Vous êtes né(e) sous Pompidou ou sous Giscard ? Vous avez bu du Tang et croqué des Treets ? Vous connaissez le numéro de téléphone de Guy Darbois et la recette du gloubi-boulga ? Alors ce livre est pour vous !
Flash-back dans les années 60 à 80… Vous vous souvenez quand il fallait se lever pour aller répondre à l’unique téléphone fixe de la famille qui se trouvait généralement dans le couloir ?
Des speakerines qui annonçaient le programme du soir juste après le jingle publicitaire d’Antenne 2 avec la pomme, celui qui faisait… A 222222 ou encore quand papa écoutait sur l’autoradio de la Renault 12, le dernier Sardou sur cassette doubles faces ? «Ah là là quel panard !»
Hervé Éparvier et Soledad Bravi reprennent et croquent toujours avec humour, des scènes de la vie quotidienne, des expressions, des modes que, nous, nos parents ou nos grands-parents avons connu.
Au-delà du constat que les temps ont bien changé, c’est surtout l’occasion de sourire, se remémorer, partager avec les anciennes et nouvelles générations des souvenirs personnels, des instants oubliés. Alors, comme le disait Patrick Sabatier, Stop ou Encore ?!
Je n’ai fait qu’une bouchée de C’était mieux avant qui m’a replongé dans mon enfance. Je suis née au début des années 70 et j’ai redécouvert avec bonheur tout ce qui fait le sel de cette décennie.
Les auteurs décortiquent pour nous toutes ces petites choses qui ponctuaient notre quotidien et dont on se souvient avec un certain bonheur. Nostalgique de cette époque heureuse et insouciante ?
Certainement un peu même si je ne regrette pas la mode et la décoration de cette époque qui piqueraient sacrément mes yeux d’aujourd’hui. Qui aurait envie de remettre des sous-pulls en acrylique, des pantalons en laine, d’arborer la coupe au bol et autres joyeusetés ? Pas moi, je vous l’assure !
En une centaine de pages, on revient sur le quotidien de ces années 70 : les vacances, l’école, la télévision, les repas du dimanche, le téléphone, les voitures, la mode, la décoration, les métiers (depuis disparus), le cinéma, le film du dimanche soir, la musique et bien d’autres choses encore.
On referme cet album le sourire aux lèvres, ravis d’être repartis le temps d’une lecture dans cette décennie où les jeux vidéos et les réseaux sociaux n’existaient pas, une époque où l’on prenait le temps de vivre, de buller et aussi de s’ennuyer.
Une ère où les ceintures de sécurité n’existaient pas, où nos parents picolaient un petit verre de rosé sur la route des vacances, nous enfumaient allègrement, où je regardais L’île aux enfants et Candy, une époque d’insousiance et de liberté dont je me rappelle avec plaisir.
Si vous avez connu les années 70 ou que vous souhaitez les connaître, C’était mieux avant est pour vous, en tout cas, je vous le recommande.
Un grand merci à Doriane et aux éditions Rue de Sèvres pour cette lecture pleine de nostalgie, j’ai adoré !
Je suis née au miieu des années 80, mais certains thèmes dont tu parles ne me sont pas étrangers ! Je note ce titre, pour moi ou même pour offrir ! 🙂
Quelles belles années les 80, mon adolescence 😉 contente de t’avoir tenté en tout cas
[…] termine avec deux graphiques et tout d’abord une nouveauté envoyée par Rue de Sèvres : C’était mieux avant de Soledad Bravi et Hervé Eparvier, un titre nostalgique et joyeux épatant. Et une acquisition : […]
[…] éponyme de Marguerite Duras que j’ai trouvé très réussie. Je me suis beaucoup divertie avec C’était mieux avant de Soledad Bravi et Hervé Eparvier qui m’a ramené en enfance, une petite bulle légère dont je […]