Nancy Springer, née le 5 juillet 1948 à Montclair dans le New Jersey, est une auteure américaine de fantasy, de science-fiction et de littérature pour jeunes adultes. Elle aussi été professeure de littérature dans deux universités. Spécialiste du détournement de personnages, elle est l’auteur de romans racontant les exploits d’Enola Holmes, la sœur du grand Sherlock Holmes, ainsi que celle de Rowan Hood, qui n’est autre que la fille de Robin des Bois.
1889 à Londres. Voilà près d’un an qu’Enola a échappé à la vigilance de ses frères aînés Mycroft et Sherlock qui souhaitaient la mettre en pension afin de faire d’elle une lady bonne à marier.
Depuis lors, la jeune fille s’emploie, par l’intermédiaire de son agence de recherches en disparitions, à résoudre des enquêtes, parfois même plus efficacement que son illustre frère !
Mais voilà qu’un soir de juin 1889, en regagnant son logis, Enola découvre un spectacle effroyable : tiroirs arrachés, étagères vidées, débris de vaisselle sur le plancher et la petite Florrie, ligotée et bâillonnée.
La petite bonne lui apprend que sa logeuse, Mrs Tupper, à laquelle elle est très attachée, a été enlevée ! La jeune fille se jure de retrouver cette chère vieille femme avant qu’il ne soit trop tard.
De filatures en fouilles acharnées, elle trouve un mystérieux message brodé sur un ruban de crinoline. Son enquête la mène bientôt à la célèbre Florence Nightingale, militante de l‘amélioration des soins médicaux, en particulier auprès des blessés de la guerre de Crimée, trente ans auparavant. La grande dame pourrait bien être à l’origine du message crypté, qui, dévoilé, provoquerait un véritable scandale…
Après La double disparition, L’affaire Lady Alistair et Le mystère des pavots blancs, Le secret de l’éventail, L’énigme du message perdu m’a permis de retrouver la petite sœur de Mycroft et Sherlock, Enola Holmes.
Si vous pensez que Sherlock Holmes est le meilleur détective de la famille Holmes, c’est parce que vous ne connaissez pas sa jeune sœur, Enola Holmes, qui a plus d’un tour dans son sac !
Elevée comme une herbe folle, féministe en diable, Enola vient à bout des messages codés et se révèle être une véritable professionnelle du déguisement, notre héroïne va retrouver une fois de plus son frère Sherlock sur son passage.
Cette cinquième enquête me confirme tout le bien que je pense de cette série et de son héroïne diablement courageuse, qui se retrouve seule et livrée à elle-même après la désertion de sa mère, et qui a du fuir les projets de Mycroft et Sherlock à son rencontre.
Ayant reçu une éducation très libre, Enola a épousé les idées suffragistes de sa mère et trouve bien étriqué le carcan dans lequel ses frères voudraient l’enfermer. Et bien qu’à la tête d’un pécule confortable, elle veut devenir le meilleur enquêteur du monde et damer le pion à son illustre frère qu’elle admire secrètement.
Comme pour les précédents opus, Enola enquête une fois de plus sur un enlèvement, celui de sa logeuse, une vieille dame sourde comme un pot chez laquelle elle a trouvé un substitut de mère.
Elle va, une fois de plus, damer le pion à son cher frère et mener sa mission à bien. Grâce à elle, les jeunes lecteurs découvriront la dame à la lanterne, à savoir Florence Nightingale.
Cette pionnière des soins infirmiers modernes et de l’utilisation des statistiques dans le domaine de la santé va être au cœur de son enquête qui a rapport avec la guerre de Crimée qui l’a fait connaître.
J’ai aimé ce cinquième volume, tome de transition qui prépare au final de la série, que j’ai dévoré en une journée, prise par l’enquête et l’atmosphère que sait si bien décrire Nancy Springer qui nous confirme avec cet opus qu’elle connaît bien cette période.
En bref, un bon roman policier pour les jeunes lecteurs, porté par une héroïne attachante, garanti sans violence ni hémoglobine, qui leur permettra d’appréhender cette période.
L’histoire bien construite, avec une pointe d’humour, et une très bonne toile de fond historique les plongera dans une ambiance victorienne réussie, et qui sait, leur donnera peut-être envie de lire du Sherlock Holmes.
J’avais bien aimé ces lectures, c’était rafraîchissant et très instructif sur la vie victorienne.
Je suis d’accord, une chouette série pour les enfants !
Une chouette série et j’ai hâte de la prochaine traduction. Mais elle tarde !
Mais non ! j’ai dit une bêtise. Elle n’a pas encore écrit la suite. Je viens de voir.
Tu m’as fait une fausse joie le temps d’un instant 😉
Je garde un bon souvenir des deux premiers tomes…
C’est une chouette série !
[…] j’ai terminé la série consacrée aux enquêtes d’Enola Holmes, en lisant les tomes 5 L’énigme du message perdu et 6 Métro Baker Street écrits par Nancy Springer. C’est une série que l’on ne voit pas sur […]
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