Lu dans le cadre du Mois Anglais :
Alors qu’elle a toujours vécu dans l’opulence, Flora Poste se retrouve à vingt ans orpheline et pauvre. Contre l’avis d’une amie qui la pousse à trouver un emploi, Flora choisit ce que lui dicte la raison : abuser de la générosité de cousins éloignés. Et c’est ainsi qu’elle part au fin fond du Sussex et fait la connaissance des Starkadder : cousine Judith, constamment déprimée ; son mari Amos, un médiocre fermier ; leurs trois enfants ; et puis, celle qui mène la ferme à la baguette lors même qu’elle n’a pas quitté sa chambre depuis vingt ans, la terrifiante tante Ada Doom. Face à ce sommet d’hystérie, Flora va entreprendre de transformer la vie des excentriques Starkadder, pour leur bien et surtout pour le sien…
Flora, jeune citadine moderne, se retrouve orpheline et sans argent à 19 ans. N’ayant que cent livres de rente et nulle envie de s’abaisser à travailler, elle décide d’écrire à ses nombreux cousins pour demander le gite et le couvert ad vitam aeternam.
Seule sa cousine Judith accepte de l’accueillir, c’est ainsi que Flora se retrouve à vivre chez des cousins qu’elle n’a jamais rencontrés, propriétaires d’une ferme au fin fond de la campagne anglaise. Une fois sur place, sa mission devient claire : elle doit changer leur vie !
Mais y-a-t-il quelque chose à sauver chez les Starkadder, cette famille si loufoque qui vit hors du temps ? Et pourquoi le mauvais sort s’acharne-t-il sur leur ferme ?
Best-seller en Angleterre, La ferme de cousine Judith est le premier roman de Stella Gibbons. Edité en 1932, il a remporté le prix Fémina en 1946, il est donc contemporain de Bienvenue à High Rising de Angela Thirkell que j’avais adoré et il a un peu souffert de la comparaison je dois dire.
L’un comme l’autre sont de petits bijoux d’humour anglais, délicieusement écrits, portés par des héroïnes modernes et indépendantes, qui ont pour décor la campagne anglaise et si j’ai dévoré les deux romans, j’ai nettement préféré l’histoire contée par Angela Thirkell.
Dans ce roman, Stella Gibbons plonge son héroïne, et nous avec elle, au cœur d’une famille totalement barrée, les Starkadder, tenue par une main de fer par Ada, la grand-mère, qui a vu quelque chose de terrible dans le feu lorsqu’elle avait sept ans et qui vit recluse dans sa chambre.
La famille est nombreuse, les employés aussi, l’autrice nous propose toute une galerie de personnages qui vont de la jeune fille effacée à la vieille tante, en passant par un prédicateur, un fou de cinéma, un amoureux des rats d’eau, une neurasthénique…
J’ai eu un peu de mal à m’y retrouver je l’avoue bien volontiers, d’autant que les prénoms sont un peu durs à retenir et les personnages sont simplement esquissés, ils manquent de profondeur et la mission de Flora, qui paraît impossible au premier abord, se révèlera d’une simplicité enfantine pour nous proposer un final attendu.
Certains passages sont étranges et m’ont perdu, d’autres m’ont amusé, certains beaucoup plu et au final, même si l’histoire m’a paru brouillonne et précipitée, j’ai passé un bon moment en compagnie de Flora au fin fond du Sussex.
Un roman frais, léger et pétillant, avec une atmosphère so british pour les amoureux de l’humour anglais qui apprécieront, tout comme moi, cette satire de la bourgeoisie anglaise de l’entre deux guerres.
Je tenterai à nouveau cette autrice, ça tombe bien Le bois du rossignol attend dans ma PAL depuis des lustres, sans doute pour le prochain mois anglais !
Et bin cela reste toute une aventure ce livre didonc….oui de bons cotes qui sont attirants….mais de sacres bemols…;)
oui mais au final une lecture très amusante tout de même !
[…] Bianca : La ferme de la cousine Judith de Stella Gibson […]
Tiens, je viens de le lire aussi. Pas de la grande littérature mais un bon divertissement !
c’est exactement ça !
[…] trouvé réussi : Monkton le fou de William Wilkie Collins. On continue dans les classiques avec La ferme de cousine Judith de Stella Gibbons, un roman léger et drôle qui nous plonge au cœur d’une famille totalement […]
Zut, encore une fois des personnages qui manquent de profondeur ! Parfois, ça passe, j’ai lu des romans où l’esquisse des personnages suffisait, mais ça ne marche pas à tous les coups 🙂
ici heureusement, c’est drôle, on passe un bon moment malgré tout
C’est déjà ça.
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