Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
Le vrai d’Artagnan incarnait déjà le courage et le panache. Arrangée par le génial Dumas, sa rencontre avec le colossal Porthos, le précieux Aramis, Athos le grand seigneur, le propulse dans la légende et la jeunesse éternelle. » Tous pour un, un pour tous ! »
Avec eux, il défie Richelieu et son espionne, la perfide Milady de Winter, il sauve l’honneur de la reine compromise dans une intrigue amoureuse avec le duc de Buckingham, il s’éprend de Constance, fille d’aubergiste et lingère royale.
Ensemble, ils se couvrent de gloire au siège de La Rochelle, se jettent sur les routes d’Angleterre, et entrent dans la légende.
Est-il encore besoin de présenter le plus célèbre roman d’Alexandre Dumas ? Pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, Les Trois Mousquetaires est initialement publié en feuilleton (comme la majorité des romans du 19è siècle) dans le journal Le Siècle de mars à juillet 1844, puis édité en volume ensuite.
Premier tome de la trilogie dite « des mousquetaires », à laquelle il donne son nom, suivi par Vingt ans après en 1845 et Le Vicomte de Bragelonne en 1847, le roman raconte les aventures d’un gascon sans le sou de 18 ans, d’Artagnan, venu à Paris en avril 1625 pour intégrer le prestigieux corps des mousquetaires dirigé par Mr de Tréville.
En route, il fait la connaissance de Milady de Winter et de Rochefort, tous deux agents du Cardinal de Richelieu. Rochefort, dérobe la lettre de recommandation écrite par son père à l’intention de M. de Tréville, capitaine des mousquetaires du roi. À Paris, d’Artagnan se présente quand même à M. de Tréville, qui ne peut lui promettre une place dans sa compagnie.
En sortant de l’hôtel, alors qu’il cherche à rattraper Rochefort, d’Artagnan provoque, bien malgré lui, Athos, Porthos et Aramis en duel. Comme les duels sont interdits, les gardes du cardial espèrent bien prendre sur le fait les mousquetaires. Ces derniers ne voulant pas leur remettre leurs épées, d’Artagnan se joint à eux pour croiser le fer contre leurs ennemis.
C’est le début d’une solide amitié entre les trois mousquetaires et d’Artagnan et celles de leurs aventures qui les mènera en Angleterre, au siège de La Rochelle et à Béthune…
Avec ses nombreux combats et ses rebondissements romanesques, Les Trois Mousquetaires est l’archétype même du roman de cape et d’épée, un genre que j’aime beaucoup même si j’en ai assez peu lu ces dernières années et que j’aime particulièrement retrouver au cinéma.
Si c’est la première fois que je m’attaquais à cette belle brique d’un peu plus de 900 pages, j’avais vu plusieurs adaptations de ce roman pour le cinéma, mon préféré étant celui où d’Artagnan est interprété par Gene Kelly dont je suis une grande admiratrice, et pour la télévision notamment celle réalisée par la BBC :
Même si ce n’est pas un coup de coeur, je lui préfère Le comte de Monte Cristo que j’avais adoré, j’ai marathoné cette épopée que j’ai lu très vite en dépit des trop nombreuses longueurs du siège de Calais. Cette partie m’a beaucoup ennuyée alors que le reste du roman est assez enlevé.
Comme je le disais plus haut, le récit ayant paru en feuilleton, procédé qui permettait de fidéliser les lecteurs, Dumas parsème son récit de révélations et de rebondissements afin de tenir son lectorat en haleine mais comme il était aussi payé à la ligne, il ajoute de nombreux développements qui n’apportent rien au récit.
Les personnages se révèlent plutôt attachants même si d’Artagnan apparaît surtout comme un écervelé et un coeur d’artichaut tellement naïf, véritable marionnette entre les mains de Milady qui est finalement un personnage certes machiavélique mais très intéressant ! Du côté des mousquetaires, Athos est le plus complexe et celui que Dumas dessine le mieux, Porthos et Aramis sont davantage des figurants à l’instar de leurs valets.
Dumas mêle ici réalité et fiction puisque certains événements qu’il raconte sont réellement arrivés (siège de Calais, assassinat de Buckingham par Fulton) et plusieurs protagonistes ont existé : Louis XIII, Anne d’Autriche, le cardinal de Richelieu, le duc de Buckingham, Mr de Tréville et d’Artagnan.
