Mai vit ses dernières heures, un mois dont on se souviendra aussi, confinés la première quinzaine et déconfinés, la seconde. Malgré le contexte parfois anxiogène, mon envie de lire n’a pas faibli même si en plus du travail, j’ai toujours le suivi pédagogique de mes ados qui m’occupe bien aussi !
Malgré tout, je suis parvenue à bout de dix-huit lectures dont trois pavés, ce qui est très bien, d’autant que j’ai fait, dans l’ensemble, de bonnes lectures tout au long de ce mois.
J’ai pioché allégrement dans ma Ma PAL de mai même si je suis loin d’en être venue à bout puisque je lis en fonction de mes envies et celles-ci changent régulièrement. Et une fois n’est pas coutume, j’ai un peu anticipé le mois anglais qui démarre demain !
Comme d’habitude, la plupart de mes lectures ont d’ores et déjà été chroniquées, vous n’avez qu’à suivre les liens pour en prendre connaissance, les autres le seront dans les prochains jours.
On commence par les polars et tout d’abord Le soleil rouge du Tsar de Violette Cabesos. On poursuit avec la seconde enquête de lady Georginia, Son espionne royale et le mystère bavarois de Rhys Bowen, toujours aussi drôle et enlevée. Et, j’ai renoué avec les enquêtes de Dupin, Péril en mer d’Iroise, de Jean-Luc Bannalec qui fut un vrai plaisir comme à chaque fois. On continue avec un polar totalement barré avec Prenez soin du chien de J.M. Erre qui m’a bien divertie. Et enfin, j’ai renoué avec Agatha Raisin à l’occasion de ma lecture du tome 11 de ses enquêtes : L’enfer de l’amour toujours signé M.C Beaton bien sûr !
On passe aux romans historiques, tout d’abord Léon et Louise d’Alex Capus qui met en scène une très belle histoire d’amour sur plusieurs décennies. Le soldat oublié de Diney Costeloe qui revient sur le quotidien des soldats et des infirmières de la première guerre mondiale et de ces hommes fusillés, oubliés des honneurs et des commémorations. Changement de siècle pour La rose et le bourreau de Patrick Pesnot qui nous entraine dans la France du XVIIIè siècle, aux côtés d’une jeune femme, contrainte de s’habiller en homme pour mener une vie sans entrave.
Des romans contemporains pour continuer avec Hello, Sunshine de Laura Dave, qui montre l’envers des réseaux sociaux avec la chute d’une icône de Youtube, c’était bien vu et intéressant. Déception en revanche pour Le bonheur n’a pas de rides d’Anne-Gaëlle Huon qui sentait clairement le réchauffé pour moi ! J’ai adoré en revanche Les secrets de Cloudesley d’Hannah Richell, un récit à double temporalité avec des secrets de famille que j’ai trouvé très réussi.
Côté jeunesse, j’ai terminé la série consacrée aux enquêtes d’Enola Holmes, en lisant les tomes 5 L’énigme du message perdu et 6 Métro Baker Street écrits par Nancy Springer. C’est une série que l’on ne voit pas sur la blogosphère et c’est bien dommage car elle mérite vraiment d’être lue car elle est très bien documentée et portée par une héroïne intelligente et courageuse.
Cinq lectures graphiques sont venues ponctuer ces quatre dernières semaines : L’enfance de l’art signé Loïc Clément et Anne Montel, l’adaptation graphique réussie du roman de Marie-Aude Murail, Miss Charity que j’ai adoré. J’ai retrouvé avec plaisir les francs-tireurs de Baker Street dans leur huitième aventure : Les maîtres de Limehouse. J’ai sillonné les mers, combattu des pirates et trouvé un trésor avec Alex et Cleopâtra, les héros de Pile ou face créés par Hope Larson et Rebecca Mock. Enfin, avec L’incroyable histoire de la littérature française de Catherine Mory et Philippe Bercovici, j’ai renoué avec les classiques.
Et vous, quels sont les titres qui vous ont fait vibrer ou déçus en mai ?
J’ai beaucoup aimé aussi les secrets de Cloudesley!! Très beau bilan!
J’ai beaucoup aimé aussi !