Mars est en train de vivre ses dernières heures et malgré les circonstances, il est temps pour moi de vous dresser le bilan de ces quatre dernières semaines de lectures. Mon envie de lire est toujours là même si mon rythme est un peu en dents de scie car je continue à travailler toute la semaine et surtout, j’ai le suivi pédagogique de mes garçons qui m’occupe bien aussi !
Malgré tout, je suis parvenue à bout de dix-huit lectures dont cinq pavés, ce qui est très bien, d’autant que j’ai fait, dans l’ensemble, de très belles lectures tout au long de ce mois. Ma PAL de mars était copieuse et je suis loin d’en être venue à bout mais je m’y suis plutôt tenue, ce qui me réjouit.
On commence par les polars et tout d’abord Régression de Fabrice Papillon, un thriller scientifique qui m’a emmené sur les traces des hommes de Neandertal et des Sapiens, une lecture passionnante. Passionnant aussi, le dernier-né de Michel Bussi, Au soleil redouté. Direction les Marquises pour un huis clos à ciel ouvert, orchestré de main de maître par cet auteur de talent. Et un polar historique bien retors avec deux héros antagonistes et des saillies verbales qui valent le détour : La malédiction de la maison Foskett de M.R.C Kasasian.
On passe aux romans et le titre le plus court de ce mois : James et Talia de Béatrice Shalit, une lecture légère malgré des thèmes assez graves et surtout la découverte d’une plume que j’ai apprécié. Ma lecture qui m’a le plus ému ces dernières semaines est sans aucun doute Lettres de Washington Square d’Anne Icart, très touchée par cette histoire et les personnages si bien dessinés par l’autrice, je lirai à nouveau cette autrice, c’est certain et je vous recommande vivement ce titre. On poursuit avec Une semaine et un jour de Mariejosé Alie, une histoire à double temporalité assez déroutante : j’ai adoré la partie historique alors que le récit contemporain m’a ennuyée. Un document qui ne peut qu’intéresser tous les amoureux des livres : Et vous, vous les rangez comment vos livres ? de Nicolas Carreau qui va à la rencontre de personnalités issues du monde du journalisme et des arts et qui nous interroge sur nos propres bibliothèques.
Un roman historique dense, très bien documenté et que j’ai trouvé passionnant en dépit de quelques longueurs, Les heures indociles d’Eric Marchal, avec une thématique chère à mon cœur : les suffragettes. Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, je vous invite à réparer cet oubli et pourquoi pas avec ce titre ! Enfin, un titre italienne qui m’a beaucoup plu : Une vie entre les pages de Cristina Caboni, là aussi une histoire à double temporalité de nos jours et au début du 19è siècle autour d’un livre, je vous en reparle très vite. Changement de registre avec Le dernier hiver du Cid de Jérôme Garcin qui nous conte les derniers jours du plus grand acteur de sa génération : Gérard Philipe. Enfin, je suus en train de terminer Le jardin de l’oubli de Clarisse Sabard, une histoire avec des secrets de famille et deux héroïnes qui vivent à cent ans d’écart. Une lecture décevante pour moi car trop semblable aux autres romans de l’autrice.
Côté jeunesse, trois excellentes lectures et tout d’abord un roman biographique consacré à une mathématicienne tombée dans l’oubli : Sophie Germain, la femme cachée des mathématiques de Sylvie Dodeller, un roman à mettre entre les mains des collégiennes ! Un roman sur le deuil que j’ai trouvé très touchant, bien dosé et jamais dans le pathos : Papa clown d’Alan Durant. Enfin, j’ai retrouvé avec bonheur Enola Holmes dans le quatrième tome de ses aventures, Le secret de l’éventail, toujours signé Nancy Springer.
Quatre lectures graphiques sont venues ponctuer ces quatre dernières semaines : L’amant de Kan Takahama, l’adaptation graphique du roman éponyme de Marguerite Duras que j’ai trouvé très réussie. Je me suis beaucoup divertie avec C’était mieux avant de Soledad Bravi et Hervé Eparvier qui m’a ramené en enfance, une petite bulle légère dont je n’ai fait qu’une bouchée. Un album à lire avec les 3 à 6 ans : A force de crier au lion ! de Dave Skinner et Aurélie Guillerey. Et enfin, j’ai retrouvé Daphné Collignon que j’aime beaucoup à l’occasion de Calpurnia tome 2, l’adaptation du roman éponyme de Jacqueline Kelly dont je vous reparle très vite.
Et vous, quels sont les titres qui vous ont fait vibrer ou déçus en mars ?
Hé, 5 pavés, c’est vachement bien !!
Merci 🙂
🙂