionné, entre l’histoire d’amour d’une jeune normande et d’un G.I en 1944 et sa petite-fille américaine qui est sur ses traces soixante ans plus tard. Beaucoup de secrets de famille et de non-dits qui vont trouver leurs dénouements dans le second tome paru il y a quelques jours seulement !
Juin : Ma cousine Rachel de Daphne du Maurier
Publié en 1951 et considéré comme un grand classique de la littérature anglaise, ce roman n’a pourtant rien à envier aux meilleurs thrillers du moment tant il est efficace. Véritable page turner, ce récit se révèle palpitant de bout en bout, et difficile à lâcher une fois entamé ! L’écriture de Daphné du Maurier nous happe dès la première ligne, habile à nous prendre dans la toile de son roman maîtrisé à la perfection. Roman du doute, elle questionne nos cellules grises tout au long du récit.
Juillet : Le tatoueur d’Auschwitz de Heather Morris
Un livre choc basé sur une histoire vraie qui ne nous épargne aucune des atrocités, des ignominies, des exactions nazies : hommes, femmes, enfants, vieux ou jeunes, personne ne sera épargné et les survivants seront marqués à jamais par leurs souvenirs des camps. Heureusement dans cet enfer, l’espoir naît avec l’amour qui unit Lale et Gita. Un roman bouleversant qui ne tombe jamais dans le pathos.
Août : Ne lâche pas ma main de Michel Bussi
Michel Bussi plante le décor de cette nouvelle intrigue policière dans une île de La Réunion plus vraie que nature, décrite avec tant de précision et de réalisme qu’on pourrait s’y croire, c’est l’une des forces de cet auteur qui utilise à merveille son métier de professeur de géographie pour nous décrire les lieux qui servent de toiles de fond à ses intrigues, c’est l’une des choses qui me plaisent le plus chez cet auteur d’ailleurs, sa propension à me faire voyager. Une intrigue haletante jusqu’au bout !
Septembre : Le dernier bain de Gwenaëlle Robert
L’auteure nous entraîne dans un passionnant roman historique au cœur de la Terreur et au plus près d’un épisode les plus marquants de cette période : l’assassinat de Jean-Paul Marat. Une période sinistre où chacun vit dans la peur de se faire dénoncer et de finir comme les aristocrates : à la lanterne. A travers le regard d’une poignée de protagonistes réels ou fictifs qui gravitent autour de Marat, l’auteure retrace les jours qui ont précédé et suivi son assassinat.
Octobre : Un petit carnet rouge de Sofia Lundberg
Sofia Lundberg nous raconte ici une histoire de famille et de transmission absolument merveilleuse et bouleversante, un joli roman qui m’a beaucoup émue et surtout un très beau portrait de femme, vous savez combien j’y suis sensible et je suis ressortie de ma lecture, comblée. Doris n’est pas à première vue une femme très attachante et pourtant, au fil de ses confessions sur sa si longue vie, on l’aime de plus en plus, partageant ses bonheurs et ses peines.
Novembre : A travers la nuit et le vent de Françoise Bourdon
A travers la fresque familiale des Steiner, Françoise Bourdon retrace la montée du nazisme et l’antisémitisme, les lois qui s’intensifient à l’égard des juifs mais aussi la résistance lorsque la guerre éclate avec David qui prend le maquis, les lois du régime de Vichy, les rafles… L’auteure ne se contente pas de ce seul versant de l’histoire, car on suit parallèlement à ce qui se passe en France, ce qui se passe à Berlin grâce à Hannah qui vient en aide aux plus démunis et qui entre en résistance également.
Décembre : Bienvenue à High Rising de Angela Thirkell
Publiée en 1931, cette comédie de mœurs au cœur de la gentry anglaise fut un délicieux moment de lecture que j’ai dégusté comme il se doit ! Ce court roman d’atmosphère empli de loufoquerie et de légèreté. J’ai beaucoup aimé les conversations entre les différents protagonistes, leur quotidien, les mœurs et les loisirs de cette époque foisonnante.
Je ne les connais pas mis à part « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » que j’avais bien aimé
Je te conseille les autres 😉
Ouh, il y a quelques titres qui me tentent bien dans ton top 12 : La part de l’aube, la colline aux esclaves, Ma cousine Rachel… c’est pas bien de tenter les copines de blog comme ça !
J’espère que tu auras l’occasion de les lire alors 😉
Je vais au moins tenter de mettre la priorité sur « Ma cousine Rachel ». Je n’ai jamais lu de roman de Daphné du Maurier depuis ma découverte de « Rebecca », il y a 5-6 ans
Je n’en ai lu que deux de ta liste, merci pour cette belle sélection qui donne envie!
Tout le plaisir est pour moi 🙂
J’ai d’excellents souvenirs de la cousine Rachel et des pelures de patates. Je prends en note le petit carnet rouge, qui me tente beaucoup.
Contente de t’avoir fait découvrir ce titre !
[…] adoré Les amants de l’été 44 l’an dernier, il fait même partie des 12 romans à retenir de l’année écoulée, j’avais une très grande hâte de retrouver Philippine et Gemma et de connaître enfin le fin […]
Excellent, tu as écrémé plus que moi 😉
Pour mon palmarès je n’en retiens que 12 c’est déjà bien !
Je suis contente de moi, mais ma PAL n’a même pas bougée d’1cm 😉