Alexandre Dumas s’est directement inspiré des Mémoires de Monsieur d’Artagnan écrits par Gatien de Courtilz de Sandras pour composer son personnage de d’Artagnan sans toutefois relater la véritable vie de son héros qui n’intégrera les mousquetaires qu’en 1644 et non en 1625 comme l’écrit Dumas.
Un roman qui m’a bien divertie malgré les longueurs même si je pense que je l’aurai davantage apprécié adolescente, Belette qui m’a accompagnée dans cette lecture est un peu moins enthousiaste. Et vous, vous avez lu ce grand classique ?
[…] copinaute de LC, Bianca, a apprécié sa lecture, même si elle a trouvé le siège de La Rochelle un peu trop long et je […]
Cela fait tellement que je ne l’ai pas lu qu’il faut que je m’y remette ! Mais comme toi, j’ai toujours eu une préférence pour Le Comte de Monte-Cristo. Ses enjeux semblent tellement plus forts. Même si dans tous les cas, les aventures épiques de Dumas survivent bien au passage du temps, je trouve^^
Oui je suis d’accord avec toi, les romans de Dumas se lisent encore très bien !
Ce roman fait partie de mes classiques favoris, mais je t’avoue ne pas encore avoir lu Le comte de Monte Cristo. Milady campe une « méchante » parfaite, elle restera marquée dans ma vie de lectrice (j’ai lu le roman pour la première fois quand j’étais adolescente). Je garde précieusement ce classique dans ma bibliothèque, et je suis ravie de lire que tu as aimé !
Le comte de MC c’est un chef d’oeuvre, tu vas l’aimer c’est sûr !!
Ado, je l’avais adoré. IL m’arrive de le relire, et de me sentir embarquée systématiquement. Pour le siège de Calais, avec l’habitude on saute le passage!
C’est un passage tellement ennuyeux, je comprends que tu le sautes à chaque fois 😉
Pour ma part, je n’ai pas aimé Les trois mousquetaires. Je l’ai lu il y a plusieurs années mais je me souviens avoir été choquée par la façon dont Dumas traite le personnage de Milady de Winter qui, certes est une espionne à la solde du Cardinal, mais a tout de même des raisons d’en vouloir à Athos et à d’Artagnan. Pour cette raison, j’ai été ravie de découvrir il y a quelques semaines le roman graphique Milady de Winter d’Agnés Maupré qui reprend l’histoire mais cette fois ci du point de vue de Milady. (je le chronique d’ailleurs bientôt sur mon blog) 😉
Je suis d’accord avec toi, Milady a des raisons d’en vouloir à Athos et d’Artagnan et inversement 😉
Je ne l’ai toujours pas lu, il y a beaucoup de classique que je n’ai pas découvert malheureusement. Je privilégie les nouveautés… parfois à torts car j’ai de très bon souvenirs de classique !
Je te rassure, il me reste plein de classiques à lire aussi !
Je suis d’accord avec toi, Le Comte de Monte Cristo est meilleur, plus profond en tout cas. Mais pour la profondeur, tu peux lire les deux volumes suivants: Vingt ans après et surtout le Vicomte de Bragelonne.
Je les lirai sans doute un jour !
[…] ; Les gentilles filles vont au paradis, les autres où elles veulent de Elie Grimes (441 pages) ; Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas (928 pages) ; Hollywood Boulevard de Melanie Benjamin (512 pages) ; Libre […]
[…] poursuit avec un grand classique : Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, l’archétype du roman de cape et d’épée, qui bien que non dépourvu de […]
Je lui ai trouvé moins de longueurs que toi, en effet, mais même si j’ai trouvé d’Artagnan un peu trop changeant niveau caractère et agissements (une fois foufou puis très posé après), j’ai apprécié la lecture et le côté grande aventure.
Milady est une vraie méchante comme je les aime et elle mérite ce qui lui est arrivée, na !
Tu es dure avec Milady dis donc ! un bon roman d’aventures que je suis contente d’avoir enfin lu
Oui je suis dure avec elle, même si c’est une femme qui a des couilles, elle exagère et méritait de mourir. Oui, je suis méchante avec elle….
[…] Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas (928 pages) […]