Avril s’achève aujourd’hui et on peut dire que c’est un mois dont on se souviendra ! Malgré le contexte parfois anxyogène, mon envie de lire n’a pas faibli au cours de ces dernières même si mon rythme est un peu en dents de scie car je continue à travailler toute la semaine et surtout, j’ai le suivi pédagogique de mes ados qui m’occupe bien aussi !
Malgré tout, je suis parvenue à bout de vingt lectures dont cinq pavés, ce qui est très bien, d’autant que j’ai fait, dans l’ensemble, de très belles lectures tout au long de ce mois. Ma PAL d’avril était copieuse et je suis loin d’en être venue à bout mais j’ai largement pioché dedans, ce qui me réjouit.
On commence par les polars et tout d’abord La mariée était en Rose Bertin, le troisième opus de la série Au service de Marie-Antoinette signé Frédéric Lenormand, un petit bijou de drôlerie que j’ai adoré. Changement de registre pour Enfant 44 de Tom Rob Smith, une lecture prenante au cœur du régime stalinien qui m’a parfois mené au bord de la nausée. Autre bonne pioche : Le couple d’à côté de Shari Lapena, un thriller domestique retors et bien ficelé dont je n’ai fait qu’une bouchée !
On passe aux romans et le titre le plus court de ce mois : Einstein, le sexe et moi d’Olivier Liron, un roman touchant et drôle qui m’a beaucoup plu. Petite déception en revanche pour le dernier roman de Tatiana de Rosnay, Les fleurs de l’ombre, dont le dénouement m’a vraiment déplu. Un court monologue pour poursuivre qui m’a fait renouer avec la très belle plume d’Alessandro Baricco : Novecento : pianiste. Changement de registre avec Du miel pour les abeilles de Cathy Kelly, un roman choral irlandais porté par un aréopage de femmes qui m’a bien plu.
On continue avec des classiques, tout d’abord un anglais qui met en scène une suffragette terriblement attachante, Forte tête d’Edith Ayrton Zangwill. Puis un français publié à la même période que le précédent : Le diable au corps de Raymond Radiguet que je voulais lire depuis longtemps et qui m’a agréablement surprise. Un roman historique bien agréable qui m’a mené sur les pas d’une peintre du début du 20è siècle : Louise des Ombrages d’Yves Viollier. Un roman féministe pour poursuivre avec Kim Jiyoung, née en 1982 de Cho Nam-Joo qui dresse un portrait sans concession de la condition féminine en Corée. Enfin, un roman historique qui se met dans les pas de Guy de Maupassant : Belle-Amie d’Harold Cobert pour imaginer la suite de la vie de Georges du Roy de Cantel.
Côté jeunesse, quatre excellentes lectures et tout d’abord deux lectures ados : La dame en rouge règle ses comptes de Béatrice Bottet, un roman historique bien documenté, second tome d’une duologie que je vous conseille. Autre bonne pioche : Soleil glacé de Séverine Vidal, un roman qui m’a fait vivre les montagnes russes. Dans un registre nettement jeunesse, j’ai retrouvé le petit ramoneur Gaspard de Paris dans une nouvelle aventure : L’attaque des automates de Paul Thiès, une lecture historique toute mignonne. Et pour finir, j’ai enfin découvert Les contes de Beedle le barde de J.K Rowling, un recueil de cinq contes de fées à la sauce Poudlard qui m’a vraiment plu.
Quatre lectures graphiques sont venues ponctuer ces quatre dernières semaines : Couleurs de l’incendie de Christian de Metter, l’adaptation graphique réussie du roman éponyme de Pierre Lemaitre. J’ai retrouvé l’une de mes romancières préférées avec La Mystérieuse affaire Agatha Christie de Chantal Van den Heuvel qui retrace la vie de la reine du crime dans les grandes lignes. Et pour finir, encore une adaptation graphique réussie d’un grand classique de la littérature française : La princesse de Clèves par Catel et Claire Bouilhac. Enfin, un titre steampunk qui m’a replongé avec délice dans le Paris des Merveilles : Le vol de la sigillaire de Pierre Pevel et Etienne Willem, premier tome d’une nouvelle série, Les artilleuses, dont je vous reparle très vite.
Et vous, quels sont les titres qui vous ont fait vibrer ou déçus en avril ?
Bravo ! Mais dis-moi, tu as un rubhe ? Parce que « bingt lectures dont cinqpavés » moi je dis que c’est un rubhe ou un « b » trop près du « v » 😆 Moi, j’en ai bingt-deux 😛
Je n’ai pas un rhume 😂 mais heureusement que tu me lis avec attention car j’ai raté ces coquilles à ma relecture !
Je ne rate jamais celles des autres, moi, ce sont des coquilles d’œuf de dinosaure que je laisse ! 😆