Bye bye Octobre, l’heure du bilan de lecture est venue. Ma PAL d’octobre était copieuse mais je suis plutôt contente de m’y être tenue et d’être venue à bout d’une très grande partie puisque 21 d’entre eux ont été lus (sur 29 prévus).
Ces quatre dernières semaines ont donc été une fois de plus très productives, j’ai accumulé les lectures, de très bonnes mais aussi des lectures plus mitigées voire des déceptions, c’est le jeu ma pauvre Lucette !
En octobre, j’ai lu 27 titres dont 21 sont donc sortis de mes étagères : 11 services presse, 12 achats et par conséquent 4 emprunts. Je continue donc à puiser allègrement dans ma pile à lire et c’est tant mieux parce qu’elle continue de grandir.
La plupart de ces lectures ont d’ores et déjà été chroniquées, je vous invite donc à aller lire mes avis en cliquant sur les liens, les autres le seront dans les prochains jours.
On commence par les romans policiers et tout d’abord Vacances mortelles au paradis de Juliette Sachs qui fut une déception : un dénouement trop prévisible et un cosy mistery qui tient plus de la rom com qu’autre chose. On poursuit avec une autre déception : Fais-le pour maman de François-Xavier Dillard, un récit auquel je n’ai jamais cru, truffé d’invraisemblances, pas sûre de retenter cet auteur à l’avenir. Enfin, une très bonne lecture avec un polar historique : Jeremiah d’Hervé Gagnon.
On passe aux romans avec un classique : Une fantaisie du docteur Ox de Jules Verne, une histoire pleine de drôlerie mais qui alerte aussi sur les dérives de la science, une pépite à découvrir ! On enchaîne avec une déception de la rentrée littéraire, Mangoustan de Rocco Giudicce, une histoire très banale et plate à mon goût. Une bonne pioche en revanche avec Le bal des folles de Victoria Mas qui raconte brillamment l’internement abusif des femmes au XIXème siècle. Et un coup de cœur pour La fabrique de poupées d’Elizabeth MacNeal, très bien documenté, et dont l’ambiance glauque et oppressante monte crescendo, un premier roman et un coup de maître. Une histoire de vampire, Halloween oblige, celle de La dame pâle d’Alexandre Dumas qui fait ici une incursion dans le genre fantastique.
On continue avec une comédie romantique Le vert et le rouge d’Armand-Noël Chauvel dont l’histoire ne sort guère des sentiers battus sauf que l’auteur introduit le veganisme dans une histoire où les héros sont une végétarienne et un carnivore, mon avis arrive dans les prochains jours. Un roman steampunk maintenant : L’Embaumeur de Montmartre de Fleur Hana, je ne suis pas habituée du genre et ça tombe bien puisque cette histoire est très abordable pour une néophyte comme moi. J’ai bien aimé l’atmosphère et le duo formé d’un anglais collé monté et d’une française avant-gardiste en cette fin du XIXè siècle. J’ai retrouvé avec plaisir Max et St Mary à l’occasion du dernier opus des Chroniques de St Mary : Une trace dans le temps, un tome de transition que je trouve un peu en deçà des précédents mais cela ne m’empêchera pas d’être au rendez-vous du cinquième tome en février. Une saga familiale pleine de secrets maintenant, La jeune fille sur la falaise, qui signe mes retrouvailles avec la romancière irlandaise Lucinda Riley, une histoire sur plusieurs temporalités qui m’a bien plu. Enfin, j’ai retrouvé Henry James avec Le fantôme locataire, une nouvelle idéale pour Halloween.
Place à la jeunesse avec un coup de cœur : Sauveur et fils saison 5 de Marie-Aude Murail, quel plaisir de retrouver Sauveur St Yves, Lazare et tous les protagonistes de cette saga avec ce cinquième opus tout aussi réussi que les précédents. On poursuit avec La tête réduite, le premier tome de la série Le musée des monstres de Lauren Oliver et H.C Chester illustré par Benjamin Lacombe, une histoire gothique pleine de freaks rondement menée par quatre enfants pas comme les autres. Un roman historique pour continuer avec La saga des marquises de Muriel Bloch et Marie-Pierre Farkas qui nous entraine au cœur des débuts du jazz entre Paris et la Nouvelle Orléans. Une histoire pleine de magie et d’humour pour les jeunes lecteurs : Elsie ciboulette, apprentie sorcière de Kaye Umanski et Ashley King.
Et pour finir, quelques graphiques dont Fantômes à domicile, le premier tome de 109, rue des Soupirs signé Mr Tan et Yomgui Dumont, une histoire gothique idéale pour Halloween pour les enfants qui préfèrent les fantômes drôles aux terrifiants. Un très bel album pour continuer : Dans la peau des monstres de Guillaume Duprat qui permet aux enfants et à leurs parents de (re)découvrir des monstres des quatre coins de la planète. Toujours dans le registre des monstres : Chasseur de monstres, premier tome de la série Lothaire Flammes de Marianne Alexandre, j’ai trouvé ce jeune orphelin et son chat sentinelle très attachants et les dessins sont sublimes. Changement de registre avec Je suis fier de toi, quatrième tome d’Irena de Jean-David Morvan, Séverine Trefouël & David Evrard consacré à la résistante polonaise Irena Sendler, l’émotion était une fois plus au rendez-vous, je ne peux que vous recommander cette série.
Enfin, deux albums pour les petits : Parce que de Mac Barnett et Isabelle Arsenault et Où l’océan rencontre le ciel des frères Fan, deux jolies lectures dans des genres différents. Une trilogie que m’ont fait découvrir mes garçons et que j’ai trouvé très chouette : La cité sans nom de Faith Erin Hicks tant et si bien que j’ai lu les trois tomes dans la foulée. Et pour les adultes : Les Zola de Meliane Marcaggi et Alice Chemana qui reviennent sur le mariage d’Alexandrine et Emile, j’ai adoré découvrir leur histoire et les dessins sont tout simplement merveilleux !
Et vous, quels sont les titres qui vous ont fait vibrer ou déçus en octobre ?
encore une fois impressionnée par tes lectures. Joli mois.
On fait bien diminuer nos PAL mais elle se rempli par l’autre côté et on y arrivera jamais ! 😆
On a bien cartonné, en octobre ! Mes coups de coeur sont pour (pour les émotions) :
La vie en chantier : Pete Fromm
Le garçon en pyjama rayé : John Boyne
Dites-leur que je suis un homme : Ernest J. Gaines
Pour le reste :
Régression : Fabrice Papillon
Élémentaire mon cher Conan Doyle : Collectif
Mathilde Sénéchal – T2 – Vaste comme la nuit : Eléna Piacentini